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Posté le: Jeu Sep 03, 2015 11:08 pm Sujet du message: 2084 - Boualem Sansal
Pourquoi ? mais pourquoi les récits futuristes post-apo s’acharnent-ils ainsi à nous décrire un monde déshumanisé, terrifiant, asservi et cruel ? Inspiré du percutant 1984 d’Orwell, le récit raconte l’évolution du monde, après qu’une religion se soit emparée du pouvoir, instaurant un règne de peur, de soumission, et d’ignorance. Reprenant les thèmes de 1984, l’auteur décrit un système régi par des prières, des pèlerinages, des séances de haine où l’on punit les fautifs… et au milieu, Ati, rebelle mais prudent. Sa quête le mènera au cœur du pouvoir et lui fera découvrir les mécanismes secrets des dirigeants. Rien de très surprenant ni d’original dans la description de cet univers pieux et sombre, où les fidèles ne craignent pas la mort et n’ont aucun désir de changer leur vie. La lecture est parfois fastidieuse : au lieu de découvrir le monde à travers la vie d’Ati, on a souvent droit à de longues tirades énumérant les divers préceptes et les explications historiques.
Une vision très pessimiste et glaçante du futur livré à des religieux avides, non pas de pureté, mais de massacres et de pouvoir. _________________ Fantasy can become reality (Stratovarius).
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Posté le: Ven Sep 04, 2015 7:31 am Sujet du message:
En même temps, avec un tel titre, tu ne pouvais pas t'attendre à un monde "peace & love", si ?! LOL !!! En tout cas, je ferai sûrement l'impasse : d'après ce que je comprends de ta critique, l'auteur surfe sur l'effet de mode de la présente montée en puissance des extrêmismes religieux, et ça m'agace. D'autres romans (je pense notamment à Fausse aurore de Chelsea Quinn Yarbro, dont une partie se déroule dans une communauté de fanatiques religieux, mais aussi et surtout à La servante écarlate de Margaret Atwood) ont déjà traité le même thème, en plus. _________________ Même le soleil se couche.
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Posté le: Ven Sep 04, 2015 12:17 pm Sujet du message:
oui ça m'a pas mal fait penser à la servante écarlate.
je me demande si je n'aurais pas dû le mettre en section SF plutôt que francophone ? _________________ Fantasy can become reality (Stratovarius).
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Posté le: Sam Sep 05, 2015 8:03 pm Sujet du message:
Et hop, déplacé en SF _________________ Il s’évanouit tout doucement à commencer par le bout de la queue,
et finissant par sa grimace qui demeura quelque temps après que le reste fut disparu.
Posté le: Dim Sep 06, 2015 8:00 pm Sujet du message:
...je le lirai sous peu, mais instinctivement je ne le mettrai pas en SF, pas plus que Soumission. Contient-il quoi que ce soit de scientifique/technologique ? 1984, par exemple, comportait des dispositifs futuristes, comme "Big Brother" et ses télévisions. _________________ En cours de lecture : Le Mythe de Sisyphe, d'Albert Camus
Posté le: Mar Oct 27, 2015 10:51 pm Sujet du message:
Je posterai d'ici peu une critique que j'ai déjà publiée ailleurs, mais je confirme qu'il s'agit plus d'une satire (jaune) à la Candide dans un monde imaginaire que d'un roman de SF - même si certes, c'est présenté comme une anticipation. _________________ En cours de lecture : Le Mythe de Sisyphe, d'Albert Camus
Posté le: Lun Nov 02, 2015 8:29 pm Sujet du message:
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MessagePosté le: Sam Sep 05, 2015 8:12 pm Sujet du message: Re: 2084 - Boualem Sansal Répondre en citant
krys a écrit:
Pourquoi ? mais pourquoi les récits futuristes post-apo s’acharnent-ils ainsi à nous décrire un monde déshumanisé, terrifiant, asservi et cruel ?
.. parce que les gens heureux ne font pas de bonnes histoires. Ni en littérature, ni au cinéma.
Bin dis donc, tu es du genre pessimiste toi!
Tu trouves que les personnages de la famille Adams sont malheureux?
Tu trouves que les personnages dans Don Camillo sont malheureux?
Bon, je pourrais en citer bien d'autres.
Ceci étant, un monde déshumanisé, terrifiant, asservi et cruel c'est l'avenir que tout le monde redoute pour ses enfants et on conçoit bien dés lors cette attirance morbide pour ces récits.
Nietzsche voulait « philosopher à coups de marteau », Boualem Sansal fait de la littérature à coups de batte de Baseball. Lassé de crier dans le désert, cet écrivain au style nerveux (témoin formidable son Serment des barbares) a choisi de faire simple et fort, en écrivant son nouveau roman, sous-titré La fin du monde.
2084 se veut comme un remise à jour de 1984. Là où le roman de Georges Orwell décrivait un rejeton du communisme, totalitaire et futuriste, Boualem Sansal construit l’Abistan, territoire aux contours flous, héritier, lui, de l’islamisme. Cette fois, le récit est tout aussi totalitaire, mais moins futuriste. Les références au roman d’Orwell sont d’ailleurs nombreuses : AngSoc, Big Eye, disparition de l’Histoire, guerre routinière et lointaine, novlangue, hiérarchie de la société. Fahrenheit 451 n’est pas oublié, les livres ayant disparu, à l’exception du Gkabul.
L’Abistan, pays imaginaire, tient autant de l’Arabie Saoudite ou de Daesh (au choix) que de la Corée du Nord. Des premiers, Boualem Sansal prend l’absurdité religieuse poussée à son paroxysme ainsi que la violence et l’hypocrisie établis comme principes moraux ; le stade n’est que le lieu des exécutions de masse devant le peuple. De la seconde, la société de l’ignorance, le culte de la personnalité, les batailles de clans et la police de la pensée.
L’écrivain algérien y ajoute de nombreuses références désabusées à son propre pays, comme cette gigantesque propriété d’un clan, et ses bungalows, havre de modernité dans un océan de médiocrité, qui n’est pas sans rappeler le Club des Pins, près d’Alger ; mais aussi l’Appareil, ensemble confus des hommes de pouvoir, dont les clans luttent avec vanité, sans considération pour le peuple, lequel n’est qu’une gigantesque machine à respirer la religion.
Le lecteur ayant déjà lu 1984 tout en ayant un peu de culture générale sur l’actualité et l’Islam pourra penser reconnaître les références suivantes, dans les mots presque inventés de l’abilang :
Abi : Ali/Mohammed/Big brother
Akiri : hara-kiri
Abilang : novlang (langue nouvelle de 1984)
Balis : Anti-Abi/Iblis (démon tentateur du Coran)
Bigaye/Big Eye : « Big Brother is watching you » de 1984
Burniqab/Burni : burka-niqab
Césure/Résection : circoncision/excision
Le Chitan : les Chiites/Satan
Democ/dimouc : démocratie
Didi : dinar
Gkabul/livre d’Abi (flou) : Kaboul/Islam/Coran (et de nombreuses citations parodiques)
Jobé/joré : jour béni/jour ?
Kiïba : Kaaba/pyramide
Juste Fraternité : Frères Musulmans
Makouf : kouffar (pluriel arabe de « mécréant »)
Midra : minaret/mirador
Mockba : mosquée
Mockbi : imam/mollah/rabbi
Qodsabad : ville (abad en ourdou) de Dieu (god en anglais)/seule sacrée (Qods en arabe)/Jérusalem (Al-Qods en arabe)/Islamabad
Nadir : celui qui donne l’alerte (en arabe)/télécran de 1984
Siam : s’abstenir (arabe)/Ramadan/Aïd
Siccas/Chabir : ? (unités de mesure)
V : flou volontaire ?
Yölah : Yeovah/Allah
Yölah est grand et Abi est son fidèle délégué : Allah est grand et Mohammed est son prophète (Chahada musulmane)
…et bien d’autres, sûrement compréhensibles par un locuteur algérien
Boualem Sansal développe plusieurs thèmes, assez brutalement : l’absurdité de la religion, l’hypocrisie des croyants, la bêtise de la foule. Se montrant par là inspiré par Camus, il leur oppose la révolte et la recherche de la liberté. Cette absurdité, héritière de la novlangue de 1984, est érigée en principe, ce qui permet à Boualem Sansal des fulgurances d’humour cynique : « Allons mourir pour vivre heureux » est ainsi la devise de l’armée abistanaise.
Citation:
« Ce qui est écrit est écrit », était-il écrit dans le Livre
Les femmes sont évidemment totalement absentes, sauf incidemment, lorsqu’il est question de leur tenue vestimentaire ou de leur rôle de mamma soumise à la maison. Les individus masculins issus du peuple, et le héros, Ati, un héros courageux et naïf, sorte de Candide révolté, sont finalement un prétexte pour nous faire découvrir l’Abistan.
Il faut le dire, la réussite littéraire est totale, parce que Boualem Sansal écrit formidablement bien, en résonance avec son temps, et surtout sans un mot de trop : de ce livre, on ne peut rien retrancher. Comme Camus, encore, il n’écrit que pour transmettre une idée. Ici, faire prendre conscience des dangers qui nous guettent ou qui sont déjà là, autant en Occident qu’en Orient. En montrant crûment la société idéale des barbus, il les met à nu.
Dans une préface tardive de La philosophie éternelle, Aldous Huxley décrivait son roman, Le meilleur des mondes, comme le futur dystopique alternatif à 1984. Il ajoutait que, avec le recul, sa propre prédiction lui semblait la plus probable des deux. Maintenant que 1984 a un digne successeur, cette terrible alternative nous est désormais présentée sous un jour nouveau. _________________ En cours de lecture : Le Mythe de Sisyphe, d'Albert Camus
Dernière édition par Turb le Jeu Nov 26, 2015 11:11 pm; édité 1 fois
Inscrit le: 19 Mar 2007 Messages: 1489 Localisation: Paris
Posté le: Sam Nov 07, 2015 11:53 am Sujet du message:
Lisbeï a écrit:
En tout cas, je ferai sûrement l'impasse : d'après ce que je comprends de ta critique, l'auteur surfe sur l'effet de mode de la présente montée en puissance des extrêmismes religieux, et ça m'agace.
Même avis. Accessoirement, j'en ai plus qu'assez de ce pessimisme bon teint, et l'auteur, vu et écouté plusieurs fois dans des émissions de télé/radio, ne semble pas doué pour la nuance (bien qu'il soit un peu moins bas du front que Houellebecq, ce qui n'est pas difficile).
theyoubot a écrit:
.. parce que les gens heureux ne font pas de bonnes histoires. Ni en littérature, ni au cinéma.
Voilà une expression à laquelle je n'ai jamais crue. Non qu'elle ne se justifie pas (il semble effectivement plus facile de créer une tension dramatique et de l'émotion à partir d'une situation problématique que d'une situation de bonheur), mais les contre-exemples abondent (ce qui me fait penser que le proverbe en question est un cas de pessimisme bon teint, cf. ci-dessus) et aussi parce que je le lis toujours comme un défi à la création.
Sinon, on peut aussi regarder toute une partie des films de Miyazaki qui forment d'excellents contre-exemples (entre beaucoup d'autres).
Posté le: Sam Nov 07, 2015 12:40 pm Sujet du message:
Tybalt a écrit:
(il semble effectivement plus facile de créer une tension dramatique et de l'émotion à partir d'une situation problématique que d'une situation de bonheur), mais les contre-exemples abondent
Rares sont les règles d'écriture qui ne tolèrent pas d'exceptions. Le fait qu'il existe des contre exemple n'invalide pas une règle. Quand au fait qu'ils abondent, c'est contestable. Pour chaque contre-exemple que tu pourras citer, je pourrai citer 1000 exemples. La fiction se nourrit essentiellement de misère humaine. Regarde les 50 derniers romans que tu as lus. _________________ Tennis de Table Bordeaux
Posté le: Dim Nov 08, 2015 12:39 am Sujet du message:
Lisbei a écrit:
En tout cas, je ferai sûrement l'impasse : d'après ce que je comprends de ta critique, l'auteur surfe sur l'effet de mode de la présente montée en puissance des extrêmismes religieux, et ça m'agace.
À tort, car ce roman n'est pas à interpréter dans un contexte français. Il ne faut pas oublier que Boualem Sansal est Algérien et vit en Algérie, où "la montée en puissance des extrémismes religieux" (pour reprendre tes mots) est quelque chose de très concret et qu'il serait malséant de qualifier de "mode" : la dernière fois que ça a explosé, il y a eu 100 000 morts, et une nouvelle explosion est possible.
Boualem Sansal, comme plusieurs écrivains algériens, prend un vrai risque physique en écrivant ses romans tout en restant chez lui. Une fatwa a par exemple été lancé par un imam cinglé contre Kamel Daoud appelant à son meurtre ; Ali Dilem vit sous protection lorsqu'il est en France, et en clandestin lorsqu'il est en Algérie. _________________ En cours de lecture : Le Mythe de Sisyphe, d'Albert Camus
Inscrit le: 19 Mar 2007 Messages: 1489 Localisation: Paris
Posté le: Dim Nov 08, 2015 6:38 pm Sujet du message:
theyoubot a écrit:
Rares sont les règles d'écriture qui ne tolèrent pas d'exceptions. Le fait qu'il existe des contre exemple n'invalide pas une règle. Quand au fait qu'ils abondent, c'est contestable. Pour chaque contre-exemple que tu pourras citer, je pourrai citer 1000 exemples. La fiction se nourrit essentiellement de misère humaine. Regarde les 50 derniers romans que tu as lus.
Je conteste à ton avis le statut de règle. J'en reste à mon idée : il s'agit d'une facilité d'écriture très répandue, c'est tout. Mais il existe nombre de livres, y compris des romans, où des gens heureux sont parmi les personnages principaux. Une histoire de voyage, de découverte scientifique, d'exploration, ou même un récit du quotidien, peuvent montrer des personnages heureux au départ et occupés à s'épanouir dans ce qu'ils font par la suite, sans malheur, sans violence, et sans que cela nuise à l'intérêt du résultat.
La vie peut être passionnante quand on est heureux. Ceux qui essaient de faire croire le contraire sont probablement jaloux, ou travaillent pour des journaux à sensation.
Bon, et on s'éloigne de ce que disait SF_dévore sur cette autre facilité d'écriture qu'est le pessimisme complaisant de pas mal d'écrivains de SF pondant des fictions supposées d'anticipation sérieuse et qui sont en réalité un tissu de pleurs esthétisantes sur l'inéluctable misère du monde.
Facilité que tout cela. C'est si aisé de déplorer ! Plus facile que de se remonter les manches, de se triturer les méninges et de se demander comment les choses pourraient aller mieux. Parce que s'il n'y avait pas des choses qui s'améliorent au fil du temps, si tout allait réellement vers le pire comme ces supposés prophètes de l'apocalypse s'enrichissent à nous le conter, l'humanité aurait déjà disparu*.
(* Réplique du type "Ah mais l'humanité disparaîtra bientôt" attendue dans 4, 3, 2...)
Posté le: Dim Nov 08, 2015 10:38 pm Sujet du message:
Tybalt a écrit:
il existe nombre de livres, y compris des romans, où des gens heureux sont parmi les personnages principaux. Une histoire de voyage, de découverte scientifique, d'exploration, ou même un récit du quotidien, peuvent montrer des personnages heureux au départ et occupés à s'épanouir dans ce qu'ils font par la suite, sans malheur, sans violence, et sans que cela nuise à l'intérêt du résultat
La vie peut être passionnante quand on est heureux. Ceux qui essaient de faire croire le contraire sont probablement jaloux, ou travaillent pour des journaux à sensation.
Ici, il n'est pas question du monde réel, mais de fiction. Des tas de choses passionnantes à vivre ne font pas de bonnes scènes de romans. Mais ce n'est pas un hasard si, dans une discussion sur une fiction, tu mentionnes une chose vraie dans le monde réel. La confusion entre fiction et monde réel est fréquente. Pas mal de gens prêtent à leurs romans favoris un discours significatif sur l'état du monde ou sur notre société. Voir ci-dessous.
Tybalt a écrit:
cette autre facilité d'écriture qu'est le pessimisme complaisant de pas mal d'écrivains de SF pondant des fictions supposées d'anticipation sérieuse et qui sont en réalité un tissu de pleurs esthétisantes sur l'inéluctable misère du monde. Facilité que tout cela. C'est si aisé de déplorer !
Plus facile que de se remonter les manches, de se triturer les méninges et de se demander comment les choses pourraient aller mieux. Parce que s'il n'y avait pas des choses qui s'améliorent au fil du temps, si tout allait réellement vers le pire comme ces supposés prophètes de l'apocalypse s'enrichissent à nous le conter, l'humanité aurait déjà disparu.
Je ne crois pas et je n'ai jamais cru que les romans contiennent une once de vérité. C'est pourquoi j'approuve totalement le premier paragraphe et désapprouve totalement le second.
Le pessimisme de certains genres littéraires à certaines époques n'était qu'une mode. Il ne contenait aucune vérité sur notre monde. C'était juste un angle marketing, à une époque où le marché était propice à ce ton et à ce style de récits.
À l'inverse, même si j'adore les romans où on se retrousse les manches pour lutter contre les effets dévastateurs d'une crise politique/énergétique/environnementale etc., je ne prête à l'auteur aucune profondeur de vue. Contrairement aux personnages qu'il peut créer, un écrivain n'est pas un expert en économie ni dans aucun autre domaine. 99% des innovations techniques ou sociales que les romanciers ont imaginé en relation avec notre époque se sont avérées être un tissu d'absurdités au bout de deux décennies. Ça n'est pas gênant. On ne demande pas à la fiction d'être vraie. On lui demande d'être cohérente avec ses prémisses et distrayante. Attaquer/défendre une fiction parce qu'elle est pessimiste/optimiste, c'est comme critiquer Le flic de Beverly Hills parce que le véritable commissariat de Beverly Hills n'est pas du tout agencé comme ça.
Au fil des ans, j'ai déjà eu cette discussion un peu trop souvent, ici et là. J'ai fini par comprendre que toutes les formes d'art (littérature, cinéma, art contemporain) ont parmi leurs fans un groupe de personnes qui veulent à toute force y insérer du signifiant. Cela ne leur suffit qu'une oeuvre sache les émouvoir, ces fans veulent en plus qu'elle véhicule en sous-texte une information pertinente sur notre réalité.
Inscrit le: 04 Avr 2005 Messages: 6314 Localisation: Sud
Posté le: Lun Nov 09, 2015 8:13 pm Sujet du message:
Merci pour ta correction, Turb, qui m'invite visiblement à juste titre à avoir davantage de respect pour la personne de l'auteur. _________________ Même le soleil se couche.
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