Posté le: Sam Avr 09, 2016 11:14 pm Sujet du message: Que deviennent les livres invendus ?
Je pose la question pour le cas de la France (mais n’hésitez pas à répondre pour d’autres pays) parce que je viens de découvrir, avec encore un livre acheté sur Internet et décrit comme « neuf », la pratique du remainder mark, que l’on pourrait traduire par « marque de liquidation ». Aux États-Unis, quand on liquide un stock, on vend les livres pour une fraction de leur prix (j’ai entendu parler de division par 4, mais je suppose que c’est libre) et, histoire d’éviter, par exemple, que des petits malins ne rapportent un livre pour se le faire « rembourser » en empochant la différence, on pose une marque, généralement un trait de feutre ou un tampon. En voici quelques exemples. Évidemment, un livre porteur d’une telle marque a beaucoup moins de valeur à la revente, même s’il ne semble pas y avoir de référence officielle pour la décote.
Posté le: Dim Avr 10, 2016 7:08 pm Sujet du message:
Bah en France, soit les bouquins sont envoyé au pilon, soit ils finissent chez un dé-stockeur, soit ils font l'objet de "promotions" spéciales sous forme de prix cassés par des sociétés spécialisées (qui sont différentes des dé-stockeurs qui rachètent souvent des lots lors de liquidation ou de saisie à la douane).
Pour ces "promotions", les invendus sont racheté par lot à vil prix, et revendu ensuite à moins de 50% de leur valeur initiales, souvent dans le circuit de la grande distribution. Tout le monde a certainement déjà vu ces présentoirs en carton débordant de livres de toute sortes mais étrangement, il y a rarement des romans ou de grandes maisons d'édition de représentées... et pour être honnête, ce sont souvent des nanards ou des biographies de "star" has been ou d'hommes politiques.
Il n'y a pas de "marque" spéciale dessus, ces bouquins n'étant plus sur les étalages officiels ni dans les catalogues, les gens ne peuvent pas s'amuser à les ramener en librairie pour se faire rembourser plus cher (et en plus, pour un remboursement, il faut produire un ticket de caisse avec le prix d'origine, faudrait être crétin pour tenter sans ça...)
Certains livres se retrouvent parfois dans des ventes privées, souvent proposées directement par la maison d'édition (ça peut être très intéressant pour les "beaux livres" surtout).
Ceci dit, je trouve quand même un peu étrange ton obsession pour la "valeur" des livres d'occasion, la plupart de tes interventions portant sur ça, et sur ce qui se passe à ce sujet aux U.S.A. _________________ On ne voit bien qu'avec le coeur, l'essentiel est invisible pour les yeux Faites que le rêve dévore votre vie afin que la vie ne dévore pas votre rêve.
Posté le: Dim Avr 10, 2016 9:58 pm Sujet du message:
Toonnette a écrit:
Ceci dit, je trouve quand même un peu étrange ton obsession pour la "valeur" des livres d'occasion, la plupart de tes interventions portant sur ça, et sur ce qui se passe à ce sujet aux U.S.A.
Je suis intervenu dans 13 discussions, dont 2 sur ce sujet. J’ai donc comme un léger doute sur ta définition de « la plupart ».
Quant à la raison de cette « obsession », elle est simple : maintenant que j’ai une situation plus stable qu’avant, et plus d’argent, je me constitue une bibliothèque avec des livres qui correspondent à mes préférences. De nombreux auteurs parmi mes favoris sont anglophones, et j’achète leurs livres en version originale, ce qui me conduit vers des sites comme le market place d’Amazon, Abebooks, et d’autres. Et je découvre des pratiques fort peu reluisantes, ce qui m’amène à partager mes expériences, histoire, si possible, d’éviter à d’autres aussi naïfs que moi, si ça existe, de vivre les mêmes.
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