Happy Clover - Tatsuyama

[Soleil*]

Dans la Forêt du Croissant de Lune, la joyeuse Clover est la seule petite lapine de son âge. Il y a bien ses amis, le fidèle Gabi et Scoot l'intello, mais aucune fille. C'est pourquoi Clover est si contente quand la famille de Mellow s'installe à proximité : Qu'importe qu'elle ait les oreilles tombantes, ce sera une amie formidable !

Happy Clover est un titre de la collection kawaï de l'éditeur nobi nobi !, et c'est certes un manga kawaï à souhaits ! Les petites animaux sont très très mignons et feront craquer au premier coup d’œil toutes les petites filles.

On y découvre les aventures quotidiennes d'une petite lapine et de ses amis. Chacun a son caractère, la fougue de l'intrépide Clover tempérée par la douceur et la gentillesse de son amie Mellow, par exemple. Des personnages secondaires agrémentent également le récit : le vieil hibou maître d'école, le rusé renard et son acolyte écureuil qui aiment faire des farces, l'écureuil volant qui habite au dessus de chez Clover...

La vie dans la forêt est paisible, mais pas monotone pour autant. Chaque chapitre se concentre sur une petite tranche de vie, explorant le quotidien des personnages en mettant en avant de petits événements sans forcément grande importance. On y découvre l'amitié qui unit les jeunes animaux mais aussi une belle palette d'autres émotions, comme la nostalgie de Buster, le lapin voyageur, qui parcourt le monde car sa forêt natale a été détruite.

Bref, c'est très joli, c'est très gentil, tout à fait adapté à un jeune public féminin (à partir de six ans) qui en redemandera.

Seul bémol : La surabondance de texte écrit trop petit. Il faut souvent écarquiller les yeux pour déchiffrer les dialogues ou commentaires, c'est un peu usant. Quant aux planches qui s'intercalent entre chaque chapitres pour explorer plus avant divers secrets des habitants de la forêt, j'ai été bien incapable de les lire entièrement, il aurait fallu un fort agrandissement pour pouvoir en profiter réellement.
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Il s’évanouit tout doucement à commencer par le bout de la queue,
et finissant par sa grimace qui demeura quelque temps après que le reste fut disparu.