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La Foire aux Vanités - Thackeray

 
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Le Coin des Lecteurs
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MessagePosté le: Dim Fév 19, 2006 6:50 pm    Sujet du message: La Foire aux Vanités - Thackeray Répondre en citant

Par DracosolisLa Foire aux Vanités de Thackeray
Becky Sharp une jeune femme déterminée, franchit un à un les échelons de la haute société anglaise sans trop se préoccupper des dégâts qu'elle cause autour d'elle...
une héroïne pleine de punch à qui on a attribué la "grand-maternité" de la Scarlett O'Hara d'autant en emporte le vent.
De l'humour, de l'ironie et de la méchanceté sous la plume très alerte et acerbe de William Makepeace Thackeray *Very Happy*
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whiterose



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MessagePosté le: Dim Sep 17, 2006 2:21 pm    Sujet du message: Répondre en citant

j'ai lu ce roman et il m'a bien plu , et ce malgré la longueur, ce que l'on peut reprocher c'est peut etre la froideur, mais bon, le roman est ironique et vise à se moquer de la société, donc on peut le comprendre
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Myrielle Marc



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MessagePosté le: Dim Sep 17, 2006 3:02 pm    Sujet du message: Répondre en citant

J'ai beaucoup aimé aussi, peut-être à cause de cette collection d'anti-héros. Le ton est à mi-chemin entre le malicieux et l'acerbe : les "méchants" ne sont pas si antipathiques que ça, et les "bons" ont souvent l'air niais.
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whiterose



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Messages: 29
Localisation: seine et marne

MessagePosté le: Mar Juil 03, 2007 2:09 pm    Sujet du message: Répondre en citant

En plus ce roman n'a pas réellement d'Héros, d'ailleurs il est sous titré "Roman Sans héros"
En effet, l'auteur ne cache pas les défauts des personnages, il y a toujours qui va les rendre méprisables.
Les bons en effet sont niais:
Amelia est aveugle, peu perspicace et parfois egoïste, Dobbin a l'etoffe d'un heros, mais il est trop maladroit et gauche pour l'etre.
Et Rebecca est peu etre denué d'humanité, son ame est souillé, mais elle est intelligente, perspicace et sait lire à travers les autres peronnages.
Il est vrai qu'elle rapelle Scarlettohara, et Amelia nous rapelle Mélanie
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carole



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MessagePosté le: Dim Oct 21, 2007 10:47 pm    Sujet du message: Répondre en citant

J'ai beaucoup aimé également ce roman, toute cette galerie de personnages auxquels on s'attache au fur et à mesure de l'histoire.
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Marquise
Marquise de Miaoucha


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MessagePosté le: Ven Mai 21, 2010 4:12 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Je viens de terminer ce gros pavé, et j'en suis bien désolée ! J'ai vraiment passé de très bons moments en compagnie de Rebecca et d'Amélia, et de Thackeray aussi.
J'ai beaucoup aimé le style de l'auteur, qui interpelle le lecteur, ironique et acide à souhait.
Tous les personnages sont bien vivants, réels, méchants, fourbes ou trop gentils. Toute la palette des sentiments est dépeinte, toutes les vanités sont étalées, comme dans une Foire. D'ailleurs, l'auteur explique très bien tout le long de son roman pourquoi il l'a appelé ainsi.
Un classique assez surprenant et qui mérite vraiment le détour !

Pour le plaisir je vous cite la toute dernière phrase :
Citation:
Adieu, adieu, ami lecteur ; rentre maintenant dans la vie réelle où tu verras se dérouler sous tes yeux l'histoire que je viens de te raconter.

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carabas
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MessagePosté le: Mer Juil 27, 2011 5:39 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Bien aimé ce livre, qui est dans la mouvance des romans du XIXe siècle.
On a des personnages assez stéréotypés : la jeune fille manipulatrice qui prend sa revanche sur la vie, la jeune oie blanche, l'aristocrate débauchés, le pasteur rigide, les médisances féminines...
Becky (notre ambitieuse manipulatrice) comprend dans quel monde elle vit dés le premier coup d'oeil et entend en tirer parti. C'est pour ça qu'on ne lui en veut pas : si le monde était moins vain, elle ne pourrait pas tirer son épingle du jeu, donc elle aurait tort de ne pas en profiter. Et puis, c'est un peu le seul personnage intelligent du livre, à part Dobbin... La Foire aux vanités est donc un roman dynamique, faisant la satire de la société victorienne à travers une belle galerie de portraits. C'est agréable à lire.

Attention quand même : je pense qu'il plaira plus aux amateurs de Jane Austen... qu'aux autres.
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Marquise
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MessagePosté le: Jeu Juil 28, 2011 10:13 am    Sujet du message: Répondre en citant

carabas a écrit:
Attention quand même : je pense qu'il plaira plus aux amateurs de Jane Austen... qu'aux autres.

Bien vu !! *Mr. Green*
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carabas
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MessagePosté le: Sam Aoû 13, 2011 9:58 am    Sujet du message: Répondre en citant

Et ça passe mieux avec une tasse de thé et des meringues (quoique je préfère les scones). *Smile*
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Marquise
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MessagePosté le: Sam Aoû 13, 2011 8:24 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Moi, j'aime pô le thé ! (comme dirait le Schtroumpf grognon) mais j'adôôre les meringues !!
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carabas
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MessagePosté le: Dim Aoû 14, 2011 1:05 am    Sujet du message: Répondre en citant

Eh bien on s'entendrait bien : je bois le thé et tu t'occupes des meringues.

Mais je croyais avoir lu que tu aimais le thé. Ou du moins, tu comparais J. Austen à une tasse de thé accompagnée de meringues. C'est pour cela que je reprenais l'image...
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Marquise
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MessagePosté le: Dim Aoû 14, 2011 10:54 am    Sujet du message: Répondre en citant

Tu as raison, Carabas, j'aime bien utiliser cette image (le thé + la meringue) mais en fait je préfère le café. Mais on associe rarement la meringue au café, et le thé, ça fait plus "so british !"
Alors Ok, on se fait un petit "tea-time", avec thé, café et meringues faites maison ! Et on parlera de Jane, Rebecca, Amelia, Emma, Elisabeth, Willoughby et compagnie !
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Lisbeï



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MessagePosté le: Dim Aoû 14, 2011 3:05 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Du bon, vrai, thé ??? Vous m'invitez ? Je vous laisse les meringues !
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Marquise
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MessagePosté le: Dim Aoû 14, 2011 5:15 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Bien sûr, du vrai !! On t'attend !
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Lisbeï



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MessagePosté le: Lun Aoû 15, 2011 7:54 am    Sujet du message: Répondre en citant

Marchiiii. Je dois aller à la médiathèque prochainement, je vais essayer de l'y trouver ;-).
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Tomcat



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MessagePosté le: Jeu Avr 25, 2013 2:45 pm    Sujet du message: Répondre en citant

J'ai beaucoup aimé ce livre: une galerie de portraits savoureux sans concessions.
British certes mais assez universel. peut-être dommage de le réduire à des lecteurs de Jane Austen (pour qui j'ai le plus grand respect!). A mon avis, un "pavé" à découvrir.
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Poniel



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MessagePosté le: Ven Avr 26, 2013 7:15 pm    Sujet du message: Répondre en citant

J'ai lu ce livre il y a quelques années maintenant et mes souvenirs sont un peu flous... Mais je sais que je l'avais beaucoup aimé et que j'avais été triste de le refermer, même si c'est un pavé.
En plus je l'avais étudié en cours à la fac à l'époque, et notre prof connaissait tous les petits détails de l'histoire, c'était vraiment très intéressant.

Et petite précision : je ne suis pas une grande fan de Jane Austen ( ), même si j'ai déjà lu certains de ses ouvrages.
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Mon blog sur le livre jeunesse : http://lepetitmondedulivrejeunesse.over-blog.fr/
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Hoël
Pygmalion


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MessagePosté le: Sam Avr 27, 2013 2:03 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Une autre oeuvre à rapprocher de celle-ci , c'est Ambre de Kathleen Windsor , même jeune femme ambitieuse dévastant tout sur son passage , pas de héros non plus et des liens évidents avec Scarlet .
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carabas
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MessagePosté le: Sam Avr 27, 2013 2:30 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Et Ambre est un bien beau prénom, n'est-ce pas?
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Hoël
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MessagePosté le: Sam Avr 27, 2013 7:54 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Yes it is !

Sans blague , ça fait 5 générations que nous donnons des prénoms de personnages dans ma famille , je m'appelle Jean-Christophe à cause de Romain Rolland , ma mère Anne-Marie à cause de Gaspard ses montagnes , la sienne Juliette à cause de Shakespeare , la sienne Marie à cause de... je ne m'en souviens plus sur l'instant .

Mes mômes sont prénommés Corwin d'après Zélazny , Kézia d'après Kathleen Mansfield et Ambre d'après Kathleen Windsor , j'espère qu'ils poursuivront la tradition... et donc qu'ils liront !
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carabas
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MessagePosté le: Dim Déc 22, 2019 7:03 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Je remonte le topic pour signaler l'adaptation de ce superbe roman en série, diffusée actuellement par Arte.
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MessagePosté le: Lun Déc 23, 2019 5:25 pm    Sujet du message: Répondre en citant

carabas a écrit:
Je remonte le topic pour signaler l'adaptation de ce superbe roman en série, diffusée actuellement par Arte.


Oui, c'est très bien et très différent de l'adaptation cinématographique avec Reese Witherspoon et Gabriel Byrne.
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Lisbeï



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MessagePosté le: Lun Mai 04, 2020 9:21 am    Sujet du message: Répondre en citant

J'ai bien aimé l'adaptation télévisée. Du coup, ça me donne envie de lire le roman ;-D.
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Hoël
Pygmalion


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MessagePosté le: Lun Mai 04, 2020 3:54 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Je l'ai fait lire à ma chère maman le mois dernier, elle a adoré tout en trouvant que c'était beaucoup plus mordant que la série de la BBC, il ne faut pas hésiter à lire Barry Lindon, qui quoiqu'un cran en-deçà, vaut largement le détour pour ma Pomme (et c'est assez différent du film de Kubrick).
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Vassia



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MessagePosté le: Sam Juil 11, 2020 4:32 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Ouf je viens de finir de mettre au propre les notes que j'avais prises en écoutant ce livre *Embarassed*

Bon contrairement aux commentaires ci-dessus je n'ai pour ma part pas aimé ce livre dans lequel j'ai la nette impression qu'il ne se passe rien.

Cela dit j'ai vu qu'il avait été écrit avant Guerre et Paix de Tolstoï dont je le trouve assez proche.
Et si j'ai eu plus de tolérance pour Guerre et Paix (que je n'ai pas encore fini) et Barry Lyndon c'est très certainement parce que j'en avais un a priori positif grâce aux superbes adaptations cinématographiques que j'en avais vues (respectivement de King Vidor et Stanley Kubrick).

Alors bon sans rancune *Mr. Green*

J'essayerai d'en voir la série dont parlait Carabas, ou une autre adaptation.

Mon sentiment c'est que c'est une lecture feuilleton qui permet de passer le temps (d'ailleurs je crois bien que c'est précisément à cette fin qu'elle a été écrite et publiée en feuilleton dans un journal pendant des années), or moi je ne lis pas pour passer le temps *Mr. Green*

Passer le temps on compagnie d'un écrivain sachant faire de belles phrases cela dit *Smile*

J'en ai noté quelques tournures *Smile* :

[...] s’écria miss Pinkerton, comme si sa bouche eut laissé passer des majuscules, [...]
De la sévérité avec elle n’eut été qu’injustice.
Oui, je vous vois, [...], prendre votre crayon et écrire à la marge : Niaiseries, bavardages, etc., etc…
[...] ; un cœur sensible saura gré qu’on lui fasse grâce de ces détails.
Cette excellente créature rentra dans le jardin, vaincue par ses émotions ; [...]
Dire alors en Angleterre : « Longue vie à Bonaparte ! » était comme si l’on eût dit : « Longue vie à Lucifer ! »
Si la vengeance est une mauvaise pensée, elle est au moins naturelle, [...]
[...] ces personnes de l’un ou de l’autre sexe qui sont les victimes de tout le monde n’ont en général que ce qu’elles méritent.
Le monde est un miroir qui renvoie à chacun ses propres traits ; [...]
[...], il adressait ses injures à la foule insouciante de son génie, [...]
Mais l’esprit railleur de cette enfant était plus fort que la reconnaissance, [...]
[...]le soin de la chasse aux maris est généralement, par [...], départi par les jeunes filles à la sagesse de leurs mères, [...]
Tout lecteur d’un caractère sentimental, et nous n’en voulons que de ce genre, doit nous savoir gré du tableau qui couronne le dernier acte de notre petit drame.
Le sexe barbu est [...] aussi convaincu de ses avantages personnels que la plus grande coquette du monde.
Sa bouche était pleine, et sa face toute rouge exprimait les jouissances de la mastication.
[...] ; c’était un homme épais, un habitué de la Bourse, où l’on aime bien ces plaisanteries à bout portant.
[...] les nouvellistes ont le privilège de tout savoir, [...]
Pauvre chère âme, [...] toujours prête à faire du sentiment, [...]
[...] l’avenir maintenant n’est plus que doute et mystère.
Mais Rebecca était une jeune dame d’une résolution et d’un courage trop énergiques pour se permettre longtemps ces lamentations superflues sur un passé irrévocable.
Pourquoi remettre ce que l’on peut faire tout de suite ?
Personne n’en est encore à apprendre que, lorsqu’une femme a une volonté, elle trouve toujours moyen de l’accomplir.
Si l’on ne se mariait qu’avec poids et mesure, le monde serait bien vite dépeuplé.
[...] avec cette activité que l’amour seul peut donner : [...]
Dès qu’il s’agit de mariage, soit pour un refus, soit pour une demande, c’en est assez pour mettre en branle des légions de femmes, et donner du mouvement aux fibres nerveuses de chacune d’elles.
[...], en riait comme d’un caprice extravagant de vieillard.
Sa mère était une fille d’Opéra, une plancheuse, peut-être pis encore, [...]
C’est encore un bienfait du ciel que les femmes n’exercent pas leur pouvoir plus souvent, [...]
Je pose en principe qu’une femme, à moins d’être absolument bossue, peut épouser celui qu’elle préfère.
Les yeux de M. Sedley prirent une expression de malice difficile à rendre.
Il regarda Amélia, et Amélia, penchant la tête, rougit comme les jeunes personnes de dix-sept ans savent seules rougir, [...]
La destinée de cet homme est d’être la pâture d’une femme, [...]
[...], dit mistress Sedley dans un beau mouvement d’énergie.
On n’oublie jamais les présents reçus à la pension ni ceux qui les font.
[... , c’est le danger seul qui rend ce délassement plus agréable.
[...] qui, comme toutes les femmes [...], aimait à faire des mariages
Qui mieux qu’un enfant ressent l’injustice ?
[...],le vieux M. Sedley ressentait pour son fils quelque chose qui était fort voisin du mépris.
La foule souriait en voyant ce jeune officier, un peu gauche à porter tout cet attirail féminin ; [...]
[...],comme ils avaient eu de nombreuses occasions de se voir depuis quinze ans, leur tête-à-tête n’offrait rien de bien particulier ni de bien nouveau.
[...] avec un abandon où respirait le bonheur, [...]
[...] peut-être le plus désagréable des plaisirs que puisse se donner un célibataire.
[...]sur ce ton aigre et insipide particulier aux ivrognes de bonne compagnie.
Pauvres créatures innocentes et crédules !
[...] ; elle ne connaissait ces jouissances de l’amour-propre et de l’orgueil que pour en apprécier la privation.
Comme il parlait, miss Sharp sentit naître en elle un sentiment de défiance et de haine pour ce jeune officier, sans qu’il pût s’en douter le moins du monde.
Un nuage passa sur ses yeux et son cœur battit plus vite.
[...], je ne me fie pas à toutes ces gouvernantes qui ne sont ni chien ni loup.
[...], où la mort, sans doute attirée par la tristesse du lieu, semble avoir élu domicile à perpétuité.
[...] une gaine à couteau, tout écorchée, dont la forme attestait l’antiquité.
[...] ; je suis juste avant d’être généreux
[...]; et bientôt, du coin où elle reposait, s’éleva un ronflement comme il n’en peut sortir que d’une conscience irréprochable.
[...] avec la générosité de l’ivresse .
J’étais indignée de tant de lésinerie.
[...] ; mais les riches baronnets sont-ils tenus envers la grammaire au même respect que les pauvres gouvernantes ?
[...] : vraiment il était à peindre !
Elle a la prétention d’avoir été belle autrefois, et ses larmes sont intarissables sur sa beauté perdue ; [...]
Je vis du premier coup que cette femme n’était pas à craindre
[...],, on est tenu de dire la vérité autant qu’on la sait, [...]
[...] avec toute l’énergie que permet la politesse.
Elle restait comme un ustensile dans la maison de son mari, [...]
[...] un heureux ménage dans une ferme florissante avec de jolis marmots, le tout assaisonné d’une honnête portion de peines et de plaisirs, d’espérances et de luttes.
[...] ; il serait plutôt mort de faim que de dîner sans cravate blanche.
Si la lésinerie pouvait à elle seule faire la fortune d’un homme, sir Pitt Crawley aurait été l’homme le plus riche de la terre.
Qu’est-ce que l’argent en comparaison de nos âmes ?
Quel admirable élément de paix et de concorde que l’argent !
Le capitaine a un mépris filial pour son père ; [...]
Ce gredin a tous les vices, excepté l’hypocrisie, que son frère a prise pour sa part.
Mais il réussira ; c’est un si délicieux mauvais sujet !
« Oh ! les étoiles ! les belles étoiles ! disait miss Rebecca en levant au ciel ses yeux verts et brillants. Il me semble que je ne tiens plus à la terre lorsque je les contemple.
Je suis donc tenté de croire que les dédains de son sexe sont souvent le plus bel éloge pour la femme qui en est l’objet.
[...] un rire maladroit et contraint [...]
[...] détournait la conversation, comme un homme qui a un grand usage du monde, sur quelque lieu commun d’un intérêt général, [...]
Il faut du soin pour pénétrer ces douces et tendres âmes, semblables à ces fleurs parfumées qui s’épanouissent dans l’ombre et la solitude, tandis que vous avez les yeux crevés par d’autres grandes fleurs aussi larges que des bassinoires de cuivre et qui ont la prétention de détrôner le soleil.
[...], une existence paisible et peu romanesque
Ainsi le veulent et la nature et l’essence de certaines femmes ; les unes sont faites pour dominer, les autres pour aimer.
[...] avec toute l’insensibilité de l’égoïsme.
[...], et jeter un chaste regard sur ce lit où repose la fidélité, la beauté, l’innocence.
Elle avait une orthographe douteuse, et elle prenait de fréquentes licences avec la prosodie.
[...], j’envoie au diable l’art poétique, et prie la peste d’étouffer le dernier pédant !
[...]après ce qu’il fallait tout juste d’hésitation.
Un Français a dit, [...], qu’il y avait deux contractants dans un marché d’amour : une personne qui aime et une autre qui se laisse aimer.
Il frisait le mauvais sujet
[...] les jeunes filles aiment encore mieux les mauvais sujets que les garçons trop engourdis.
[...], une correspondance télégraphique s’était établie, à l’aide de leurs yeux, entre les trois autres dames, [...]
À force d’avoir des pressentiments, on finit toujours par en avoir de vrais.
C’est bien, c’est bien ; les jeunes gens sont des jeunes gens.
Mes guinées valent bien celles des autres, [...]
[...], il y a toujours quelque chose à gagner dans la bonne société.
[...] les malades ont des lubies ; [...]
Les personnes au cœur sensible pourront seules se faire une idée des émotions larmoyantes de ce tempérament sentimental et du caractère touchant de cette entrevue.
Les fatigues et l’ennui qui sont le partage d’une garde-malade ne pouvaient lasser son dévouement à toute épreuve.
La flèche empennée de l’amour avait traversé son épaisse enveloppe.
[...]avec cette impétuosité qui caractérise les affections de la jeunesse.
J’admire fort cette admiration que le beau monde tient toujours au service d’une classe inférieure.
[...] le sang-froid lui manquait pour couper court à cette piquante conversation.
Eh bien ! entre nous, mon amour pour lui ne m’a pas fait maigrir.
Ce n’est pas votre faute si vous avez un grandpapa.
Avec la pénétration féminine, que l’amour rend encore plus subtile, [...]
[...] échanger leurs secrets et tramer quelqu’une de ces petites conspirations qui sont tout le bonheur de la vie féminine.
Telle était dès longtemps l’unique consolation de cette âme faible et abandonnée.
La matière chez elle avait longtemps survécu à l’esprit.
Qu’y a-t-il en effet de plus beau qu’une image de l’Amour à genoux devant la Beauté ?
Au diable la générosité !
[...], elle le regardait en face avec une expression de tendresse et de confiance.
[...], pleine d’admiration pour cette simple, tendre, affectueuse et incompréhensible créature.
[...]Pourquoi remettre ce qu’on peut faire tout de suite ?
[...], avait agi comme on devait s’y attendre de la part d’un homme de son tempérament.
C’est ce que j’appelle une amitié utile, [...]
Avec un peu de cervelle dans cette tête-là, pensa-t-elle, j’en aurais fait quelque chose.
Une femme, [...], ne peut être bonne si elle n’est hypocrite.
On voit tous les jours des femmes couvrir avec habileté les sottises d’un mari imbécile, ou apaiser les transports d’un furibond.
Une bonne ménagère commencera toujours par être une excellente diplomate.
Pourquoi s’ouvrir à des âmes froides, insensibles, ou à des gens qui ne peuvent comprendre ?
[...] : elle cacha ce paquet de lettres dans son sein, comme on voit une mère éplorée y cacher son enfant mort.
Ne dites jamais tout ce que vous éprouvez, et mieux encore n’éprouvez jamais grand’chose.
[...] n’ayez jamais de ces sentiments qui puissent devenir pour vous une source de chagrin.
Mais les hommes ne bavardent pas de cette façon, Anne ; il n’y a que des femmes pour s’ameuter de la sorte, pour confondre ainsi leurs hurlements et leurs clabaudages.
Il y avait chez lui un luxe d’émotion peut-être excessif pour un homme.
[...] ces petits soins et promesses qui coûtent si peu et sont cependant d’une si grande influence sur la personne qui en est l’objet.
Ayez des louanges pour tout le monde, c’est un conseil à ceux qui débutent dans la vie.
La meilleure encre serait celle qui s’effacerait au bout d’un ou deux jours et laisserait le papier net et blanc, de manière à ce qu’il pût encore servir à écrire comme la première fois.
Rien de plus triste que ce mystère, ces soucis, ces démarches où en est réduit tout homme ruiné, [...]
Il s’arrêta, réfléchissant à l’excès de son hypocrisie.
Dobbin se sentait vivement ému à la vue de ce vieux et excellent ami, égaré par le malheur et se livrant à des colères inutiles.
Ses boucles d’oreille ressemblaient à des lustres, [...]
Cette objection jeta quelque incertitude dans l’esprit du vieillard ; mais, dominé par son entêtement naturel, il répondit : [...]
Il était parvenu toutefois à réprimer la pétulance de sa mauvaise humeur.
[...], il répondit au regard menaçant du vieillard par un coup d’œil où se peignaient si bien la résolution et le défi, [...]
[...] ce galimatias d’absurdités sentimentales, [...]
Par une matinée maussade et pleureuse de la fin d’avril, [...]
L’impatience de son esprit se faisait jour dans ses moindres gestes et le portait à ces déplorables distractions qui sont le suprême recours d’un esprit en proie à toutes les anxiétés de l’attente.
[...] en l’honneur de toutes les servantes qu’il jugeait dignes de ses regards meurtriers.
Quelle femme a jamais été fâchée de voir entrer un peu de roman dans un mariage ?
[...],la rappela fort à propos à un sentiment plus net de la réalité [...]
Les femmes, [...], ont toujours le pardon trop facile.
La tendresse des femmes les rend toujours trop confiantes, [...]
[...] un secret que leur discrétion féminine ne pouvait leur permettre de porter bien loin.
Pour une nuance de peau un peu plus ou un peu moins claire, faut-il donc faire le dégoûté ?
[...], dont la colère et la surprise, s’éveillant à cette pensée subite, firent pressentir les plus terribles éclats.
[...] charmé de trouver un prétexte pour se mettre en colère.
Croyez-vous donc qu’il ne puisse avoir ses faveurs à meilleur marché ?
[...], et Osborne retomba sur son fauteuil en jetant autour de lui un regard furieux et sauvage.
[...] l’expression sombre et triste de sa figure fit régner un morne silence parmi les convives.
[...]elle se lassa bien vite de cette monotonie du succès.
N’avait-il pas placé tout son orgueil dans son fils ?
Que reste-t-il souvent de ces sourires menteurs, de tout ce fard sentimental ?
[...], qui connaissait la puissance de la bonne chère et du bon vin sur l’âme humaine, [...]
Rebecca, supérieure à toutes les autres faiblesses de son sexe, n’avait pas su s’affranchir de ces inspirations jalouses qui sont un élément de la nature féminine, [...]
Et ses yeux brillants s’élançaient dans les ténèbres et plongeaient dans la nuit comme s’ils avaient pu en percer les voiles.
[...] sa femme, toujours en défiance de quelque malheur, s’imagina que pour le moins toutes les calamités de la terre venaient de fondre sur eux.
[...] ; mes inquiétudes sont pour vous, non pour moi.
Le silence seul vint à l’aide de sa confusion.
[...] un homme comme lui ne pouvait pas moins faire
Qui ne connaît la jalousie féminine ?
En toute circonstance, cette digne mais impérieuse matrone voulait pousser trop loin ses avantages et abusait sans pitié de ses succès.
[...], de vénérables matrones qui ont besoin des brouillards de novembre et des clartés vacillantes du lustre pour produire leurs charmes douteux et leurs appas fardés, [...]
[...], il est des cœurs pour lesquels le souvenir d’un bienfait est éternel !
Mistress Crawley tira grand parti de son mouchoir pour les effets dramatiques ; [...]
Après cette petite pantomime, elle vint reprendre sa place à table, et mangea de très-bon appétit pour une femme émue.
[...] ; il est possible que j’aie été un imbécile, [...] ; mais ce n’est pas à vous de me dire cela.
Les larmes dans toutes occasions, soit tristes, soit joyeuses ne sont-elles pas la suprême ressource des femmes ?
Toutes les mères sont les mêmes.
Les bonnes mères se remarient à la noce de leurs filles ; [...]
[...] on ne connaît bien l’amour maternel que lorsqu’on est passé à l’état de grand’mère.
[...] payant les soins affectueux de ses parents, sinon par l’ingratitude, du moins par une froide indifférence, tandis qu’elle réservait toute la chaleur de son cœur et de son âme pour réchauffer une espérance dont un jour, peut-être, elle aurait à reconnaître les illusions.
[...], et, en cherchant à répandre le bonheur autour d’elle, se sentit elle-même plus heureuse.
[...] cette douce et tendre créature acceptait sans contrôle les impressions de ceux qui l’environnaient.
[...] ces prétentions à l’arrogance ne rencontrèrent chez le notaire que froideur et indifférence, ce qui les rendit encore plus ridicules.
[...] il se retira comme pour cacher les remords de sa conscience dans son cabinet le plus reculé.
Ses manières simples et naturelles, son air bienveillant et modeste lui gagnèrent tous les cœurs honnêtes.
[...] ; la cire n’avait point été ménagée, et l’écriture très-large et très-lâche accusait une main féminine.
Milord Steyne trouvait une satisfaction sans égale toutes les fois qu’il pouvait trouver l’occasion de torturer ainsi sa femme et sa fille.
Tel était l’effet de la pauvreté sur le caractère de cette femme autrefois si douce et si égale dans son humeur.
Le chirurgien-major, le vieux Cutler, risqua deux ou trois plaisanteries qui sentent trop l’anatomie pour trouver place ici.
Jos alla tout droit à l’hôtel, le cœur encore mal à sa place ; [...]
La Belgique n’est pas du reste, par elle-même, fort belliqueuse, car son histoire atteste, depuis des siècles, qu’elle se contente de fournir un champ de bataille aux autres nations.
Son courage était monté à un diapason des plus élevés et devait beaucoup aux fumées bachiques.
[...] ; vite, monsieur, versez-moi de la bière.
Sa conversation se distinguait par le pittoresque et l’imprévu.
[...]la variété prévenait le dégoût ; [...]
Dans cette course au plaisir, on avait mis de côté cette froide étiquette, cette impertinence polie qui est assez souvent le caractère distinctif des grands seigneurs dans les murs de leur hôtel [...]
[...] sa bouche n’était pas assez grande pour parler de la comtesse [...]
Le vieux Bareacres était trop peu fier et beaucoup trop affamé pour ne pas aller dîner partout.
[...]réfléchissant à cette invitation faite et acceptée avec la même étourderie.
[...] le torse cambré quoique décrépit [...]
[...] mais tout passe, les mollets comme la gloire du monde.
Dobbin ne trouvant aucun plaisir aux ridicules tirades de mistress O’Dowd, s’était écarté du reste de la bande, ayant peine à contenir son hilarité. Enfin, lorsqu’il fut à une distance convenable, il lui donna un libre cours, à la grande surprise des passants.
[...] une attention imperturbable, que la grosse mère s’empressa d’attribuer à la puissance de ses charmes vainqueurs.
[...] pour former un bon général, il n’y a rien de tel que les jungles.
[...] fort aimable avec son mari dans le tête-à-tête, mais encore plus amoureuse de lui en public.
Son conseil eut le sort qu’ils avaient tous d'ordinaire.
[...] toutes les femmes sont jalouses, plus ou moins.
[...] sans qu’il se reprochât à lui-même cette indifférence coupable.
Pendant tout le reste du combat, le bras gauche de Figs fit un terrible ravage.
[...] au lieu de fatiguer son mari par des plaintes jalouses, se résignait à être malheureuse et à verser des larmes dans le silence et l’abandon, [...]
[...] les loges resplendissaient de ces merveilleuses toilettes qui portèrent à un si haut degré la réputation des femmes anglaises.
Les femmes, les femmes seules excellent à faire de si cruelles blessures [...]
Il est vraiment curieux, [...], de voir à quels pièges grossiers se laisse prendre un homme aveuglé par l’amour du jeu.
[...] un billet doux s’y cachait comme un serpent parmi les fleurs.
Il apostrophait tous ceux qui l’entouraient, riait tout haut et se livrait aux saillies d’une folle gaieté.
Les devoirs de mari n’allaient ni à son caractère ni à ses goûts.
Elle voulait lui épargner même les remords des insomnies qu’il lui causait [...]
[...] sentit que c’était le moment d’agir et non de se coucher.
À ces mots, Pauline fut prise d’une crise nerveuse, et remplit la maison de ses cris et de ses sanglots.
Sur le point de faire naufrage [...], elle avait puisé dans ce livre une énergie et une force nouvelles.
Bien persuadée de l’inutilité des regrets, qui n’ont pour résultat que de nous rendre plus malheureux, Rebecca jugea à propos de se dispenser de ces émotions aussi superflues que fatigantes.
Elle supporta le départ de son mari avec l’héroïsme d’une fille de Sparte.
Rebecca, [...], avait sagement résolu de ne point se livrer à propos de cette séparation aux écarts d’une sensiblerie stérile et superflue.
Elle saisit avec empressement cette occasion de lui exprimer avec toute la vivacité de la reconnaissance la chaleur de ses sentiments
Sa grosse figure pâle et effarée trahissait assez le secret de son âme.
[...] dont les paroles confuses trahissaient le trouble des idées [...]
[...] vous chercheriez en vain à m’effrayer, vociféra le héros, en allongeant sa tête entre les deux draps de son lit.
Il rougissait presque de cette faiblesse de cœur, de ce mouvement de tendresse.
Ce reproche, hélas ! il n’avait eu, jusqu’ici, que trop rarement à se l’adresser.
[...] c’était elle qui veillait au confortable de sa vie [...]
[...] elles pleurèrent ensemble, et leur douleur s’adoucit dans cette communauté de peines.
[...] je viens chercher auprès de vous refuge et consolation.
[...] les hommes les plus sages ne se sont-ils pas toujours laissé prendre aux cajoleries des femmes ?
Pour la première fois de sa vie, cette âme confiante et sincère refusait d’ajouter foi à une démonstration affectueuse et bienveillante.
[...] dit-elle avec une froideur pleine de dignité.
Qui êtes-vous donc pour porter la discorde où Dieu a mis l’union [...] ?
Honte à vous, amie trompeuse et épouse infidèle !
[...] et vous semblez, au contraire, n’avoir rien eu de plus pressé que de corrompre mon bonheur.
Elle avait le sentiment de sa faiblesse ; [...]
Des craintes, des prières et des vœux, tel est le triste lot des femmes dans la guerre.
Bruxelles présentait alors des scènes de tumulte et d’effroi dont notre plume ne peut donner qu’une idée affaiblie.
Sous l’influence de la peur, cette masse pesante aurait trouvé des ailes.
[...], il trouvait les esprits agités comme lui par la crainte et la curiosité.
Mais à quoi la nécessité ne peut-elle nous réduire ?
[...] avec toute la recherche et l’élégance qu’exigeait la solennité du jour.
[...] chacun s’efforçait à l’envi de lui témoigner par nombre de cadeaux et de messages affectueux l’énergie d’une tendresse inaltérable.
Qui pouvait jurer que l’odieuse créature qu’il appelait sa femme ne finirait pas par rentrer un jour en faveur ?
[...] le forçait d’aller chercher au dehors l’oubli de ses soucis domestiques.
Son nom était toujours accueilli par un murmure réprobateur dans le cercle de la douairière.
C’était une demoiselle d’un esprit mûr et rassis qui avait jeté bien loin toute idée de mariage.
[...] avec ce superbe dédain que toute femme qui se retire sur les hauteurs de l’intelligence dispense toujours avec usure à ceux qu’elle voit au-dessous d’elle.
Qui pourrait dire les joies mystérieuses de cette âme méditative et sensible ?
[...], cette tentative n’était que le suprême effort du désespoir.
[...] ; c’est la race qui fait tout ; [...]
Passez-moi donc le porto, Bowls, mon vieux, que je dise un mot à cette bouteille.
[...] ; il n’y a rien de tel que le sang, monsieur, chez les chevaux, les chiens et les hommes.
[...] de gros yeux qui nageaient dans leurs orbites, [...]
En fils soumis, James mettait un frein à ses désirs et prenait son dédommagement soit en cassis, soit en genièvre ; [...]
[...] ; et après avoir traversé la pièce d’un pas chancelant, lui adressa, sur le seuil de la porte, le sourire le plus agréable qu’un ivrogne trouve à sa disposition.
Sa solitude semblait devoir au moins suspendre le cours de ses bévues ; mais sur cette pente fatale, rien ne devait l’arrêter, [...]
[...] à Paris, comme on sait, il suffit d’un mari ridicule pour rendre une femme intéressante.
Mais il n’y avait rien à faire contre elle. N’avait-elle pas tous les hommes de son côté ?
[...], il ne voulait pas avouer ses regrets du trop rapide accomplissement de ses menaces.
L’âme de Dobbin ne pouvait contenir les transports de sa joie.
[...],dévouements admirables et aveugles, dont les femmes ont seules le secret.
[...], et les yeux d’Amélia brillèrent de tout l’éclat de l’orgueil maternel.
Un bonheur si opiniâtre finit, comme on devait le prévoir, par provoquer l’envie et les mauvais propos des vaincus.
Dans une certaine position, il est un objet aussi indispensable à une femme que sa voiture ou son bouquet, c’est une compagne.
[...] avec une contraction de mâchoire et une affreuse grimace qui était chez lui l’expression du rire, [...]
[...], et quand il voulait rire il mettait à découvert deux rangées de crocs qui donnaient un aspect farouche aux contractions de sa figure.
Aux yeux de son fils, elle était une créature surnaturelle, bien supérieure à son père, bien supérieure à toutes les autres personnes qui l’approchaient, et à laquelle il fallait offrir à une certaine distance ses adorations et son encens.
Le colonel rougissait devant sa femme de cette tendresse paternelle, la lui dissimulant autant qu’il le pouvait, et ne se livrant à ses transports qu’autant qu’il était tout seul avec son fils.
Elle poussait même les égards jusqu’à lui dissimuler le dédain qu’elle avait pour lui ; [...]
Mais la fortune ne revient jamais à ceux qu’elle a une fois brisés et renversés.
Mais mistress Sedley n’avait pas assez d’énergie pour savoir se créer des ressources dans le malheur, et restait inerte et sans mouvement sur les écueils où la tempête l’avait jetée.
La joie de sa vie était désormais dans l’amertume de ses regrets, dans les larmes qu’elle versait.
C’était une âme d’une délicatesse si exquise, d’une nature si élevée que le romancier, plein de respect pour les mystères de la conscience, s’arrête devant ces chastes et pures émotions qu’il ne veut point livrer à des regards indiscrets.
En grandissant il devenait irascible, impérieux comme tous les enfants gâtés par les femmes, [...]
[...] sa nature la portait à la patience et à la soumission, [...]
[...] cédant à une de ces impulsions involontaires dont il est toujours si difficile d’expliquer la cause,
Que ne ferait pas une mère pour le bien des chers objets de sa tendresse ?
[...]Tout dans le parc offrait à l’œil l’aspect de la ruine et de la désolation : [...]
La crainte d’apprendre que l’effroyable dame aux rubans était devenue sa belle-mère, ne lui laissait plus un jour de tranquillité.
[...] en désignant du doigt la coupable, dont l’air effaré témoignait assez des mauvaises intentions.
[...] ; mais ceux qui savent ce que vaut la charité de certaines femmes n’ignorent point qu’elles ne sont point pressées de pardonner, et que l’humiliation de leur ennemie est un véritable triomphe pour elles.
Qu’y a-t-il à comparer à la tendre sollicitude d’une garde-malade dont on paye les services ?
[...] ; et il prit cette attitude d’autorité familière aux portraits d’exposition.
[...],résolue à chercher de nouveau les chaînes de l’esclavage, mille fois moins lourdes à ses yeux que la liberté.
Briggs entremêla son récit de ces sanglots et de ces transports si communs aux natures molles et débiles, [...]
[...], la manière dont elle était entrée dans la vie par la porte dérobée ; [...]
Les deux nouveaux arrivés ne se tourmentèrent pas autrement de cette froideur affectée.
Les deux mères échangèrent en même temps un coup d’œil qui résumait tous les mystères de la tendresse maternelle, [...]
Lady Jane entrait là dans une voie de confidence qui est un sujet intarissable pour les jeunes mères de famille.
[...] ; elle appelait à son aide tout son arsenal de séductions.
[...] Pitt Crawley prenait les dispositions nécessaires pour la célébration des funérailles, afin qu’elles fussent en harmonie avec ses vues de grandeur et d’ambition ;
[...], pendant sa vie, le baronnet s’était fort peu préoccupé du soin de se faire regretter après sa mort.
[...], ces mouchoirs déployés pour essuyer des larmes qui ne couleront jamais, [...]
[...] la pierre qui couvre la tombe et où l’on ne grave jamais que des mensonges.
C’est ainsi que Becky se consolait des injustices du sort en établissant à sa manière la balance du bien et du mal.
Du reste, pour rendre justice à l’humanité, il faut avouer qu’elle est bien bête.
Ce qui nous préoccupe le plus, en effet, n’est point le regret d’avoir mal fait, mais la crainte d’être trouvé en faute et d’avoir à encourir ou la honte ou le châtiment.
Le vieil Osborne aurait consenti à épouser la femme de la plus basse extraction, pourvu qu’il pût ensuite faire passer sur elle ses colères ; [...]
[...] miss Osborne, dont la main et le cœur se trouvaient encore en disponibilité après plusieurs petites amourettes qui étaient restées en chemin.
[...] la figure resplendissante d’amour et de bonheur.
[...], son amour conservait toute la sève et la fraîcheur que gardent au cœur de l’homme les souvenirs d’enfance.
En vérité, était-ce bien la besogne d’un homme doué de raison que d’user sa vie à examiner des batteries de fusil et à faire prendre l’alignement à des espèces de bûches ?
En relisant ces lettres, si peu dignes de tant d’amour, elle s’abandonnait au cours de ses rêveries ; elle revivait dans le passé.
[...] on eût dit qu’elle fermait à dessein les yeux pour ne point voir tant d’amour.
Ces lettres étaient toutes empreintes d’une froideur qui ne laissait point de place à l’espérance.
[...] cette altière beauté songeait bien moins à s’assurer l’amour du major que ses adorations.
[...], la pauvre fille aimait à se bercer d’une illusion qui lui était chère.
[...], il trouva la lettre encore intacte de sa sœur, qui renfermait probablement son contingent ordinaire de reproches ; [...]
[...] cette chère sœur, qui, à une telle distance, trouvait encore le moyen de lui être parfaitement déplaisante.
Le petit George, votre filleul, est un charmant enfant, quoiqu’il ait de grandes dispositions à l’insolence et à l’entêtement.
Comment refuser une hospitalité offerte avec tant de franchise et par une aussi aimable petite créature.
[...] cette habileté dans les soins domestiques était assurément des plus précieuses chez une femme.
[...] quelque chose qui certainement est aussi précieux que l’argent, à savoir, le crédit.
[...] ; l’enfant avait eu la rougeole et la coqueluche, il ne lui en fallait pas davantage pour la dégoûter de la maternité.
Le terrible et sévère tribunal qui siège à la cuisine, et auquel rien n’échappe dans aucune maison, se trouvait en ce moment assemblé pour prononcer sur le compte de Rebecca.
[...], se faisaient de petits signes d’intelligence comme des gens qui savent à quoi s’en tenir, ou du moins qui croient le savoir.
C’est une bien terrible chose que cette inquisition exercée par les domestiques, par ce tribunal sans appel [...]
Il s’était persuadé qu’il entrait pour quelque chose dans le salut du royaume [...]
Ce fut pendant ce voyage que l’auteur de la présente histoire eut l’avantage de faire la connaissance de ses héros.
[...] si mon mari avait votre intelligence, comme il a votre nom, je suis sûre que j’aurais encore su me rendre digne de lui ; [...]
[...], dont les paroles sont soutenues par l’argument irrésistible du fouet.
[...] ; elle n’avait que dédain pour l’enfance et ceux qui aiment l’enfance.
[...] ; c’était chose nouvelle, et il n’en fallait pas plus pour lui plaire.
[...] il ne restait plus d’elle qu’une pauvre vieille édentée et chauve [...]
Il semblait avoir oublié le proverbe latin qui recommande de respecter l’innocence de la jeunesse, et se mit à débiter les histoires les plus égrillardes avec aussi peu de retenue que le plus mauvais sujet.
[...], en accommodant le tout avec le caquetage insignifiant qui a cours dans les salons du monde.
[...], c’étaient tous les jours de nouvelles histoires telles que les gens dans l’embarras en ont toujours à leur disposition.
Faible et sensible créature, tu n’es point faite pour le tumulte et les luttes de ce monde de vanités !
Amélia rentra ensuite dans sa chambre, et là s’abandonna au plus violent désespoir en présence de sa misère, dont elle concevait maintenant toute l’étendue.
[...], elle voua sa vie aux pratiques austères de la dévotion.
[...], le ciel n’envoie point tant de malheurs à qui n’a rien à se reprocher.
Plus la voiture approchait du palais, plus Becky prenait des airs majestueux, imposants, résolus ; ce fut au point que lady Jane ne put s’empêcher d’en sourire.
Ne rien savoir ou au plus ne savoir qu’à demi, tel est le rôle de presque tous les maris, tandis que celui des femmes est de leur cacher le plus qu’elles peuvent.
D’ailleurs comment montrer de la condescendance envers une femme à qui l’on doit environ quarante livres, et qui vous rappelle sans cesse vos dettes ?
Si cette perspective est déjà si pénible, que sera la réalité !
Quel cœur assez barbare aurait pu songer à séparer ces deux êtres ?
[...] ; les passions, les sentiments de sa jeunesse s’étaient refroidis aux glaces de l’âge.
Il supportait tout avec une résignation muette et digne de pitié.
Afin de ne rien perdre de sa dignité dans la joie du triomphe, il prit son journal suivant son habitude, mais sans rien lire de ce qu’il avait devant les yeux.
En présence de tant d’amour et de tant de douleur, le mieux est de laisser chacun à ses propres pensées.
Ah ! c’est quelque chose de bien merveilleux et de presque divin que ces trésors inépuisables de tendresse qu’ont les mères pour leurs enfants !
Au bout de deux jours, il avait toute la morgue des gens à écus.
L’expérience a démontré depuis longtemps que les plus heureux sont toujours les plus éloignés du soleil ; [...]
Tout en déplorant les fatales tendances d’un siècle égalitaire qui laissait arriver des personnes de toute condition dans les rangs supérieurs de la société, [...]
[...] montrer les uns pour les autres beaucoup de charité et de tolérance, c’est le seul moyen de rendre la vie supportable.
[...] avec cette innocence qui caractérise les vierges de théâtre ; [...]
Son mari était à ses yeux un esclave, ou au moins son très-humble serviteur ; [...]
[...] dans ces occasions la voix du colonel prenait une expression qui commandait l’obéissance.
[...] cette maison trop hospitalière, dont les portes s’ouvrent spontanément à bien des gens qui s’en passeraient volontiers.
Sa conversation bruyante, ses éclats de rire stridents avaient quelque chose d’étrange et de sinistre.
Cette vivacité de sentiments troublait un peu la pauvre petite lady Jane.
Il se mit à ricaner d’un rire étrange et sauvage.
Mais comment supposer que la vérité pût se trouver sur de pareilles lèvres ?
[...], les rues et les voitures étaient remplies de gens qui allaient chacun du côté où les appelait le plaisir.
Il méditait tranquillement sur les douceurs du lit en savourant sa grasse matinée.
En pareille circonstance, le mieux est ne point faire de bruit quand c’est possible…
Il était évident [...], qu’il avait demandé à la bouteille son courage et ses inspirations.
[...] sa bonne et joyeuse nature, toujours simple et sans ambition.
Une femme vertueuse est le plus beau présent que le ciel puisse faire à un mari.
Mais, monsieur, aux tortures physiques de mon noble ami, il s’enjoint de morales qui sont bien plus poignantes encore.
[...] dans les égarements de la jalousie un homme n’est plus maître de lui et [...] on doit en quelque sorte le considérer comme fou ; [...]
[...]l’un des premiers principes de l’éducation est d’apprendre à imposer sa volonté aux autres.
[...] Son caractère vif et enjoué pouvait l’entraîner parfois à des sorties satiriques et moqueuses, [...]
Son humeur vive, impérieuse et enjouée mettait en branle toute la maison.
La tante de George, [...], flétrie par cette existence d’ennuis et de rebuffades, était passée à l’état malheureux de vieille fille.
«Ce serait un couple charmant ! » continuait à penser la mère dans l’ivresse de ses rêveries.
[...], comment le petit Georgy aurait-il appris à respecter un homme que l’on mettait si bas à ses yeux ?
Faibles et tendres esclaves, elles sont obligées de cacher leurs tortures sous les apparences empruntées du bonheur.
Il faut bien qu’il y ait des pauvres et des riches, comme disent ceux qui ont pour partage de boire à la coupe du bonheur.
Il avait laissé repousser les moustaches, avec lesquelles il s’était si bien comporté à Waterloo ; [...]
Tout prend un air de fête aux yeux du voyageur qui revient dans sa patrie ; tout, sur son passage, semble le saluer et lui souhaiter sa bienvenue ; [...]
Dans les grandes circonstances, les larmes étaient toujours le suprême recours de cette douce et simple créature.
Ses pensées, comme cela arrive toujours pour les vieillards dont la mémoire faiblit, se reportaient toutes au premier temps de la vie, [...]
Jos était une pâte molle que le premier venu pétrissait à sa guise ; [...]
Par sa nature humble et douce, elle semblait prédestinée au rôle sublime de l’immolation.
Nous nous habituons bien vite, en général, aux changements qui surviennent dans notre existence.
[...], avec l’aigreur naturelle à son âge et à son caractère, [...]
Ce fut le dîner à la fois le plus splendide et le plus ennuyeux qui ait été donné dans cette maison.
C’est une excellente personne, mais des plus insignifiantes, [...]
[... ] pour y purifier leur sang épaissi par les dîners de l’hiver, [...]
[...] des instructions mêlées de jurons polyglottes [...]
[...] Jos, qui, lorsqu’il avait un lord devant lui, ne voyait plus rien autre
Du reste que Jos dormît ou non, ses amis ne s’apercevaient que fort peu de son absence.
[...], haussa de blanches épaules qui déjà s’aventuraient peut-être hors de sa robe avec trop de complaisance, [...]
Ce n’est jamais du premier bond que l’on arrive au dernier degré de l’infamie et de la dégradation ; [...]
Elle avait cette parole élégante et facile dont l’effet est immanquable sur les gens d’un rang inférieur.
On était alors dans la belle saison, à cette époque de l’année qui, pour tous les Anglais, est le signal de déserter le sol natal et de se disperser sur la surface du globe habité.
[...] ; elle lui ferma, il est vrai, la porte au nez, et si elle eut un regret, ce fut de ne pas lui avoir pris les doigts dans les battants.
Au jeu ils se feraient scrupule de ne point tricher ; [...]
[...] l’illustre tête à laquelle se rattachaient tant de souvenirs, [...]
[...], dont les bons mots sentaient l’écurie, qui ne parlait que courses et que chevaux, et autres sujets de la même espèce.
Le lieutenant Osborne, se voyant poursuivi, partout où il allait, de nombreux poulets qui l’exposaient aux railleries de ses camarades, [...]
C’est ainsi que ladite femme [...] s’efforçait de donner le change à son chagrin.
On aurait pu alors remarquer sur sa figure cette grimace dédaigneuse qui lui était familière toutes les fois qu’il découvrait quelques nouvelles petitesses de l’humaine nature.
Briggs, assise à une table à ouvrage, levait de temps à autre les yeux au ciel, et poussait de profonds soupirs en entendant traiter son sexe avec tant de légèreté.
[...] les femmes n’ont pas des cœurs de roc comme les vôtres.
Il était, en effet, difficile de soutenir le regard de lord Steyne lorsqu’il lui arrivait de rencontrer de la résistance quelque part [...]
Mistress Firkin éprouvait cette jalousie naturelle et commune aux plus honnêtes femmes à l’égard des autres personnes de leur sexe.
L’honnête Rawdon manquait complétement de cette habitude du monde que l’on n’acquiert que dans la société des femmes.
Dépêchons-nous d’aller dire un mot au champagne du gouverneur.
[...] s’efforçant de prendre un air de dignité qui déguisait mal l’agitation où la jetaient la crainte et l’espérance.
[...] il est des gens auxquels il ne convient en aucune saison [...]
[...] dans une agitation qui tenait de la démence [...]
La jalousie est son état normal, [...]
Qu’on est heureux, en pays étranger, de se retrouver en face d’un ami loyal et dévoué !
C’est ainsi qu’après un décès, on se dépêche d’en finir avec les funérailles ou l’on devance le moment du départ lorsqu’on doit quitter ceux qu’on aime.
[...] une agitation inquiète régnait dans toutes les rues.
[...] dont les narines soufflaient la rage, [...]
Une joie ineffable resplendissait dans ses traits quand elle s’éveilla aux rayons de l’aurore.
La Foire aux vanités (William Thackeray)
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Vassia



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MessagePosté le: Dim Oct 25, 2020 7:18 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Hello *Smile*

Je ne sais pas si vous l’avez regardée mais la chaîne de télé Cherie25 a diffusé ces derniers samedi une très chouette adaptation en série de ce roman *Smile*

J’avais encore bien le bouquin en tête et je peux dire que cette série est très fidèle au roman et ça m’a fait bien plaisir de la voir.
J’avais en parallèle en tête la voix du donneur de voix de litteratureaudio.org *Very Happy*

Astuce intéressante : un acteur joue William Thakeray introduisant chaque épisode, c’est une bonne idée sachant la présence de l’auteur dans le roman en tant que narrateur en continuelle discussion avec le lecteur ainsi qu’en tant que personnage (vers la fin)
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Hoël
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MessagePosté le: Lun Oct 26, 2020 12:15 am    Sujet du message: Répondre en citant

Eh bien, c'est la version de la B.B.C. que nous avons évoquée précédemment.
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Vassia



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MessagePosté le: Lun Oct 26, 2020 5:23 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Hoël a écrit:
Eh bien, c'est la version de la B.B.C. que nous avons évoquée précédemment.

Ah très bien *Smile*

Elle est très réussie, je pense que j’aurais mieux apprécié le livre en ayant d’abord vu cette série qui m’aurait rendu le roman plus sympathique.

De même pour « Les Mémoires de Barry Lyndon » si je n’avais pas vu le film avant, j’aurais eu bien plus de mal à m’accrocher pour lire le roman.
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carabas
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MessagePosté le: Sam Jan 01, 2022 10:53 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Arte a repassé la série. Elle est dispo en replay jusqu'à fin janvier.
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Garde tes songes ;
les sages n'en ont pas d'aussi beaux que les fous!


Baudelaire, Les Fleurs du Mal, "La Voix".
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