Mycroft égoltruiste
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Posté le: Mer Aoû 03, 2005 7:30 pm Sujet du message: La conspiration Trevayne - Robert Ludlum |
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Arrivé à la quarantaine, Andrew Trevayne possède tout ce qu'un homme peut désirer : richesse, bonheur et une réputation de totale indépendance. Mais il n'est pas homme à se dérober quand l'Amérique a besoin de lui. Appelé par la Présidence et le Sénat à conduire une Commission d'enquête sur les budgets d'armement, lui seul est capable de constituer une équipe d'experts au-dessus de tout soupçon.
Avec des méthodes peu orthodoxes, il mènera l'enquête jusqu'au bout, pris entre la surveillance du Pentagone et les menaces à peine voilées des lobbies au-dessus desquels s'étend l'ombre de la mafia.
Mais derrière les intérêts énormes que sa commission met au jour, l'enjeu véritable n'est autre que la survie de la démocratie.
Dans ce combat de titans, les certitudes et l'intégrité de Trevayne suffiront-elles à contrecarrer les ambitions des tenants d'un nouvel ordre mondial ? Trevayne n'a pas droit à l'échec. Je m'étais pris un Ludlum, comme ça en souvenir de ceux que j'avais lu à la bibliothèque municipale, plus jeune ... J'avais pourtant un souvenir mitigé de Ludlum, mais bon, faut pas rester sur une mauvaise impression ... Malheureusement, mes souvenirs étaient fondés.Ca commence une intro que de l'auteur, qui évoque la menace des lobby pour la démocratie. Le problème c'est que le roman ne rend pas ces lobby réellement menaçant. Bien sur, le héros doit surmonter des obstacles dans la réalisation de sa mission, mais elles sont le faits de mafioso qui collaborent avec le lobby militaro-politico-industriel et qui dépassent les désirs de leurs maîtres, maîtres dont le discours est plus intéressant et convaincant (quoique pernicieux), que celui du héros.Les éléments financiers du lobby, souvent évoqués, ne sont pas approfondis, pas plus que la dynamique de son exploration (quand on pense à la façon dont les romans de Sulitzer explore ce genre de situation, la comparaison fait mal).Le roman entreprend bien un discours sur le fonctionnement de la société américaine, mais ce discours doux-amer m'a laissé insatisfait ... Au final l'on n'a que l'itinéraire d'un homme confronté à une situation qu'il n'accepte pas et se retrouve lui aussi confronté a ses propres compromis, à sa propre atttude, sans pouvoir fournir de réponse satisfaisante à la situation. _________________ « Et aussi, je me rappelle,
D’un ange, les ailes. »
Caleb SHOLMES, L dans Le Traducteur Hellène. |
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