City Girl - Sarah Mlynowski

[Griotte]

Quatrième de couverture
De : Jeremy@speedymail.com
A : JackieNorris@cupid.com
Objet : Nouvelle vie
(Salut, comment ça va ? M'éclate en Thaïlande. Ai rencontré fille super. Vais faire un bout de route avec elle. T'appelle plus tard. Jerem)
Je suis folle de rage ! Il a osé me faire ça, à moi, me jeter comme un vieux clou par un misérable mail, pendant que je trime au bureau en rêvant de quitter mon deux-pièces-cagibi pour vivre le grand amour avec... Avec qui au fait ? Qu'ai-je donc fait pour mériter ça ? Comme si je n'avais pas déjà assez d'ennuis avec mon loyer, mes collègues, ma coloc... Heureusement que j'ai la chance d'avoir de bonnes copines pour me remonter le moral ! Sans oublier que je vis Boston, une ville qui contient quelques centaines de milliers d'individus du sexe masculin où se cache forcément quelque part Mister Right... Qui sait, ce mail, c'est peut-être un signe du destin ?Mon avisComme ça, j'avoue que ça à l'air d'être une énième copie de Bridget Jones ou Tiffany Trott... En fait c'est une énième copie, si l'on veut être mauvaise langue...

L'écriture est dynamique, limpide et fraîche, et l'auteur nous narre les péripeties d'une jeune femme qui pourrait être nous. Donc rien de neuf. Certes.
Petite nuance : Jackie n'a pas la trentaine dépassée, elle est plus jeune, mais souffre du même mal que ses ainées : trouver l'âme soeur rapidement, surtout ne pas être seule.Ce qui, à mon sens, distingue ce livre des autres de sa catégorie, c'est que l'auteur manie la dérision, l'auto-dérision, le second voire troisième degrés, les clichés, et les gags avec superbe. Je n'ai cessé de rire... C'en était épuisant. Ce roman ne changera pas la face du monde, mais, il a l'avantage de distraire et de bien savoir distraire...
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"Pourquoi devons-nous souffrir ainsi ? D'autres se sont conduits plus mal que moi, et s'en sont sortis sans payer pour autant. J'ai l'impression d'avoir tout le cerveau meurtri, j'ai reçu une terrible rossée de la vérité et je me sens soumis, plein de sagesse et de désespoir, comme si j'avais pris un raccourci menant à la sagesse au travers d'un miroir et que je m'étais vilainement coupé au passage " - Staniland dans "Il est mort les yeux ouvert" Robin COOK

[CeNedra]

Effectivement il y a de bonnes trouvailles et certains passages font l'effet d'un miroir, pas toujours agréable d'ailleurs.Je suis arrivée à peu près à la moitié du livre et j'ai fini par arrêter. Il y a certes des images vraiment drôles, des expressions bien trouvées mais aussi beaucoup trop de clichés. En temps normal ça ne m'aurait peut être pas gêné mais là ce n'était pas ce que j'avais envie de lire. je le reprendrais peut être un jour. je réserve mon vote pour ce jour là.
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