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krys
Inscrit le: 14 Aoû 2003 Messages: 4647 Localisation: à l'ouest
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Posté le: Jeu Oct 06, 2005 7:19 pm Sujet du message: Un rôle qui me convient - Richard Russo |
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Un professeur d’université de Philadelphie, à l’approche de la cinquantaine, fait le point sur sa vie et sur les doutes qu’il éprouve par rapport aux choix qu’il a faits. Désavoué par ses collègues, il tente de répondre avec humour aux attaques qui sont faites contre lui. Le petit monde de l’université, avec ses complots et ses rivalités, est ici analysé avec pertinence et drôlerie. C’est excellent, déjanté et légèrement déroutant.
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shopgirl
Inscrit le: 20 Juil 2003 Messages: 555 Localisation: Montauban
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Posté le: Ven Oct 07, 2005 7:57 pm Sujet du message: |
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C'est noté ! Avais-tu lu son Pulitzer "Le déclin de l'empire Whiting" ? J'ai longuement hésité puis ai enterré mon projet de le lire... _________________ http://www.thetoietlis.com |
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krys
Inscrit le: 14 Aoû 2003 Messages: 4647 Localisation: à l'ouest
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Posté le: Ven Oct 07, 2005 9:23 pm Sujet du message: |
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Je ne connaissais pas l'auteur avant de lire celui ci ; mais je compte bien ne pas en rester là _________________ Fantasy can become reality (Stratovarius). |
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Cuné
Inscrit le: 15 Sep 2004 Messages: 218
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Posté le: Jeu Oct 20, 2005 9:58 am Sujet du message: |
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William Henry Devereaux a cinquante ans, et est directeur par intérim du département de lettres d'une petite université de Pennsylvanie. Il s'est construit un réseau de solides inimitiés, tout autant qu'il inspire de vives amitiés : il ne sait jamais lui-même ce qui va sortir de sa bouche, ayant élevé l'art de la répartie moqueuse au rang de seul réponse possible. Il charrie tout et tout le monde, et on ne sait jamais si c'est du lard ou du cochon. C'est le genre de personnage hyper attachant qu'on déteste autant qu'on l'aime. Dans un imbroglio de possibilités quant à l'avenir bureaucratique de son université, il décide sur un coup de tête de menacer de tuer une oie par jour tant qu'il n'obtiendra pas son budget pour la rentrée prochaine. Cela sera fortement médiatisé, et ses journées seront extrêmement remplies, entre ses cours, ses parents, sa fille et ses problèmes de santé....
430 pages de pure ironie, qui expriment en même temps aux petits oignons l'atmosphère d'un certain milieu, et ne se dérobent pas quant aux questions existentielles de la cinquantaine. Le plus admirable étant vraiment la vision d'ensemble qui parvient à se dessiner derrière les petits actes de chacun. Pas une ligne n'est à sauter, je suis totalement sous le charme de la plume de Richard Russo. Caustique et bon enfant, je l'imagine ricanant et débordant d'amour... Quoi de mieux ?!... |
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