Le Pavillon des pivoines - Lisa See

[carabas]

Mode boulet on : après de nombreux essais, je n'arrive toujours pas à insérer l'image. En pénitence, je me flagellerai vigoureusement. Mode boulet off.

Présentation de l'éditeur
Pour la jeune Pivoine, recluse dans les appartements des femmes et promise à un mari qu'elle n'a jamais rencontré, la vie est monotone. Aussi, lorsque dans les jardins de la famille Chen, parmi les senteurs de gingembre, de thé vert et de jasmin, une troupe de théâtre vient jouer son opéra favori, Pivoine supplie ses parents de la laisser assister au spectacle. Sa mère, réticente par souci des convenances, est rassurée par son époux : les femmes regarderont l'opéra derrière un paravent. Mais durant la représentation, la jeune fille s'éprend d'un homme élégant aux cheveux de jais. Commence alors l'inoubliable récit du destin de Pivoine et de ses amours contrariées. Le nouveau roman de Lisa See nous plonge, dans la Chine du XVIIe siècle, après la chute de la dynastie Ming et la prise du pouvoir par les Mandchous. C'est à un long voyage dans les affres de la passion - et ses conséquences jusque dans l'au-delà - que nous convie Le Pavillon des Pivoines : un roman d'amour fou, imprégné du mystère des traditions chinoises.

Le roman est un peu long à démarrer. En fait, cela devient vraiment intéressant à partir de la 2e partie. Il s'agit d'une histoire d'amour et de fantômes, baignant dans les traditions, rites et croyances de la Chine du XVIIe siècle. Cela vaut le coup de dépasser les 150 premières pages, un peu lourdes et où l'héroïne est un peu "jeune".

En revanche, je mets un petit bémol pour la traduction : j'ai trouvé l'expression "faire son cinéma" pour le moins anachronique dans le contexte de la Chine du XVIIe siècle.
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Garde tes songes ;
les sages n'en ont pas d'aussi beaux que les fous!

Baudelaire, Les Fleurs du Mal, "La Voix".

[krys]

Le roman est l'occasion de découvrir les difficultés et les souffrances des femmes chinoises, jamais libres, toujours soumises, et destinées à se sacrifier pour leurs proches. Elles parviennent cependant à s'évader grâce à la littérature et à l'écriture de poèmes. Un récit plaisant, parfois un peu ennuyeux dans ses descriptions minutieuses des textes de l'opéra éponyme d'où est tiré le nom au livre.
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Fantasy can become reality (Stratovarius).

[Aurore]

J'avais vraiment adoré le premier roman de l'auteur (Fleur de Neige) et j'avoue avoir été un peu déçue par ce second roman. Le premier roman est captivant, sans les longueurs que l'on trouve dans le Pavillon des pivoines. Néanmoins, c'est un bon roman qui se lit avec plaisir.

[Marquise]

J'ai également préféré Fleur de Neige, mais celui-ci reste agréable à lire, surtout pour découvrir toutes ces traditions chinoises si exotiques.

Voici l'image pour Carabas :

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On ne sait jamais ce que notre malchance nous a évité de pire. Cormac McCarthy