L'ange et la toile - Fabien Not

[Marquise]

(Chronique publiée sur les Chroniques de l'Imaginaire)
Michaël Berton est un simple kinésithérapeute français, pratiquant le judo, et subissant le contre-coup d'un terrible divorce qui le tient éloigné de ses enfants. Un soir il reçoit un patient inconnu qui va modifier complètement son destin.
A partir de ce moment-là, le voici embarqué dans une histoire à peine croyable : il se retrouve agent secret, travaillant pour la DGSE et effectuant des missions ultra-secrètes et ultra-dangereuses aux Etats-Unis.
Ce roman nous fait découvrir les entrainements des agents secrets, nous plonge au coeur des nouvelles technologies les plus pointues, nous fait vivre le quotidien des agents secrets.
Hélas, tout ceci est raconté avec une écriture assez maladroite, naïve même parfois et parsemé de fautes d'orthographes impardonnables. (après un passage à tabac, le héros a les flancs hâchés par les coûts !)
Page 504 la veuve Meason s'appelle Virginia, page 505, elle s'appelle Victoria, page 506 elle s'appelle à nouveau Virginia, et redevient Victoria une page plus loin. Quel manque de sérieux et de rigueur ! Cela décrédibilise encore plus ce roman et cette maison d'édition.
Des changements de temps intempestifs, passant du présent de l'indicatif au passé simple sans raison, rendent également la lecture inconfortable.
Dans un commentaire lu sur un site marchand, il est écrit que ce roman devrait plaire aux adolescents. C'est vrai. Aux lecteurs plus âgés et plus exigeants, peut-être un peu moins.
Néanmoins, malgré tous ces défauts, ce roman se laisse lire, et n'est pas exempt d'un certain charme. On apprend beaucoup de choses, et l'auteur décrit avec un certain talent le mécanisme des sommets mondiaux, les collaborations entre agences de différents pays, le trafic de maïs OGM et quantité d'autres sujets d'actualité brûlants.
Il est cependant un peu trop long, on s'enlise dans les détails surabondants. Quelques dizaines, voire centaines de pages en moins, auraient été appréciables.

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Je ne résiste pas au plaisir de vous citer un extrait de ce roman, qui vous donnera une idée du manque de style. C'est une fin de chapitre.