Inscrit le: 04 Avr 2005 Messages: 6254 Localisation: Sud
Posté le: Mar Jan 08, 2008 2:12 pm Sujet du message: La Princesse de Clèves - Madame de La Fayette
Classique au sens fort du terme, puisque ce roman célébrissime date de la fin du XVIIe siècle. Tout le monde connaît l'histoire (fût-ce pour avoir vu le film avec Jean Marais et Marina Vlady, entre autres), mais je la résume quand même, au cas où :
La future Princesse de Clèves est, à 16 ans, d'une beauté remarquable, et sa mère, qui guide ses premiers pas à la cour tapageuse des derniers temps de Henri II (eh oui, c'est un roman historique... à double tiroir, pour nous), lui recommande de se bien conduire, et de longtemps réfléchir avant d'autoriser quelque homme que ce soit à lui faire la cour, ce qui ne peut bien sûr finir que par un mariage. C'est le Prince de Clèves qui obtiendra sa main. Malheureusement, le choix s'est fait en l'absence de M. de Nemours, l'un des ornements masculins de la cour, et bien sûr, dès son retour, les deux jeunes gens vont s'éprendre violemment l'un de l'autre. La jeune femme mettra beaucoup de temps à s'en apercevoir et, pénétrée des conseils de bonne conduite de sa mère, finira par avouer cet amour à son mari (sans lui dire de qui elle s'est éprise) pour lui demander son aide et sa protection.
C'est écrit dans une langue admirable, où l'imparfait du subjonctif semble totalement naturel , mais qui peut pour de jeunes lecteurs d'aujourd'hui faire écran à la poignante beauté des personnages et de l'intrigue. Personnellement, j'avoue que ce roman fait partie de mon Top Ten depuis 30 ans, et que je le relis régulièrement : il contient certaines des plus belles, et cliniques à la fois, descriptions de l'amour que j'aie jamais lues. Pour ceux qui ne l'ont pas lu, essayez, quitte à passer rapidement sur les descriptions des intrigues de cour si ça vous embête ! _________________ Même le soleil se couche.
Inscrit le: 26 Avr 2007 Messages: 825 Localisation: France
Posté le: Mar Jan 08, 2008 3:36 pm Sujet du message:
Je l'ai lu quand je devais avoir 13-14 ans et il faudrait me tourner vers les poèmes du Spleen de Baudelaire pour décrire l'ennui invincible dont ce livre m'a empli.
Depuis, il m'est arrivé de penser que j'avais tout simplement lu cette oeuvre trop jeune, mais je n'ai pas encore osé la réessayer.
Posté le: Mar Jan 08, 2008 4:12 pm Sujet du message:
>Outremer : c'est bien possible Je l'avais lu une première fois vers la fin du collège et avais trouvé ce texte plat et ennuyeux à mourir ; je l'ai repris alors que j'étais en hypokhâgne, et là, grosse claque, au point que je me demandais s'il s'agissait du même livre !
Cette relecture m'a permis de découvrir une oeuvre élégante, sensible et raffinée, et superbement rédigée. Même si elle ne figure pas dans mon best-of personnel, je la relis toujours avec plaisir.
Inscrit le: 14 Aoû 2003 Messages: 4698 Localisation: à l'ouest
Posté le: Mar Jan 08, 2008 11:06 pm Sujet du message:
Je l'ai beaucoup aimé, et d'habitude je n'aime pas les histoires d'amour, mais là c'est particulier ! _________________ Fantasy can become reality (Stratovarius).
Inscrit le: 04 Avr 2005 Messages: 6254 Localisation: Sud
Posté le: Mer Jan 09, 2008 3:32 pm Sujet du message:
Outremer, je suis d'accord avec Psyché, je pense également que 13-14 ans c'est trop jeune pour l'apprécier. _________________ Même le soleil se couche.
Posté le: Ven Déc 30, 2011 12:14 pm Sujet du message:
J'ai ce roman au programme de littérature française de mon second semestre de L3 de lettres modernes. Je l'ai lu et c'était très agréable à lire. La peinture de l'amour est remarquable, le raffinement est une des qualités de cette oeuvre effectivement. J'ai bien aimé aussi les parenthèses historiques, l'aspect d'intrigues de Cour. Les personnages sont plutôt touchants même si Nemours est parfois agaçant.
Posté le: Sam Jan 21, 2012 6:22 pm Sujet du message:
La Princesse de Clève est une oeuvre intéressante mais il y a trop de passages passifs, c'est ce qui m'a déplu dans ce livre.Les rares actions sont trop courtes, ça m'a enlevé l'envie de lire à certains moments.
Inscrit le: 27 Juin 2011 Messages: 2949 Localisation: Great North
Posté le: Mer Mai 02, 2012 11:45 pm Sujet du message:
Je me souviens de m'être (très fort) fâché avec ma prof. de français en 2nde sur ladite princesse que j'avais qualifiée à l'époque de "lâche" parce qu'elle refusait "...les maux qu'on souffre pour aimer..." (1) , cela me valut une heure de colle qui ne m'a toujours pas fait changer d'avis .
(1) "Et la mer et l'amour..." de Pierre de Marbeuf , un chef d'oeuvre de rimes internes et de jeux de mots . _________________ "Tout est dans tout et réciproquement ."
Inscrit le: 04 Avr 2005 Messages: 6254 Localisation: Sud
Posté le: Jeu Mai 03, 2012 5:21 am Sujet du message:
"...Ont l'amer pour partage...", j'ai toujours énormément aimé ce poème, moi aussi :-).
Et personnellement, je la traite de sotte, cette Princesse de Clèves : le problème n'est pas sa "lâcheté", c'est qu'elle souffre de toute façon les maux en question, avec ou sans Nemours. Mais il est vrai qu'elle est si jeune au moment de l'histoire qu'elle a bien des excuses :-). _________________ Même le soleil se couche.
Inscrit le: 24 Mar 2008 Messages: 2815 Localisation: Dans la lune
Posté le: Dim Juin 24, 2012 12:04 pm Sujet du message:
Lisbeï a écrit:
"...Ont l'amer pour partage...", j'ai toujours énormément aimé ce poème, moi aussi :-).
Et personnellement, je la traite de sotte, cette Princesse de Clèves : le problème n'est pas sa "lâcheté", c'est qu'elle souffre de toute façon les maux en question, avec ou sans Nemours. Mais il est vrai qu'elle est si jeune au moment de l'histoire qu'elle a bien des excuses :-).
Et elle est surtout le produit de l'éducation de sa mère. Elle n'a, en tant que femme, en tant que fille, aucune volonté propre.
On est aussi à une époque où l'on montre les passions comme dévastatrices. _________________ Garde tes songes ;
les sages n'en ont pas d'aussi beaux que les fous!
Inscrit le: 06 Nov 2013 Messages: 365 Localisation: Argenteuil, Val de l'Oise, Isle de France
Posté le: Jeu Nov 07, 2013 11:39 am Sujet du message:
J'ai voté : un peu.
cana a écrit:
Je ne l'ai pas lu pour l'action, mais je n'aime pas trop les romans trop descriptifs
Plaît-il ? Nous n'avons visiblement pas la même perception de " La Princesse de Clèves ".
J'ai justement un goût de trop peu à la fin de ma lecture. L'histoire méritait davantage de description et des personnages plus attachants (on ne cesse de nous parler d'attachement dans cette histoire sans nous en faire pour autant éprouver vis-à-vis de l'héroïne).
De plus, j'ai trouvé de la longueur à l'histoire (j'en suis le premier désolé, vu la taille du livre). Notamment à cause des histoires d'amours secondaires. _________________ Livres dévorés en 2016 : 18
Livres dévorés en 2015 : 31
Posté le: Jeu Nov 07, 2013 1:45 pm Sujet du message:
Hoël a écrit:
Je me souviens de m'être (très fort) fâché avec ma prof. de français en 2nde sur ladite princesse que j'avais qualifiée à l'époque de "lâche" parce qu'elle refusait "...les maux qu'on souffre pour aimer..." (1) , cela me valut une heure de colle qui ne m'a toujours pas fait changer d'avis .
(1) "Et la mer et l'amour..." de Pierre de Marbeuf , un chef d'oeuvre de rimes internes et de jeux de mots .
Enfin quelqu'un qui partage mon dégoût pour ce personnage féminin qui, non seulement n'ose pas aimer, comme tu le dis,
Spoiler:
mais qui pousse la cruauté jusqu'à raconter à son mari qu'elle est amoureuse d'un autre homme. Du coup, ma sympathie est toujours allée au pauvre vieux mari, que j'ai quand même trouvé un tantinet stupide de se laisser mourir pour la belle....Et que dire de Nemours, qui finalement se console bien vite de l'entrée au couvent de son aimée.
Bien fait, tiens!
Il faut dire que ma sympathie va aussi à Charles Bovary et non à son idiote de femme.
Et après, je devrais mentir an classe et adopter le discours officiel ? Bah non, je donne les deux!
Vous l'aurez compris, ce n'est pas mon style de littérature.....
Inscrit le: 24 Mar 2008 Messages: 2815 Localisation: Dans la lune
Posté le: Sam Nov 09, 2013 7:22 pm Sujet du message:
Camille a écrit:
Hoël a écrit:
Je me souviens de m'être (très fort) fâché avec ma prof. de français en 2nde sur ladite princesse que j'avais qualifiée à l'époque de "lâche" parce qu'elle refusait "...les maux qu'on souffre pour aimer..." (1) , cela me valut une heure de colle qui ne m'a toujours pas fait changer d'avis .
(1) "Et la mer et l'amour..." de Pierre de Marbeuf , un chef d'oeuvre de rimes internes et de jeux de mots .
Enfin quelqu'un qui partage mon dégoût pour ce personnage féminin qui, non seulement n'ose pas aimer, comme tu le dis,
Spoiler:
mais qui pousse la cruauté jusqu'à raconter à son mari qu'elle est amoureuse d'un autre homme. Du coup, ma sympathie est toujours allée au pauvre vieux mari, que j'ai quand même trouvé un tantinet stupide de se laisser mourir pour la belle....Et que dire de Nemours, qui finalement se console bien vite de l'entrée au couvent de son aimée.
Bien fait, tiens!
Il faut dire que ma sympathie va aussi à Charles Bovary et non à son idiote de femme.
Et après, je devrais mentir an classe et adopter le discours officiel ? Bah non, je donne les deux!
Vous l'aurez compris, ce n'est pas mon style de littérature.....
On se doute.
Maintenant, il y a aussi une histoire de contexte. En plus, Mme de la Fayette s'inscrit dans la querelle du quiétisme. En même temps, dans ce roman, je trouve qu'elle défend assez mal le quiétisme, puisqu'elle montre l'échec de cette fuite des passions, de cette quête de calme...
Pour Mme Bovary, je l'aime bien. Je trouve que, même si elle se trompe (et si on fait attention au début du roman, on constate que la faute en revient à son éducation, caractéristique de l'éducation dispensée aux jeunes filles), au moins, elle essaie de s'affranchir des conventions sociales pour vivre un peu en accord avec ses idées. J'adore quand elle envoie promener sa belle-mère. Et c'est elle qui prend les initiatives, et du coup fait scandale, au milieu des médiocres masculins.
Oui, elle se trompe. Mais au moins elle a du caractère, contrairement aux autres. C'est la moins médiocre du lot, même si elle échoue aussi.
Mais je sais qu'on n'est pas d'accord. Ce n'est ni la première, ni la dernière fois. _________________ Garde tes songes ;
les sages n'en ont pas d'aussi beaux que les fous!
Inscrit le: 04 Avr 2005 Messages: 6254 Localisation: Sud
Posté le: Mer Nov 13, 2013 7:28 am Sujet du message:
Oui, la Princesse est un peu agaçante, mais j'aime bien, de la part de l'auteur, qu'elle montre comme très séduisants les deux hommes : ce n'est pas que Nemours est "mieux" que le Prince, c'est juste que c'est de lui que la Princesse tombe raide dingue, et ça je trouve que c'est bien vu. Et j'aime beaucoup justement les histoires d'amour secondaires, avec l'imbrication politique qui va avec. _________________ Même le soleil se couche.
Inscrit le: 06 Nov 2013 Messages: 365 Localisation: Argenteuil, Val de l'Oise, Isle de France
Posté le: Mer Nov 13, 2013 12:38 pm Sujet du message:
Ca m'a prodigieusement agacé pour ma part.
Cependant, j'ai bien aimé " l'éclairage " de Madame de la Fayette sur la reine Catherine qui m'apparaît différente par rapport à " La Reine Margot " et " La Dame de Monsoreau " d'Alexandre Dumas. Sans doute parce qu'elle est plus jeune dans " La Princesse de Clèves ".
J'avoue avoir un faible pour les têtes couronnées. _________________ Livres dévorés en 2016 : 18
Livres dévorés en 2015 : 31
Inscrit le: 04 Avr 2005 Messages: 6254 Localisation: Sud
Posté le: Mer Nov 13, 2013 6:34 pm Sujet du message:
Vraiment, Sire ?!!! Quelle surprise :-p. La différence d'éclairage peut aussi venir de la différence d'époque de création des romans : le regard du XVIIe et du XIXe siècle sur le XVIe et ses personnages historiques n'est pas forcément le même. Chaque société ré-interprète son passé de la façon qui lui est la plus compréhensible. _________________ Même le soleil se couche.
Posté le: Dim Mar 16, 2014 6:14 pm Sujet du message:
D'un point de vue personnel ça ne m'a pas vraiment plu... - j'ai même cliqué rageusement sur pas du tout en ayant à l'esprit le sentiment de désespoir profond que j'ai ressenti en attaquant le livre même... - En terme de passion amoureuse et de question de vertu, puisque c’en est la peinture la plus précise et la plus fidèle, j'ai d'autres préférences dans mes références, comme les tragédies de la même époque... Plus vivantes et moins... assommantes à mon goût.
Par assommant je renvoie à la mise en place du récit qui se fait par d'interminables passages descriptifs sur les personnages, leurs relations dans la cour et les faits. Et quand enfin certains passages s'illustrent par une pointe de discours direct, c'est pour débiter de longues tirades... *soupir* Non je ne me suis pas amusée... dans les deux premières parties du récit qui font à peu près la moitié du roman.
Quand les choses sérieuses commencent et que la passion entre M.Nemours et Mme de Clèves commence à jouer avec la vertu et la dissimulation, le rythme du récit devient supportable. Il y a malgré tout des longueurs intermédiaires qui ralentissent considérablement ce que je considère comme étant le plus important. Je pense notamment aux récits entre amis, d'untel qui raconte à truc en dix pages pourquoi il faut absolument que sa lettre ne soit pas vue par l'une des reines... ou passages de ce genre qui peut se faire en dix lignes... ou au moins dans un échange rhétorique plus vivant que 'je vais te raconter une histoire'.
Après je ne nie pas m'être intéressée à l'évolution psychologique et aux enjeux de la passion entre les deux protagonistes principaux. Il y a des passages qui m'ont plu malgré tout et que garderai en mémoire : le vol du tableau, les aveux de Mme de Clèves à son mari qui sont sublimes, les tentatives de M. de Nemours pour l'approcher de nuit, et la scène qu'il surprend avec le tableau. Sans compter la mort du mari et l'ultime échange entre Némours et elle.
Mais ce ne sont que des îlots noyés dans une trame qui ne m'a pas transportée... Car sous d'autres formes les intrigues et les jeux de cour m'inspirent nettement.
Je ne pense pas non plus que ce soit la langue qui me fasse obstacle, puisque le XVIIe siècle ne m'est pas étranger... Non c'est vraiment un problème de rythme, d'étirement sans limites, de narration pour des passages qui auraient pu être dynamiques et beau dans la longue présentation.
Ce n'est que mon humble avis, j'ai conscience d'être en face d'un monument littéraire. C'est pourquoi je vais en venir à l'autre versant de la lectrice que je suis : mon moi littéraire bouille de contentement en ayant enfin lu le roman psychologique classique par excellence, et a même trouvé des axes et des faits littéraires hautement intéressant : les personnages, la peinture de la passion amoureuse, le déroulement psychologique, l'idéal courtisan et mondain du XVIIe siècle qui font échos à d'autres références et qui s'inscrivent dans un univers qui me parle assurément.
C'est juste qu'il arrive que mon moi personnel et mon moi classique se disputent et ne se confondent pas... - Non je ne suis pas schizophrène, rassurez-vous ! C'est juste que c'est... comme ça ! ^^
Inscrit le: 06 Nov 2013 Messages: 365 Localisation: Argenteuil, Val de l'Oise, Isle de France
Posté le: Mar Mar 18, 2014 9:56 pm Sujet du message:
Franchement, j'ai pas kiffé. Après c'est un classique, je dirais donc qu'il faut le lire. _________________ Livres dévorés en 2016 : 18
Livres dévorés en 2015 : 31
Posté le: Mer Mar 19, 2014 6:46 pm Sujet du message:
Citation:
qui rappelle avec bonheur un temps où l'imparfait du subjonctif avait droit de cité, et avec des histoires suffisamment diverses pour en donner une image à la fois précise et variée.
Oh que oui... Je ne peux qu'être d'accord là-dessus malgré les reproches que j'ai fait au rythme de l'oeuvre... Grammaticalement c'est un bonheur !
Inscrit le: 06 Nov 2013 Messages: 365 Localisation: Argenteuil, Val de l'Oise, Isle de France
Posté le: Jeu Avr 02, 2015 2:35 pm Sujet du message:
Mais que mon avis ne t'empêche pas de lire " La Princesse de Montpensier ", Akarja. _________________ Livres dévorés en 2016 : 18
Livres dévorés en 2015 : 31
Posté le: Jeu Mai 14, 2015 12:20 pm Sujet du message:
J'ai adoré ce livre. J'aime la retenue du 17ème siècle. Je ne sais plus qui a dit que ce siècle était "tout entier tourné vers la litote", mais c'est cela que j'ai ressenti dans le style en lisant La Princesse de Clèves. Tout est dit à demi-mot, même les sentiments les plus intenses.
C'est bête, mais ce que j'aime bien aussi dans le livre, c'est la propension des personnages à se compliquer la vie :-D
(Cela me le fait aussi quand je lis Corneille ou Racine).
La bienséance, l'honneur, la vertu, cela me fait bien rigoler pendant ma lecture, mais en parallèle je trouve splendide la façon dont c'est dit dans l'oeuvre.
Inscrit le: 26 Avr 2007 Messages: 825 Localisation: France
Posté le: Jeu Mai 28, 2015 9:09 pm Sujet du message:
J'ai (enfin !) relu le livre et j'admets que mon jugement d'adolescent n'était pas totalement juste. La description des sentiments a une justesse et une profondeur qui m'avaient échappé la première fois ; l'histoire d'amour elle-même est nettement moins fade qu'il ne m'avait semblé.
Ca reste cependant loin de se ranger parmi mes classiques favoris : le style n'est guère à mon goût, l'atmosphère est mince et le scénario n'est pas franchement palpitant.
Vous ne pouvez pas poster de nouveaux sujets dans ce forum Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum Vous ne pouvez pas éditer vos messages dans ce forum Vous ne pouvez pas supprimer vos messages dans ce forum Vous ne pouvez pas voter dans les sondages de ce forum
Commandez vos livres sur Internet avec le Coin des Lecteurs => ici