Zen city - Grégoire Hervier

[sebulon]

Dominique Dubois, cadre trentenaire moyen, s'installe plein d'espoir à Zen City, paradis high-tech ou, grâce à la puce dont chacun est doté, on peut faire ses courses sans jamais se déplacer et être protégé en toute discrétion. Mais quand sa jolie collègue est assassinée chez elle, quand il devient la proie de hackers qui cherchent à miner de l'intérieur la Ville Transparence, sa vie en prépayé bascule...
Ce livre est son journal, le témoignage d'un des rares rescapés de ce que l'on a appelé la « Tragédie de Zen City ».


La façon dont est rédigé ce roman (blog et journal) et le thème abordé sont intéressants, mais hélas, je n'ai pas été captivé par le récit.
L'auteur a souvent changé de genre au fil de son histoire ce qui ne m'a pas vraiment convaincu.

Au fil des pages, j'ai eu l'impression qu'il oubliait complètement certains morceaux dont on (j') attend le dénouement.
En particulier la culpabilité ou non de l'assassin présumé de la jeune femme. L'auteur abandonne totalement ce point là, pour y revenir juste à la toute fin sur quelques lignes.
Même si on se doute bien du pourquoi de ce meurtre. Bref...
Peut-être étais-je trop focalisé sur la (courte) phase polar du récit pour apprécier les autres.
Il faut dire que c'est ce détail du 4ème de couverture qui m'a décidé à acheter ce titre. "Tiens, une enquête pour meurtre dans un univers SF totalement sécurisé. Ça peut être sympa. Allez hop je le prends !"


Même le final n'a pas réussi à me réconcilier avec le livre.

Le point que j'ai apprécié, c'est le descriptif de ce que l'avenir pourrait être. Avec ce contrôle qu'aurait les multinationales pour nous faire consommer ce qu'elles voudraient nous voir consommer.
C'est assez flippant non ?

Remarque, on y est déjà à une moindre échelle avec ces pubs ciblées qui apparaissent parfois sur l'écran de notre pc (je remercie d'ailleurs le logiciel qui les bloque sur le mien).

Pour explorer vous même Zen city !

[Vogg]

Perso, je n'ai pas accroché du tout. Mais bon. Et c'est la même accroche, de quatrième de couv, qui m'a tenté...