La conjuration primitive - Maxime Chattam

[babeth]

Un roman hallucinant de noirceur!
Des meurtres à différents endroits de France, un modus operendi différent pour chacun mais ... un point commun pour tous : un signe ,qui "gravé" sur les cadavres, qui taggé... Pourquoi, qui ? C'est la lourde tâche de savoir et de résoudre surtout, qui incombe à une équipe de policiers (Alexis, Ludivine ...) épaulé par un profiler (presque plus "tordu" que les assassins!). Tout au long de ce roman, Maxime CHATTAM nous entraine de plus en plus loin dans l'horreur de la noirceur humaine, ce qui commence comme une "banale" enquête policière va crescendo et se termine en apothéose! Les personnages sont particulièrement bien campés et attachants. Le récit nous emmène de France au reste de l'Europe et jusqu'au Canada. Un roman qui fait "froid dans le dos", à ne pas finir à 2h du mat. si on veux pouvoir dormir sur ses deux oreilles !!! Je l'ai trouvé absolument génial mais difficilement supportable par moment, très bien écrit et très prenant!

[Tomcat]

Donne pas vraiment envie de le lire!!! Fatigué de ce glauque à tout prix...

[Anonyme]

Eh bien, ne le lis pas, car Chattam s'est encore, non seulement vautré dans le glauquissime à souhait, mais en plus, a encore une fois commis un thriller qui surfe sur la vague bien dans l'air du temps des tueurs en série façon Seven ou Le Silence des agneaux (un peu de celui-ci, un peu de celui-là) ou, au mieux, qui s'inspire plus que largement de tous ces feuilletons américains bien sanglants et bien réalistes comme Les Experts (il a dû tous les étudier, c'est pas possible autrement).
D'autre part, si la trilogie du Mal présentait encore un semblant d'originalité (je pense à l'histoire des araignées), et si on pouvait, un soir de désœuvrement ou de panne de télévision, imaginer s'attacher un peu aux personnages de cette trilogie, La Conjuration primitive, par contre, ne fait que reprendre le thème rebattu et maintes fois surexploité du complot ourdi par les forces du Mal, alliées pour faire disparaître les naïfs humains que nous sommes, et les gendarmes qui incarnent les héros ne font décidément ni rêver ni pleurer sur leur sort d'ailleurs, encore moins trembler pour eux. Non vraiment, on peut très bien se passer de ce roman, bien cher au demeurant.

[Tango's]

Quel plaisir que de retrouver la plume de Maxime Chattam. Au programme : des meurtres en séries. L'auteur comme à son accoutume nous narre des événements bien macabre.
Cette fois-ci, nous suivons une équipe de gendarmes épaulé par un expert criminologue.
Le récit est divisé en 3 parties. La première est vraiment très intense et très immersive. Depuis sa trilogie du mal, j'avais trouvé ses récits trop inégale avec plus ou moins de bonne sensation. Ici, j'ai retrouvé cette fougue, ce plaisir ressenti par ses premiers récits.
Malheureusement, la deuxième partie casse un peu ce plaisir. Je l'ai trouvé moins intéressante. L'immersion ressentie du début s'éloigne d'un seul coup. Enfin, la dernière partie est plus courte, mais rend le roman plus passionnant avec une traque et surtout avec l'apparition d'un personnage du monde de Maxime Chattam – au rôle plus que secondaire. Étonnant de voir que certains héros littéraire peuvent faire frissonner rien qu'en évoquant leur nom (Frank Polard “la maison interdite” Dean Koontz, Horty Bluett “Cristal qui songe” Theodore Sturgeon, Jommy “À la poursuire des Slans” A.E. Van Vogt,...)
Dans l'ensemble, c'est un bon roman avec une bonne intrigue, de bons passages et surtout la plume de Maxime Chattam. Toutefois, on pourra ressentir un cerain déjà vu, faute peut-être aux innombrables séries télévisées.