Od magic (VO) - Patricia McKillip

[Lisbeï]

Brenden Vetch ne se remet pas de la mort de ses parents, qu'il n'a pas pu sauver, contrairement à son frère et à la plupart des gens du village, qu'il a guéris de cette même méchante fièvre grâce à des plantes. Brenden a un don avec les plantes et la nature, qu'il écoute assidûment, se perdant lui-même dans son attention. Or un jour, la géante Od s'arrête à côté de lui et lui propose d'être jardinier dans son école de magie, installée loin dans le sud, à Kelior, capitale du royaume de Numis.

Tout le monde là-bas est surpris de le voir arriver, du fait qu'Od n'a donné aucune nouvelle depuis 19 ans. L'école est installée pratiquement dans le palais du roi, et les règles de la magie y sont très strictes : exclu de faire quelque chose d'imprévu, la magie "sauvage" et celle des "petites choses" sont frappées d'anathème. Telle est la loi de Numis. Le roi et ses conseillers sont d'ailleurs fort soucieux quand arrive en ville le magicien Tyramin, un illusionniste réputé. Le Haut Gardien charge son fils, Arneth Pyt, d'enquêter dans le Twilight Quarter, un quartier en marge (qui m'a bien évoqué les Bords de l'Eau d'A la pointe de l'épée, de Kushner), où doit se produire Tyramin, avec sa fille et leur troupe.
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J'aime beaucoup ce roman. Les multiples formes qu'y prend la magie, les personnages, tout aussi variés, et dont plusieurs sont drôles, mais qui pour la plupart évoluent avec le cours de l'histoire, sont assez typiques de l'auteure, mais en même temps ne ressemblent pas tout à fait à ceux que l'on peut rencontrer dans ses autres romans. Même l'école de magie est différente à celle que l'on peut voir, par exemple, dans Alphabet of thorn. En fait, elle m'a un peu fait penser à un Poudlard dirigé par le Ministère de la Magie (sans la folie perverse d'Ombrage, quand même !), si vous voyez ce que je veux dire : très classique et sans danger. Et c'est sûr que quand on voit son lauréat le plus émérite, ça fait peur .

Mais ce que j'y ai le plus aimé, c'est son actualité : ça parle de l'obsession de la sécurité, et de la façon dont vivre dans un monde où tout le monde a peur de tout le monde, et surtout de l'autre, de l'inconnu, interdit de l'apprivoiser, et appelle même ce que l'on craint le plus.
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Même le soleil se couche.

[Soleil*]

Ah... si c'était en français...
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Il s’évanouit tout doucement à commencer par le bout de la queue,
et finissant par sa grimace qui demeura quelque temps après que le reste fut disparu.

[Lisbeï]

Eeeeeh oui... Tu comprends pourquoi je regrette tant que ses romans ne soient pas traduits ?
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Même le soleil se couche.

[Soleil*]

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Il s’évanouit tout doucement à commencer par le bout de la queue,
et finissant par sa grimace qui demeura quelque temps après que le reste fut disparu.