L'amour dure 3 ans - Frédéric Beigbeder

[CeNedra]

"Au début, tout est beau, même vous. Vous n'en revenez pas d'être aussi amoureux. Pendant un an, la vie n'est qu'une succession de matins ensoleillés, même l'après-midi quand il neige. Vous écrivez des livres là-dessus. Vous vous mariez, le plus vite possible - pourquoi réfléchir quand on est heureux ? La deuxième année, les choses commencent à changer. Vous êtes devenu tendre. Vous faites l'amour de moins en moins souvent et vous croyez que ce n'est pas grave. Vous défendez le mariage devant vos copains célibataires qui ne vous reconnaissent plus. Vous-même, êtes-vous sûr de bien vous reconnaître, quand vous récitez la leçon apprise par coeur, en vous retenant de regarder les demoiselles fraîches qui éclairent la rue ? La troisième année, vous ne vous retenez plus de regarder les demoiselles fraîches qui éclairent la rue. Vous sortez de plus en plus souvent : ça vous donne une excuse pour ne plus parler. Vient bientôt le moment où vous ne pouvez plus supporter votre épouse une seconde de plus, puisque vous êtes tombé amoureux, d'une autre. La troisième année, il y a une bonne et une mauvaise nouvelle. La bonne nouvelle : dégoûtée, votre femme vous quitte. La mauvaise nouvelle : vous commencez un nouveau livre. " Mon avis : J'ai lu ce livre sur les conseils d'une amie. Sur certains passages on ne peut s'empêcher de sourire tellement la situation nous est familière. D'un autre coté l'auteur évolue dans le monde du show biz qui peut sembler loin à certains d'entre nous. mais bon, il reste un homme et dans le fond on est pas si dfférent. je lui reprocherais surtout certains passages vulgaires qui auraient pu ne pas l'être. Parfois j'admet que c'est "nécessaire" à l'histoire, d'autres fois non. Mais là c'est un point de vue purement personnel.
Quoiqu'il en soit il ne me laissera pas un souvenir impérissable.Je serais interressée par d'autres avis sur ce livre ou sur l'auteur.

[Griotte]

Tout d'abord, je tiens à te remercier d'avoir fait un si "mauvais" ;-) commentaire de ce livre, parce que je n'avais pas eu cette sensation de "pas de souvenir imperrissable" en le lisant une première fois, alors, je l'ai relu une seconde fois, histoire de voir si j'avais bien lu le même livre.... :-)La grossièreté tient une place conséquente, on ne peut pas le nier. Et Marc, le héros narrateur, évolue dans non pas le monde du Show Biz, mais de la Jet Set (la différence existe, mais si , mais si ... :-) ) et c'est justement ce que j'ai vraiment aimé : on est sensé être dans un monde de conte de fées où tout est rose et beau (c'est ce qu'on nous vend à la télé, n'est ce pas ??? ;-) ), et pourtant la réalité de Marc n'est rien d'autre que la nôtre, celle de tout le monde, du plus lambda des lambdas : "la souffrance due à l'amour, la recherche du bonheur et de l'amour".Alors la grossièreté, et le reste ??? Ca m'est égal, parce que dans la vie la vraie, elle existe aussi... Ce que j'ai vu (ou voulu voir, c'est selon) c'est une déclaration d'amour. Tout le livre est dédié à Alice, la femme qu'il aime vraiment. Et à travers cette déclaration, Marc nous montre à quel point "aimer" est compliqué, c'est le doute, l'effroi... mais "aimer" c'est vivre la plus belle chose qui soit ; il faut se battre pour aimer et être aimé en retour, et il faut se battre pour avoir le droit de goûter au bonheur..."Surtout j'ai appris que pour être heureux, il faut avoir été très malheureux, sans apprentissage de la douleur, le bonheur n'est pas solide""L'amour dure trois ans", c'est l'éloge de l'amour, une explication, une raison de croire en l'amour et aussi un espoir... :-)
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"Pourquoi devons-nous souffrir ainsi ? D'autres se sont conduits plus mal que moi, et s'en sont sortis sans payer pour autant. J'ai l'impression d'avoir tout le cerveau meurtri, j'ai reçu une terrible rossée de la vérité et je me sens soumis, plein de sagesse et de désespoir, comme si j'avais pris un raccourci menant à la sagesse au travers d'un miroir et que je m'étais vilainement coupé au passage " - Staniland dans "Il est mort les yeux ouvert" Robin COOK

[CeNedra]

Je vois ce que tu veux dire. Et je comprend ton point de vue.
Seulement j'ai un peu du mal à m'identifier aux personnes dont il est question dans ce livre à cause de leur moeurs qui sans m'être étrangères sont à des années lumières des miennes.
Je pense que contrairement à toi je n'ai pas su voir derrière les faits.
Et puis j'avoue qeu j'ai du mal à être objectif avec les gens qui font de leur vie privée (et surtout de leur vie intime) un fond de commerce.
Ca peut paraître un peu dur mais c'est le sentiment que ca m'a laissé.Par contre j'ai entendu parlé d'un autre livre de Mr Beigbeder qui est dénoncerait la dictacture du yaourt !... euh non je veux dire de la publicité.
Comment nous sommes manipulés grâce aux médias et aux pubs...etc...
Le thème à l'air interressant et je suis prête à mettre de coté mon aversion pour son utilisation intempestive et pas toujours (mais parfois quand même) justifiée.
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[solenn]

J'ai lu "l'amour dure trois ans" l'année dernière et j'ai vraiment eu l'impression de perdre mon temps! Voilà la petite critique que j'avais écrit à l'époque Un homme (Marc, double de l'auteur) divorce de sa femme (Anne). Rien de bien étonnant pour le narrateur/auteur, puisque l'amour dure trois ans, selon un principe inéluctable relayé par les magazines féminins. Alice prend la place d'Anne dans le coeur de Marc. Mariée à Antoine, elle hésite à emprunter le même chemin que son amant. Il faut dire que Marc/Frédéric a une vision plutôt pessimiste de l'amour, qui en découragerait plus d'une. Pour oublier les insatisfactions de sa vie amoureuse, l'amant délaissé court les soirées mondaines de la capitale, se saoule, se drogue et nous fait part de ses réflexions sur la grande ronde de l'amour..."On se rend vite compte que tout ce qu'on voudrait, c'est écrire un roman d'amour avec des phrases très simples - bref ce qu'il y a de plus difficile à faire"... D'autant qu'entre simplicité et facilité, il n'y a qu'un pas que Beigbeder franchit sans complexe. Accumulation de bons mots et de clichés, enchaînement de platitudes, auxquels s'ajoute une bonne dose de vulgarité et de provocation. Le tout donne un roman superficiel et agaçant. Frédéric Beigbeder ne prend pas le lecteur au sérieux et risque ainsi la réciproque. Solenn

[GAIA]

L'amour est un combat perdu d'avance.....
Voilà résumé le ton du livre, du cynisme, un cynique, des remarques cyniques... dela désinvolture, du négativisme... soit une réflexion amère sur l'amour . A déconseiller à ceux qui veulent encore vivre le vrai amour, celui qui dure
J'ai lu Beigbeder parce que je l'ai vu chez Ardisson un samedi soir. Son livre ne m'a pas plu, je ne l'ai pas achevé, trop blafard. A vous d'essayer,pour ma part j'en lirai un second !
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" A quoi sert d'atteindre son rêve, on risque de ne plus pouvoir rêver "....

[la_petite_toune]

Moi contrairement aux autres c'Est avec ce livre que j'ai découvert cet auteur et que j'en ai lu d'autre par la suite, pour moi c'est de lMhumour noir, très noir mais j'ai aussi trouvé qu'il dressait un portrait peut-être un peu gros de la réalité mais tout de même très juste. C'est certain que l'on ne veut pas ce voir comme tel mais il nous oublige à reviser notre vision de l'amour . Moi ça m'a fait réfléchir.
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les pages se suivent mais ne se ressemblent pas

[Delorean]

Je n'ai encore lu aucun livre de cet auteur, et les commentaires que je voit ici ne me donnent pas du tout envie de m'y intéresser ... mais comme je fais tjs le contraire de ce qu'on me dit, je vais peut-etre essayer d'en emprunter un à la bibliothèque ... Tout ce qu'on m'a dit de cet auteur, c'est qu'il balance d'énormes clichés dans ses romans. J'ai quand même envie de m'en faire une idée, car on ne peut pas en parler objectivement.
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all you need is love ...

[Aurore]

Personnellement, j'ai apprécié ce livre. Même si je ne suis pas d'accord avec l'auteur, même si je n'aime pas son côté exhibition et jet-setteur, j'ai trouvé le livre très intéressant à lire. Justement parce qu'il bouscule un peu le lecteur et l'oblige à réfléchir sur ce qu'est vraiment l'amour. Quant au style de Beigbeder, je trouve qu'il est plutôt agréable avec des phrases courtes mais percutantes. Cependant, je reconnais que je ne le recommanderai pas à tout le monde.

[Julie]

J'ai plutôt bien aimé.

On retrouve le style cru de Beigbeder dans un roman qui critique, à nouveau, notre société. Il critique les gens et leurs relations, leur incapacité à surmonter le plus petit des problèmes. C'est un bouquin très vite lu qui pousse tout de même à la réflexion, même si on n'est pas de l'avis de l'auteur.

Malgré quelques passages un peu "inintéressants", j'ai passé un assez bon moment.

[natiora]

Je suis assez déçue, je m'attendais plus à une analyse du couple sur une durée de 3 ans, comment on passe de la passion à l'ennui.
En fait si l'amour a duré 3 ans c'est à cause d'une autre fille, donc cette théorie ne vaut pas grande chose. L'autre fille aurait pu se pointer au bout de 2 ans ou au bout de 10 ans.

C'est plus un récit sur comment le narrateur est tombé fou amoureux d'une fille, comment il vit sa vie de jet-setteur, et ça ressemble à une autobiographie mais quand on connait la vie actuelle de Beigbeder par rapport au moment où il a écrit le livre, on a plus envie de rire que de l'accompagner dans sa passion.

Mais je suis fan de son style, donc je retenterai l'expérience. Et j'ai noté une phrase qui m'a éblouie : "Entendre le parfum des couleurs".
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“Un livre n'est pas seulement un ami, il vous aide à en acquérir de nouveaux. Quand vous vous êtes nourri l'esprit et l'âme d'un livre, vous vous êtes enrichis. Mais vous l'êtes trois fois plus quand vous le transmettez ensuite à autrui.”

Henry Miller

[Ptyx]

[Jelena]

Bonjour,
J'ai beaucoup aimé " L'amour dure trois ans" parce que ce qui est décrit dans ce roman évoque des sentiments que nous avons "tous" connus à un moment ou à un autre de notre relation. Je rajoute un petit clin d'oeil au passage ou il explique que nous sommes dans une société de zapping permanent. On nous pousse à changer de voiture, de portable et pourquoi pas de femme? Il est question d'une malheureuse réalité. Jelena
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Jelena

[Anonyme]