Posté le: Lun Mar 27, 2006 7:49 am Sujet du message: La Cité des Astres - Arthur C. Clarke
Par DracosolisLa Cité et les Astres de Arthur C ClarkeDiaspar, l'ultime cité de l'humanité, abrite dix millions d'hommes dans ses flancs protecteurs. Diaspar, cité de la beauté et des hommes immortels qui ne consentent à mourir que pour mieux renaitre, réincarnés dans un corps plus jeune aux nouvelles aspirations. Diaspar, la dernière cité, étincelle sous les étoiles auxquelles elle a tourné le dos, et berce ses habitants.Mais un jour nait Alvin, le seul véritable enfant de la cité depuis dix mille ans, et les enfants ne tournent jamais longtemps leur dos aux étoiles...Un grand classique de la sf, écrit en 1956, par Clarke, collaborateur au projet radar pendant le seconde guerre mondiale et inventeur du concept de satellite géostationnaire. Un grand bouquin par un grand bonhomme!
Posté le: Mar Avr 11, 2006 10:26 am Sujet du message:
Epouvantable. La pire chose qu'ait jamais écrite cet auteur phare de la SF et un des plus mauvais livres que j'ai lus de ma vie. _________________ Tennis de Table Bordeaux
Posté le: Mar Avr 11, 2006 6:28 pm Sujet du message:
La trad sans doute, qui a vingt ans voire trente
quant au pire de Clarke pour moi c'est la déclinaison des 2001, jamais rien vu d'aussi fumeux dans le genre début du New age gaga
Posté le: Jeu Avr 13, 2006 12:02 pm Sujet du message:
CeNedra a écrit:
En quoi est-il si épouvantable de ton point de vue?
dracosolis a écrit:
La trad sans doute, qui a vingt ans voire trente
Même pas. Imagines de la SF pour littérature jeunesse (8-12 ans). Là, en termes de prévisibilité, c'est pire. Des personnages si caricaturaux qu'on flirte avec le comique involontaire, une histoire ultra clichée d'une centaine de pages à laquelle on a ajouté une quantité équivalente de remplissage (dialogues à rallonge qui tournent en rond etc.). Le plus mauvais livre que j'ai lu depuis un an, Les enfants du Graal, est un Prix Nobel de Littérature comparé à ce bouquin. La Cité et les Astres, c'est du Jimmy Guieu en moins bien. L'une des rares fois dans ma vie où j'ai jeté un livre à la poubelle.
PS pour ceux qui l'ignoreraient, l'auteur est un des plus grands écrivains de l'histoire de la SF. _________________ Tennis de Table Bordeaux
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Posté le: Dim Avr 17, 2011 6:17 pm Sujet du message:
theyoubot a écrit:
CeNedra a écrit:
En quoi est-il si épouvantable de ton point de vue?
dracosolis a écrit:
La trad sans doute, qui a vingt ans voire trente
Même pas. Imagines de la SF pour littérature jeunesse (8-12 ans). Là, en termes de prévisibilité, c'est pire. Des personnages si caricaturaux qu'on flirte avec le comique involontaire, une histoire ultra clichée d'une centaine de pages à laquelle on a ajouté une quantité équivalente de remplissage (dialogues à rallonge qui tournent en rond etc.). Le plus mauvais livre que j'ai lu depuis un an, Les enfants du Graal, est un Prix Nobel de Littérature comparé à ce bouquin. La Cité et les Astres, c'est du Jimmy Guieu en moins bien. L'une des rares fois dans ma vie où j'ai jeté un livre à la poubelle.
PS pour ceux qui l'ignoreraient, l'auteur est un des plus grands écrivains de l'histoire de la SF.
La je trouve que tu y vas un peu fort.
J'ai lu ce livre il y a près de 40 ans et ça fausse surement mon jugement actuel mais j'en ai gardé un bon souvenir.
Bon, faudrait probablement pas que je le relise aujourd'hui.
De toutes façons Clarke n'a jamais été un de mes auteurs favoris.
Rudy _________________ Vieillir est le meilleur moyen de vivre longtemps
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Posté le: Mar Jan 07, 2014 2:01 pm Sujet du message:
De manière tout à fait opposée à theyoubot, ce livre fait partie de mes livres cultes. Certes, les personnages ne sont pas intéressants en eux-mêmes, mais ce livre fait partie des premiers SF que j'ai lus et à l'époque j'ai été scotché par la quête exploratrice du héros. Bien sûr, d'aucuns diront que le scénario n'est pas très subtil, mais la subtilité ne fait pas partie de mes critères prioritaires, et je dois dire que j'ai été comblé avec ce livre. À l'époque, je l'avais lu à la bibliothèque municipale, et je l'ai acquis depuis, et relu au moins deux fois, et le relirai encore probablement à l'avenir. _________________ Votre fils ne fait pas ses devoirs, il les commet. (Quino)
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Posté le: Mar Jan 07, 2014 4:15 pm Sujet du message:
Peut-être n'ai-je pas assez de "bouteille" pour être assez critique. Cela dit, je suis généralement bon public dans le sens où je ne suis pas très difficile à condition que le récit me fasse voyager et que ce ne soit pas écrit avec les pieds. Malgré cela, j'ai assez peu de livres "cultes", étonnamment.
Alors effectivement, je ne serai peut-être pas un bon éclaireur pour toi, mais je ne me priverai pas d'aller voir ce que tu as aimé pour me faire une idée. _________________ Votre fils ne fait pas ses devoirs, il les commet. (Quino)
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Posté le: Mar Jan 14, 2014 10:27 am Sujet du message:
Un autre point qui fait selon moi pencher la balance en la faveur de ce livre, c'est de voir à quel point l'auteur a été visionnaire: nous sommes en 1956 (voire encore un peu avant), et les ordinateurs sont de grosses armoires aux capacités très limitées, et il n'est à ce moment pas évident d'imaginer que l'informatique sera 50 ans plus tard seulement un élément prépondérant de la société avec les applications que l'on connaît, et donc encore plus difficile d'imaginer qu'un super ordinateur gérerait la totalité de la vie de la cité, y compris la structure même des édifices, dans un futur extrêmement lointain.
En effet, bon nombre d'auteurs de SF, dans les mêmes époques, n'imaginent généralement pas mieux que, par exemple, des microfilms pour les livres ou des systèmes d'impression de journaux à la demande, ce qui n'est en fait qu'une simple extrapolation de ce qui était déjà largement envisageable, si ce n'est chose courante. _________________ Votre fils ne fait pas ses devoirs, il les commet. (Quino)
Posté le: Mar Jan 14, 2014 5:54 pm Sujet du message:
Corvus Lusor a écrit:
l'auteur a été visionnaire
Même pas. Il ne fait que reprendre une idée déjà commune depuis une décennie. Raymond F Jones (Renaissance), Murray Leinster, Alexander Blade (The brain), Francis Rayer (Le lendemain de la machine) etc. Y compris au cinéma (Planète interdite)
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Posté le: Mer Jan 15, 2014 11:14 am Sujet du message:
Méheuu, c'est fini de briser mes rêves? Visionnaire ou pas, c'est pour le moment l'ouvrage le plus ancien que j'aie qui aborde cette question (bon, en même temps, je n'ai peut-être pas encore assez de livres non plus pour que ça ait valeur statistique).
Cela dit, il faudra à l'occasion que je me penche sur ces ouvrages quand j'airai résorbé ma pile à lire, à condition cependant que ça soit "lisable". _________________ Votre fils ne fait pas ses devoirs, il les commet. (Quino)
Posté le: Mer Jan 15, 2014 3:13 pm Sujet du message:
Corvus Lusor a écrit:
à condition cependant que ça soit "lisable".
Si tu mets de côté l'aspect visionnaire, ce sont des romans désolants. J'aimerais pouvoir dire qu'ils ont mal vieilli mais je crains qu'ils n'aient été mauvais dès leur sortie. _________________ Tennis de Table Bordeaux
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Posté le: Ven Jan 17, 2014 10:46 am Sujet du message:
C'est dommage qu'une idée visionnaire soit si mal exploitée, ça gâche un peu la portée de cette innovation. Après, ce qui peut-être intéressant à essayer d'étudier, c'est si cette innovation a été fait indépendamment par plusieurs auteurs ou si ça a été repompé à chaque fois. _________________ Votre fils ne fait pas ses devoirs, il les commet. (Quino)
Posté le: Ven Jan 17, 2014 2:09 pm Sujet du message:
Ce sont des idées qui sont dans l'air. Les romanciers en ont connaissance par une recherche documentaire et/ou en consultant des experts de la question. Ca se vérifie, entre autres, pour les 4 exemples les plus spectaculaires (à ma connaissance) de description prophétique faite dans un roman : Dette d'honneur, Le Titan (Morgan Robertson), Sur l'onde de choc et De La Terre à la Lune. Lire aussi sur le forum
> Sur l'onde de choc, roman visionnaire _________________ Tennis de Table Bordeaux
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