Vassia

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Posté le: Sam Juil 27, 2019 3:38 pm Sujet du message: La Faute de l'abbé Mouret - Emile Zola |
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Bonjour,
Je partage ici avec vous quelques morceaux de phrases issus du roman La Faute de l'abbé Mouret d’Émile Zola qui m'ont bien plu et que je me suis notés.
Ce roman fait partie du cycle des Rougon-Macquart. Il décrit le tiraillement intérieur d'un jeune prêtre cherchant à réprimer le plaisir des sens auquel il a malgré lui été éveillé lors d'une convalescence enchantée et enchanteresse.
Ce roman, assez intrigant, ne m'a pas particulièrement touché mais a su charmer les nombreuses personnes l'ayant lu avec lesquelles j'ai pu en discuter.
Émile Zola
(La Faute de l’abbé Mouret)
[…], une humanité de trois cents têtes qui recommençait les temps.
Puis, il s’éveillait, un matin, comme neuf. Il naissait une seconde fois, débarrassé de ce que vingt-cinq ans de vie avait déposé successivement en lui.
Elle avait le dandinement puissant des fortes travailleuses, […]
Mais faire lever un prêtre avant le soleil pour s’épouser à une heure où les poules elles-mêmes sont encore couchées, il n’y a pas de bon sens !
Alors, il n’y a pas de gloire à bien vivre.
[…] les plus savants ne sont pas les plus saints.
Que sert à l’homme de conquérir l’univers, s’il perd son âme ?
On meurt par tous les temps, […]
Un verre de bon vin ce n’est pas un péché…
[…], on n’a pas même l’attention d’égayer son chez soi en disant ce qu’on a vu.
Quand on soufflera sur le soleil, ça sera fini.
C’est stupide, ces arbres qui n’en finissent plus, […]
Le diable n’est pas au fond de la bouteille, allez !
[…] de prier si tard « c’était la mort à l’huile ».
« Femme, qu’y a-t-il de commun entre vous et moi ? »
Puis ils s’en allèrent, n’ayant pas senti là le bonheur surhumain qu’ils cherchaient.
Il y a quelque mur entre nous que mes poings fermés ne sauraient abattre.
Je t’aime parce que tu es venue. Cela dit tout…
Je ne sais quel homme est en moi.
[…], lorsqu’on a un vrai repentir, on fait son salut tout de même ?
Ces païens ne viennent chez Dieu que lorsqu’ils le croient riche…
Les filles, c’est comme les aubépines : quand elles font des fleurs, elles font tout ce qu’elles peuvent…
Je suis prêtre, je n’ai que des prières, […]
Il chercha partout son chapeau qu’il avait sur la tête.
[…] la faiblesse de l’homme est la continuelle occupation de Dieu, […]
Il y avait au ciel un de ces silences sans espoir que les dévots connaissent.
N’imposerait-il pas silence à sa fange !
La fornication tuait la foi.
[…], votre faute a fait de moi votre supérieur, […]
C’est un adieu. Elle veut partir.
Ah ! quel adieu caressant !
[…] aux derniers beaux jours, lorsque les plantes s’endormaient en se disant adieu.
[…], elle entendait une voix basse courant au ras du sol, la voix d’adieu des plantes, qui se souhaitaient une mort heureuse.
Adieu, la gueuse ! Bon voyage ! Retourne forniquer avec tes loups...
Après l’amour, il n’y avait plus que la mort.
(La faute de l’abbé Mouret) |
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