Vassia
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Posté le: Mar Juil 20, 2021 10:28 pm Sujet du message: L'Epave du Cynthia - Jules Verne et André Laurie |
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Dans L’Épave du Cynthia Jules Verne nous fait vivre les aventures d'un jeune homme en quête de ses origines. Cette quête, au cours de laquelle il ne se sera pas sans courir moult périls, le mènera jusque dans les glaces arctiques.
Ce livre est signé de Jules Verne et d'André Laurie ( l'un des pseudonymes d'un homme dont la vie ferait un roman )
J'ai trouvé ce roman divertissant : description d'un ménage de pêcheurs norvégiens (que devraient apprécier ceux qui ont aimé l'ambiance de la maison du Daniel Peggotty de David Copperfield de Dickens), un récit de mer avec des personnages proches de l'île au Trésor de Stevenson, du mystère ...
et pour les bibliophiles : un pari dont l'enjeu consiste en des livres anciens
Je m'en suis noté quelques formules que j'ai bien aimées :
L’Epave du Cynthia (Jules Verne et André Laurie) 1885
Comment un savant aussi illustre pouvait-il se contenter d’une stature de cinq pieds trois pouces ?
Il n’est jamais trop tard pour faire son devoir, [...]
[...] ce serait un meurtre de laisser un garçon si bien doué dans une école de village, [...]
[...], un pêcheur norvégien ne craint rien et ne doit rien à personne !...
[...], ému malgré lui de cette affectueuse résistance.
On a beau jeu avec les ignorants !...
Maaster Hersebom poussa un soupir, qui ressemblait à un sanglot.
Demain... c’est bientôt !...
[...], les joues animées par l’espoir de ses destinées nouvelles et le regard assombri par le chagrin de quitter tout ce qu’il aimait, [...]
Katrina s’était levée avec la dignité native des paysannes du Nord.
L’éducation est un bienfait que nous n’avons pas le droit de refuser pour toi !...
[...], elle persistait à traiter le nouveau venu avec une froideur dédaigneuse, dont aucune prévenance ne parvenait à triompher.
L’obéissance filiale est la base de la famille norvégienne. Erik courba la tête.
[...], du moins y avait-il dans le sacrifice même une joie austère qu’il sut savourer.
Son caractère prudent et irrésolu le portait à préférer en tout les solutions indécises.
Travailler au compte des autres était bien dur à son âge !
Personne n’osait en parler, quoique tout le monde y pensât.
[...], il avait acquis une certaine expérience des choses humaines.
Mr. Bowles n’avait pas le don de l’éloquence, ni celui de la clarté.
Jamais on n’avait pu lui tirer une explication de ces paroles, qui étaient restées pendant des années, pour le ménage Bowles, un sujet de suppositions à perte de vue.
Le raisonnement me semble juste, quoique peut-être un peu absolu, répliqua le professeur avec sa prudence habituelle.
J’ai une fortune indépendante et je ne dois rien à personne.
Il n’y avait rien à répondre à ce raisonnement.
[...] l’ensemble des choses emportait une conviction qui agit invinciblement sur l’esprit du docteur.
À quoi bon souhaiter ce qu’on n’espère pas ?
[...] d’une grossièreté qui désarmait l’indignation.
[...] il fut réveillé par un grand silence, [...]
Les cartes sont faites précisément pour garantir les navigateurs contre les erreurs ou les illusions de 260leur mémoire.
Chose étrange, la situation était tragique et elle ne semblait pas immédiatement périlleuse.
[...] tout concourait à faire de ce désastre une aventure plus morne encore qu’effrayante.
[...] son âme intrépide était de celles qui ne connaissent pas le découragement et jamais ne s’avouent vaincues.
Ce qui se passe est absurde comme un cauchemar !
Et pourtant, une action si noire suppose de tels abîmes de scélératesse !...
[...] un regard indécis, où la reconnaissance paraissait se mêler à la crainte, – une crainte obscure, indéterminée.
Cela dépend du genre de confiance que vous souhaitez ! dit-il évasivement.
O’Donoghan eut un sourire vaniteux.
[...], ne me marchandez pas votre confiance !...
[...] du ton d’un écolier, surpris en flagrant délit de bavardage.
[...], jugeant avec raison que le secret était la condition première de la victoire.
Le raisonnement d’Erik était si serré que personne n’essaya de le réfuter.
L’œil ne savait où se reposer dans la perpétuelle mobilité des horizons, [...]
[...] ; la nature entière revêt l’apparence d’une vision.
Rien ne peut rendre l’horreur et l’épouvante de ces tempêtes arctiques, où les forces de la nature primitive semblent, en quelque sorte, se réveiller [...]
[...] ce tutoiement doux comme une caresse maternelle, que toutes les langues envient au français.
Tant qu’une mère n’a pas vu de ses yeux son enfant à l’état de cadavre, elle se refuse à sanctionner, pour ainsi dire, par son adhésion, ce fait irréparable de la mort. |
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