Un aller simple - Didier Van Cauwelaert

CeNedra

L'histoire : Aziz est gitan d'adoption, français de naissance et ses faux papiers lui attribuent la nationalité marocaine. Cette situation va l'enrtaîner bien malgré lui sur les traces d'un passé qui n'est pas le sien le jour ou l'état français décide de faire un exemple en aidant à la réinsertion d'un clandestin. Il va devoir s'inventer une histoire qu'il va partager avec son "attaché", fonctionnaire à la dérive. Entre ses deux hommes va naître une étrange amitié qui va les entraîner dans une aventure non moins étrange.Mon avis : Ce livre narre la rencontre de 3 égarés mais dont le plus perdu n'est pas forcément celui que l'on croit. On ne voit pas trop où l'auteur veut nous conduire mais on se laisse guider à travers se rêve né d'un atlas des légende.
Une histoire courte et légère, on retrouve le thème cher à DVC de la quête identitaire avec un dénouement pour le moins étrange où les vies et les passés se mélangent. Impossible de développer sans déflorer l'histoire. Ce livre ne m'a pas autant marqué que "la demi-pensionnaire" (post dans ce forum) mais n'en reste pas moins un agréable moment de lecture. Une mention spéciale pour le personnage d'aziz et la tournure de ses phrases un peu naïve qui contraste parfois avec la lucidité du contenu.NB : c'est avec ce livre qu'il a obtenu le prix Goncourt en 1994
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Griffe d’Encre

Aurore · Inscrit le: 05 Avr 2006 Messages: 1215 Localisation: Landes

J'ai beaucoup aimé le début du livre. Mais je trouve que l'histoire s'essouffle en cours. Cependant, ça reste très agréable à lire. Pas le meilleur roman de cet auteur, mais un bon moment de lecture quand même.

Soleil* · Posté le: Lun Juin 16, 2008 5:35 pm Sujet du message:

Ca ne me marquera probablement pas. Je n'ai pas trop aimé le style (la tournure de phrases un peu naïves, comme dit CeN'). Et je trouve que ça devient un peu n'importe quoi sur la fin. Dommage, l'idée me plaisait bien. Enfin, ça se laisse lire quand même !
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Il s’évanouit tout doucement à commencer par le bout de la queue,
et finissant par sa grimace qui demeura quelque temps après que le reste fut disparu.