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Vos lectures de l'année 2021 + coups de coeur lectures

 
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MaxLeLiseux



Inscrit le: 18 Sep 2017
Messages: 551
Localisation: Montréal

MessagePosté le: Lun Déc 27, 2021 10:10 pm    Sujet du message: Vos lectures de l'année 2021 + coups de coeur lectures Répondre en citant

Voilà, je crée ce salon, pour permettre aux gens de partager leurs lectures de l'années 2021, et si ça vous intéresse,
par la même occasion, vos coups de coeur lectures. En gras ce sont mes coeurs de coeur lectures de cette année.

/ ! \ Désolé par avance pour les majuscules.... / ! \
- STAR WARS LA REVANCHE DES STH - MATTHEW STOVER *
- LA LISTE DE SCHINDLER - THOMAS KENEALLY * (donné/vendu)
PàL #3
- LA PLANÈTE DE SHARESPEARE - CLIFFORD D. SIMAK *
- SUBSTANCE MORT - PHILIP K. DICK *
- LA FOIRE DES TÉNÈBRES - RAY BRADBURY * (pas aimé...) (donné/vendu)
- LA MAISON ÉTERNELLE - ALFRED ELTON VAN VOGT * (pas aimé...) (donné/vendu)
- SHUTTER ISLAND - DENNIS LEHANE *

PàL #4
- RAVAGE - RENÉ BARJAVEL *
- CONCEPTIONS SCIENTIFIQUES - ALBERT EINSTEIN * (à relire avec les connaissances requises)
- DOCTEUR SLEEP - STEPHEN KING * (pas aimé... mais à garder!)

PàL #5
- L'ORIGINE DES ESPÈCES - CHARLES DARWIN * (pas lu en entier)
- HISTOIRE DU LIVRE - ALBERT LABARRE * (pas lu en entier)
- LA FIN D'ILLA - JOSÉ MOSELLI * (pas lu en entier)
- DES FLEURS POUR ALGERNON - DANIEL KEYES *
- LUTTE DANS LA NUIT - WILLIAM SLOANE * (pas aimé...) (donné/vendu)
- LA RIVE INCERTAINE - WILLIAM SLOANE * (pas aimé...) (donné/vendu)
- LA FIN DE L'ÉTERNITÉ - ISAAC ASIMOV *

Cette liste est un copié/collé, de mes comptes rendus lectures au format numérique.
C'est pour cette raison qu'il y a des étoiles (*) et des notes
_________________
MaxLeLiseux
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Hoël
Pygmalion


Inscrit le: 27 Juin 2011
Messages: 3305
Localisation: Great North

MessagePosté le: Mar Déc 28, 2021 12:26 am    Sujet du message: Répondre en citant

Je ferai ça le 1er janvier.
_________________
"Tout est dans tout et réciproquement ."
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Soleil*
Super Nov-A


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Messages: 5856
Localisation: deuxième étoile à droite et tout droit jusqu'au matin...

MessagePosté le: Mar Déc 28, 2021 7:41 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Pour moi : 184 lectures.
84 romans / 56 mangas / 24 BD / 13 albums jeunesse / 6 documentaires
24 SF / 34 fantasy / 58 fantastique / 49 littérature générale
Une majorité de lectures sympas, deux ou trois trucs vraiment pas terribles et une dizaine de très bonnes surprises.

Dans mon top (dans le désordre) :
- La fileuse d'argent
- Teixcalaan
- La gameuse et son chat (manga)
- The Cave King (manga)
...

Pour ma fille de 9 ans : 156 lectures
43 romans / 64 mangas / 33 BD / 12 albums jeunesse / 6 documentaires
96 trucs sympas, 26 trucs corrects, 4 trucs à jeter et 13 coups de coeur

Dans son top :
- Harry Potter
- Le grimoire d'Elfie (BD)
- Le renard et le petit tanuki (manga)
- La gameuse et son chat (manga)
- Mission Princesses (LDVEH)
...

(à quelques livres pas encore enregistrés près)
_________________
Il s’évanouit tout doucement à commencer par le bout de la queue,
et finissant par sa grimace qui demeura quelque temps après que le reste fut disparu.
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MaxLeLiseux



Inscrit le: 18 Sep 2017
Messages: 551
Localisation: Montréal

MessagePosté le: Mer Déc 29, 2021 12:14 am    Sujet du message: Répondre en citant

Soleil* a écrit:
Pour moi : 184 lectures.
84 romans / 56 mangas / 24 BD / 13 albums jeunesse / 6 documentaires
24 SF / 34 fantasy / 58 fantastique / 49 littérature générale
Une majorité de lectures sympas, deux ou trois trucs vraiment pas terribles et une dizaine de très bonnes surprises.

Dans mon top (dans le désordre) :
- La fileuse d'argent
- Teixcalaan
- La gameuse et son chat (manga)
- The Cave King (manga)
...

Pour ma fille de 9 ans : 156 lectures
43 romans / 64 mangas / 33 BD / 12 albums jeunesse / 6 documentaires
96 trucs sympas, 26 trucs corrects, 4 trucs à jeter et 13 coups de coeur

Dans son top :
- Harry Potter
- Le grimoire d'Elfie (BD)
- Le renard et le petit tanuki (manga)
- La gameuse et son chat (manga)
- Mission Princesses (LDVEH)
...

(à quelques livres pas encore enregistrés près)


C'est quoi pour toi, des documentaires? Vulgarisation scientifique sous forme d'écrits?
Ou des documentaires télé (sur ARTE ou RMC pour l'exemple...)

Comment t'as fait pour inviter ta fille dans le monde de la lecture? Je suis curieux *Smile*
_________________
MaxLeLiseux
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Hoël
Pygmalion


Inscrit le: 27 Juin 2011
Messages: 3305
Localisation: Great North

MessagePosté le: Mer Déc 29, 2021 2:58 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Et hop !

Chez Actes Sud :
-La colère de Tiamat de James Corey, beaucoup plus introspectif que les autres volumes de The Expanse, sans doute parce que le prochain volume sera le dernier, avec un vieillissement bien mené des personnages principaux, la dimension galactique est assez finement opposée au confinement forcé de pas mal de personnages (évolution de circonstance ?) et la dernière phrase laisse présager l'enjeu majeur des ultimes péripéties, une des meilleures séries de S.F. des dernières années.
-Dernières nouvelles et autres nouvelles de William Volmann, un gros recueil se baladant à travers le monde et son histoire, de l'Europe centrale au Japon en passant par la Norvège avec des glissades du fantastique aux histoires d'amour sur fond de guerre ou des quêtes de trésors pas toujours matériels, un écrivain polygraphe subtil et envoutant.
-Fungus d'Albert Sánchez Piñol, ça m'a assez vite barbé à cause d'un personnage principal que j'ai trouvé sans intérêt, j'ai abandonné au bout d'une centaine de pages.
-J'ai abandonné Punk Samouraï de Ko Machida au bout d'une centaine de pages, une accumulation de dialogues délirants et répétitifs sans que rien n'annonce d'autre dessein de l'auteur que se laisser entraîner par sa faconde.
-La fureur des hommes de Charles Locke chez Actes Sud, c'est probablement le dernier opus de la collection L'ouest, le vrai dans sa version dirigée par Bertrand Tavernier et aussi la dernière postface de celui-ci où -prémonitoirement ?- il fait le bilan de celle-ci qui m'a révélé tant de chefs-d'oeuvre du western romanesque, à commencer par The big Sky. Ce dernier opus ne détone pas, beaucoup plus âpre que n'importe quel film, avec une étonnante économie narrative et un côté tragique classique avec le fatum implacable du personnage principal.


Chez Actu SF :
-Un reflet de lune d'Estelle Faye, ou le retour de Chet, le personnage principal d'Un éclat de givre, dans ce Paris postapo poétique et pervers que j'avais adoré, ben ne changez rien, la vraisemblance importe peu, on se laisse entraîner, accroché aux basques de cette incarnation de l'ambiguïté.
-Les énigmes de l'aube deThomas Durand, un bouquin de collège à la façon de Stalky & c° ou Happy Rotter plutôt rigolo.

Chez Ailleurs et demain :
-J'ai relu Un feu sur l'abîme de Vernor Vinge chez, je suis stupéfait par la manière dont ce bouquin m'a marqué tant je me souvenais de plein de détails 27 ans après ma première lecture, un mix entre Planet Opera et Space Opera et l'invention d'une des espèces Extra-terrestres les plus étonnantes et originales qu'il m'ait été donné de lire.
-J'ai relu Les enfants du ciel de Vernor Vinge, la première fois, c'était 15 ans après ma première lecture d'Un feu sur l'abîme et j'avais eu beaucoup de plaisir à retrouver les meutes des dards, mais là, comme j'ai relu les deux en quelques semaines, il n'y a pas photo,même si le bouquin reste un roman d'aventures agréable avec une coloration young adult parfois pesante.

Chez Albin Michel Imaginaire :
-Emissaire des morts d'Adam-Troy Castro,autant j'ai apprécié les quatre nouvelles, variations sur un Sherlock au féminin badass à souhait, avec une narration à la troisième personne fortement limité chère à Carolyn Janice Cherryh, autant le roman m'a laissé sur ma faim, la faute à une narration à la première personne beaucoup moins intéressante et à une intrigue que n'importe quel lecteur de Six hommes morts de Stanislas-André Steeman a décryptée longtemps avant la fin.
-Les maîtres enlumineurs de Robert Jackson Bennett, premier volume d'une trilogie de Fantasy menée tambour battant avec une multitude de scènes d'actions très visuelles, une héroïne badass plutôt attachante qui en prend plein la poire tout au long du livre et un univers de magie fort complexe et intéressant (j'ai lu ici et là que ça s'apparentait à du cyberpunk, pourquoi pas ? mais, pour ma Pomme, on est bien dans de la Fantasy, j'ai beaucoup pensé à la série Les seigneurs des runes de David Farland tout au long de ma lecture). Des faiblesses ? oui, il y a des incohérences par rapport à la difficulté supposée d'entrer et de circuler dans les campos et certains personnages n'ont aucune profondeur (Berenice par exemple).
-La troisième griffe de dieu d'Adam-Troy Castro, le deuxième tome des aventures d'Andrea Cort, c'est très bien, si le premier roman empruntait au Dernier des six de Stanislas-André Steeman, ici, c'est vers Agatha Christie qu'on lorgne et, plus précisément, vers le crime de l'Orient express ou Mort sur le Nil, si bien que j'avais deviné pas mal de "mystères" avant qu'il ne soient révélés par cette chère Andrea, de toute façon, ce n'est pas là que réside l'intérêt du roman mais dans l'autoanalyse de l'héroïne ainsi que chez ses partenaires "inseps". En revanche, la nouvelle qui suit le roman m'a semblé sans intérêt.
-L'après mid... La nuit du faune de Romain Lucazeau, un conte philosophique à la façon de Micromégas, l'entropie de l'anthropocène y est expédiée en quelques lignes avant de se pencher sur les possibilités d'y échapper pour les espèces sentientes à travers un périple dans toute la galaxie et même au-delà. Ca m'a passionné jusqu'au moment où le Prophète apparaît, on ne va pas relancer le vieux débat mais, pour ma Pomme, S.F. et métaphysique se marient mal, je suis donc mitigé, alors que j'avais adoré Latium.

Au Diable Vauvert :
-Agency de William Gibson (je l'ai lu avant Périphériques, ce qui a probablement faussé ma vision des deux bouquins), un très bon Gibson sur bases d'uchronies (le pluriel est volontaire) débutant en 2017 (pas de Donald ni de Brexit), avec des personnages bien campés et de l'action en veux-tu ? en voilà ! on n'est pas dans du cyberpunk mais des technologies originales font partie de ce qui fait avancer le bouquin. Ce qui est marrant, c'est que la parution de Périphériques, le précédent bouquin de Gibson, m'avait échappé et qu'il y a pas mal de références et de personnages communs aux deux, je vais donc faire ma découverte à l'envers puisque je l'ai commandé. Ah, et puis, si je n'ai pas été assez clair, c'est très bon, foncez !
-Périphériques de William Gibson, ceux qui prétendent qu'il n'a plus rien fait depuis Neuromancien en prennent pour leur grade. Il s'agit d'une lecture très exigeante qui demande beaucoup de concentration tant la trame est complexe, pourtant, ayant lu Agency avant, je connaissais l'idée de base de la double course temporelle à la base de l'intrigue et je pense que si ça n'avait pas été le cas, j'aurais relu le bouquin dans la foulée. Une intrigue complexe donc, une galerie de personnages fort attachants et, au final, le paradoxe d'un postapo optimiste.
-Les chiens et la charrue de Patrick Dewdney , je suis tagé, ce volume porte beaucoup plus sur l'introspection de Syffe parfois de façon fort répétitive et lourde, ça s'explique par le fait que les gens fonctionnent ainsi mais au bout d'un moment, c'est barbant. Cela dit, les descriptions de la nature sont toujours aussi sensibles et poétiques et, lorsqu'il y a de l'action, c'est sans temps mort. Au diable Vauvert ont fait un effort de relecture par rapport au deuxième volume mais il faudrait qu'ils le fassent de façon plus approfondie parce que les erreurs d'accords, de mode ou les impropriétés m'ont plus d'une fois fait grincer des dents.

Chez Belfond :
-La sirène, le marchand et la courtisane d'Imogen Hermes Gowar chez Belfond, un remarquable roman historique se déroulant à Londres dans le dernier quart du XVIIIème siècle et où la part est faite belle aux conditions d'existence des femmes de l'époque et plus particulièrement des prostituées, ce n'est à aucun moment mièvre et c'est très bien écrit, avec un vocabulaire très varié et précis et des figures de style fort bien tournées, avec un fond libertaire mais sans rien omettre des horreurs de l'époque, surtout pour les prostituées, et malgré cela, un ton plein d'humour et d'ironie, et une langue remarquablement précise et travaillée (j'ai même appris des mots dont j'ignorais l'existence comme mistonne ou gamahucher), le côté fantastique ne m'a guère convaincu mais ce n'est pas dérangeant. Hautement recommandable, donc. -ma Chair est tendre, prof. d'anglais de son état, l'a lu en V.O. il y a trois ans et m'a dit avoir ramé pour comprendre à certains moments.

Au Bélial :
-La fabrique des lendemains de Rich Larson au Bélial, un excellent recueil de nouvelles à coloration cyberpunk marquée avec un véritable fourmillement d'idées et des personnages fort variés et intéressants, le tout esquissant un univers plutôt cohérent présentant un avenir proche avec les avantages et inconvénients de découvertes à venir plausibles. Cela faisait quelques temps qu'il traînait dans ma P.A.L. à cause des comparaisons avec Greg Egan qu'on trouve en 4ème de couv., ce dernier m'ayant souvent largué dès les premières pages, d'autant plus que la psychologie de ses personnages me semblait fort sommaire, mais ici, c'est très pédagogique avec des destins individuels et collectifs passionnants.

Chez Bourgois :
-Mauvaise journée, demain de Dorothy Parker, chez Christian Bourgois, un recueil d'une quinzaine de nouvelles traitant essentiellement de la vie des gens de la haute New-Yorkais. Elle était réputée pour son humour mais ici, la vanité et la vacuité de cette vie est fort triste et déprimante, une nouvelle toutefois m'a bien fait rigoler : Mais celui à ma droite, elle se décrit dans un dîner mondain où elle s'ennuie à mourir d'autant plus que son voisin de gauche est un raseur alors que celui de droite ne lui présente que son épaule, fort attrayante par ailleurs, à la fin de la nouvelle, il se retourne, et ils décident quasiment simultanément de s'enfuir du dîner pour aller s'envoyer en l'air.

Chez Bragelonne :
-La vie ô combien ordinaire d'Hanna Green de Michael Marshall Smith, si ça démarrait en douceur avec pas mal d'humour, à la moitié du bouquin, ça vire à l'horreur cauchemardesque, cela dit, c'est très bien écrit et raconté et je l'ai fort rapidement lu (en revanche, la traductrice a quelques problèmes avec les pronoms relatifs et les relatifs sans antécédant qu'elle emploie souvent de façon impropre). Tiens, un truc qui m'a bien plu, c'est qu'à aucun moment il ne cherche à rendre le Diable sympathique, ce qui change par rapport à pas mal de choses que j'ai lues.
-La tour des fous, premier volume de la trilogie Hussite d'Andrzej Sapkowski, un mix de roman historique, fantastique et picaresque se déroulant au début du XVème siècle entre la Silésie et la Bohême. C'est très documenté (heureusement, je connais fort peu l'histoire de l'Europe de l'est), souvent très drôle et même égrillard, bien qu'un peu répétitif, et surtout goguenard envers les religions monothéistes patriarcales qui en prennent pour leur grade, je lirai volontiers les volumes suivants.
-La route dont on ne revient pas d'Andrzej Sapkovski, un chouette recueil de nouvelles dont une dans l'univers du Sorceleur et d'autres en lien avec la Trilogie hussite où l'anticléricalisme radical de l'auteur éclate de façon réjouissante, en particulier dans L'affaire de Mischief Creek où il règle leur compte à des puritains chasseurs de sorcières à l'époque de Salem ; j'ai eu le plaisir de retrouver Hoël d'Armorique dans une relecture de la fin de Tristan et Iseult inspirée par Les brumes d'Avalon.
-Mother Code de Carole Stivers, c'est très décevant, l'idée de départ était intéressante (confier des bébés génétiquement modifiés à des robots maternels pour que l'humanité survive à une pandémie létale) mais n'est guère exploitée, quant à la thématique des Hopis (Amérindiens du Nouveau Mexique), elle est exploitée de façon trop superficielle pour convaincre. Le livre ayant été publié en 2020, je me demande à quel point l'autrice s'est inspirée de ce qui s''y est passé. En tout cas, si Spielberg en fait vraiment un film, il aura du boulot sur le scénario.
-New York 2140 de Kim Stanley Robinson, à la fois une fable politique et économique et une ode à Manhattan sous quinze mètres d'eau, je n'ai sans doute pas apprécié la seconde à sa juste valeur, connaissant mal les lieux et ne leur ayant jamais trouvé de charme mais la nouvelle organisation de circulation et de vie qu'imagine K.S.R. a du charme. C'est surtout la fable qui m'a intéressé, l'auteur y développe une vision de l'économie mondiale et de la façon de la renverser passionnante et manifestement fort documentée et réfléchie. Une faiblesse du bouquin ? Le personnage d'Amelia qui n'apporte rien aux propos. J'ai lu il y a peu un article sur le mur qu'ils sont en train de construire pour enrayer les inondations qui ont encore récemment eu lieu là-bas.
-Market Forces de Richard Morgan chez Bragelonne, c'est un de ses premiers bouquins (2004), il y fait une charge virulente contre le libéralisme mondialiste avec une curieuse idée que les cadres aux dents longues s'écraseront les uns les autres... littéralement puisqu'ils règlent leurs conflits sur les autoroutes en s'envoyant dans le décor... J'ai craqué au bout de 120 p. de Market Forces de Richard Morgan, je comprends qu'il n'ait pas été traduit avant, non seulement la suspension de l'incrédulité est problématique mais les tribulations du personnage principal, un yuppie assassin, sont d'un ennui sans nom.
-J'ai lu 150 p. de Le démon blanc de Christopher Ruocchio, la suite de L'empire du silence. Si le premier m'avait plu malgré des défauts agaçants, là, c'est l'ennui total avec un narrateur interne insupportable et un style d'une lourdeur qui ne l'est pas moins.
-Les guerriers de dieu d'Andrzej Sapkowski, deuxième volume de la trilogie hussite dont j'avais beaucoup aimé le premier tome qui m'avait appris plein de choses sur les croisades en Bohème au début du XVème siècle dont j'ignorais tout, comme d'habitude, l'auteur y tape à bras raccourcis sur les clergés de tout poil et leurs exactions. Mais là, j'ai été déçu, le fond historique est toujours aussi intéressant mais la gouaiile du premier volume a disparu et les ellipses narratives sont tellement nombreuses que l'intrigue en devient confuse, pas sûr que je lirai le troisième volume.
-Mexican Gothic de Silvia Moreno-Garcia chez Bragelonne, au bout d'une soixantaine de pages, c'est pas mal mais des lourdeurs et des impropriétés nuisent à la lecture sans que je sache si c'est dû au texte original ou à la traduction (à ce sujet, c'est drôle de voir "Traduit de l'anglais (Mexique)", finalement, lassé par une trad. réputée mauvaise, j'ai laissé tomber au bout d'une centaine de pages.
-84K de Claire North, c'est très bon. Comme dans ses autres romans, elle prend une idée et en déroule toutes les conséquences logiques. Ici, puisque tout s'achète et tout se vend, on peut payer n'importe quel crime ou délit pourvu qu'on en ait les moyens, en revanche, si on ne les a pas, on se retrouve vite dans une forme d'esclavage proche de l'indenture. Non seulement le bouquin est une vraie machine à faire réfléchir sur les vices de notre époque mais de plus, l'écriture de North est très originale, presqu'oralisée et véhicule souvent une émotion très vive. Pas besoin de souligner les références à 1984, mais celles à la Servante écarlate mentionnées en 4ème de couv. m'ont échappé.

Au cherche midi :
-Les femmes d'Herezy ranch de Melissa Lenhardt, un roman sur des desperadas dont le thème m'intéressait mais c'est tellement confus et mal écrit que j'ai laissé tomber au bout d'une cinquantaine de pages.

Chez Critic :
-J'ai relu L'espace entre les guerres de Laurent Genefort chez Critic, je dis relecture parce que j'avais lu Dans la gueule du dragon et une porte sur l'éther il y a une vingtaine d'années. Il s'agit d'un ambassadeur chargé de résoudre des conflits sur différentes planètes ou mondes étranges. Comme toujours, il y a un worldbuilding impressionnant mais ce qui m'a frappé, c'est la nette évolution de l'écriture entre les deux, un auteur de S.F. français comme on souhaiterait qu'il y en ait plus.

Chez De Saxus :
-J'ai lu 150 p. de La cité de laiton de Shannon Chakraborty chez De Saxus, l'autrice semble bien maîtriser son sujet (le Moyen-Orient de la fin du XVIIIème siècle) mais je ne suis jamais arrivé à entrer dans le bouquin qui délaye et digresse trop à mon goût.

Chez 10/18 :
-Comme une valse de Dorothy Parker, un recueil de nouvelles dont beaucoup sont proches du précédent que j'ai lu, Mauvaise journée, demain, c'est-à-dire la description de la Gentry new-yorkaise entre alcoolisme et dépression, mais dont d'autres s'en détachent nettement comme le très drôle La valse dont on ne peut s'empêcher de se demander si Sophie Daumier et Guy Bedos s'en sont inspirés pour leur sketch "La drague" et le très émouvant Soldats de la République narrant une anecdote de la guerre civile en Espagne.


Chez Folio S.F. :
-Derniers jours d'un monde oublié de Chris Vuklisevic, c'est très bien, d'une grande originalité, mêlant postapo, steampunk, fantastique et même horreur parfois. C'est très sombre, aussi bien pour l'univers décrit que pour les personnages dont pas un ne rattrape l'autre, si vous avez besoin de vous faire remonter le moral, n'y mettez pas les pieds ! On me glisse dans l'oreillette que le bouquin vient d'obtenir le prix Elbakin 2021.

Aux forges de Vulcain :
-Henry Darger, dans les royaumes de l'irréel de Xavier Mauméjean aux Forges de Vulcain, une biographie hors-norme pour un polyartiste qui ne l'était pas moins, passionnant, une recommandation : lire le livre à deux mains, pendant que la gauche tourne les pages, le pouce de la droite reste aux pages des notes abondantes et passionnantes en fin de bouquin. Evidemment, de nombreux passages d'American Gothic surgissent en réminiscence. Un seul regret, qu'on ne puisse visualiser la somme considérable d'illustrations que Darger a associées à ses écrits, j'imagine que pratiquement et financièrement, c'était irréalisable.
-Le sang de la cité de Guillaume Chamanadjian, c'est pas mal, avec de très bons passages mais un ensemble un peu décousu et une fin brouillonne, cela dit, pour un premier roman, c'est du bon niveau et je lirai la suite. Ce qui est curieux, c'est qu'une trilogie parallèle va sortir à partir d'octobre avec Claire Duvivier aux commandes, une sorte d'univers partagé donc, j'ai hâte de la lire car j'avais adoré Un long voyage.

Chez Gallmeister :
- The queen's gambit (je ne prends pas le titre français que je trouve ridicule) de Walter Tevis , si le filme suit bien la chronologie du bouquin, il y a des tas de détails qui lui échappent, avec un rythme très soutenu malgré un sujet principalement psychologique. Pour la narration, Tevis procède par phrases courtes, sèches et précises où il glisse souvent une révélation sur laquelle il ne reviendra pas, il n'y a que pendant les parties d'échecs qu'il fait des figures de style, celles-ci étant nettement plus présentes que dans la mini-série. ATTENTION SPOILERS sur la série. Elle ne joue à aucun moment soûle, elle n'a pas d'aventure avec la mannequin, à aucun moment il n'est question de sa mère et son évolution vestimentaire n'est mentionnée qu'une fois ; cela dit, c'est globalement très fidèle. Hautement recommandable donc, comme tous les autres romans de Tevis. En tout cas, comme Nabokov ou Zweig, il s'y entend pour rendre la visualisation obsessionnelle des parties par les joueurs. De 1985 à 1987, j'ai joué aux échecs trente heures par semaine au foyer du campus de Nanterre avec pas mal de copains de toutes les U.E.R., j'étais de plus en plus accro et ai stoppé net un jour sans jamais rejouer sérieusement : je m'étais aperçu que je n'arrivais plus à lire, essayant systématiquement de résoudre des positions de tête.
-Dédale mortel de Craig Zahler, dont j'avais beaucoup aimé Bone tomahawk (alors que les films d'horreur gore, ce n'est pas du tout ma came), c'est du polar dandy, super bien écrit, avec des personnages variés et bien approfondis, si la première moitié est relativement calme, la seconde ne cesse de s'accélérer avec une violence de plus en plus présente annoncée par le titre pour se terminer très très mal pour pas mal de personnages, sans que l'un puisse racheter l'autre.
-Exécutions à Victory de Craig Zahler, un polar noir de chez noir avec toujours une pointe d'ironie sarcastique et un véritable don pour les comparaisons et métaphores originales et surprenantes.
-Une assemblée de chacals de Craig Zahler, un western tragique au Mexique avec sauvetage de donzelles àla clé avec toujours cette fascinante facilité à évoquer une violence extrême avec un style très original et efficace. C'est vraiment un auteur intéressant (je recommande de commencer par Dédales mortels, son dernier) mais âmes sensibles, passez votre chemin !

Chez Hachette imaginaire :
-Les dix mille portes de January d'Alix Harrow, j'ai beaucoup aimé, à la croisée entre roman de formation et roman d'initiation avec le vieux thèmes des portes entre les mondes, après une première partie qui prend son temps pour installer le contexte et les personnages, le rythme devient haletant avec un sens du tragique et du suspens fort bien entretenu et des héros fort attachants ; de plus, l'écriture est fort élégante et les récits enchâssés apportent une dimension supplémentaire au récit, hautement recommandable.

Chez j'ai lu Nouveaux millénaires :
-Cantiques pour les étoiles de Simon Jimenez, c'est excellent, avec une ambiance très nostalgique, des personnages bien campés et une histoire qui ne tombe à aucun moment dans la mièvrerie malgré un côté sentimental omniprésent ; un space op. à rapprocher des Seigneurs de l'Instrumentalité à bien des égards.
-Récursion de Blake Crouch,c'est très bien, un mélange de thriller et de voyages dans le temps (ou plutôt la mémoire) très original et enlevé avec du suspens jusqu'à la dernière page, hautement recommandable.
-Une désolation appelée Paix, le deuxième volume de Teixcalaan d'Arkady Martine, en fait, il s'agit d'un seul gros roman dont la deuxième partie est un Space op. avec un premier contact très meurtrierauquel les deux héroïnes vont devoir trouver une résolution diplomatique. J'apprécie beaucoup la façon d'écrire de Martine avec de multiples incises et une grande poésie ; sur le plan narratif, on ne s'ennuie pas une seconde et il y a des idées très originales, hautement recommandable !

Chez Argyll :
-Le chien du forgeron de Camille Leboulanger,c'est une franche déception, l'auteur se livre à un exercice bien connu, la rationalisation des mythes, ici celui de Cuchulain, héros irlandais et guerrier hors-pair. Mais ici, tout vire au sordide et au pathétique avec une accumulation pénible de commentaires prêchi-prêcha de la part du narrateur aviné, celui-ci employant une langue tellement raffinée que cela donne un côté surécrit à ce qui n'est ni plus ni moins que l'histoire d'une brute alcoolisée. Dans le genre, je conseille plutôt Le cycle de la branche rouge de Roger Chauviré chez Terre de brume et surtout Les chroniques d'Arcturus de Gilles Servat chez l'atalante.
-La monture de Carol Emshwiller, une fable sur l'esclavage où les hommes sont utilisés comme des chevaux par des E.T. ayant envahi la terre. La métaphore équestre ne tient pas longtemps car, comme l'avait dit Condorcet :
"D’ailleurs, un homme n’est pas un cheval, et un homme mis au régime de captivité du cheval le plus humainement traité, serait encore très malheureux. Les animaux ne sentent que les coups ou la gêne, les hommes sentent l’injustice et l’outrage ; les animaux n’ont que des besoins, mais l’homme est misérable par des privations ; le cheval ne souffre que de la douleur qu’il ressent, l’homme est révolté de l’injustice de celui qui le frappe. Les animaux ne sont malheureux que pour le moment présent, le malheur de l’homme dans un instant embrasse toute sa vie. "
Le bouquin est passionnant, même si la fin me semble fort optimiste, avec une narration entièrement en points-de-vue internes très originale, hautement recommandable.

Chez L'atalante :
-La dernière Emperox de John Scalzi chez L'atalante, 3ème et dernier volume de L'interdépendance, bon, ça fait le boulot mais ça m'a laissé un peu sur ma faim.
- Numérique de Marina et Sergueï Diatchenko et disons-le tout net, c'est une franche déception, non pas que le bouquin ne soit pas intéressant -il y a une réflexion sur le pouvoir absolu aux mains d'un adolescent ainsi que la démonstration des façons dont le numérique agit comme un virus sur nos sociétés, et puis des clins d'oeil amusants comme le narrateur qui croise une fille en train de lire Vita Nostra ou le même qui se compare à Joffrey de Peyrac un peu plus loin - mais à côté de Vita Nostra, quel manque d'originalité ! Là où l'on vibrait d'empathie et d'incompréhension partagée avec l'héroïne accompagnés par une angoisse permanente, on se surprend à bâiller lors des longs discours explicatifs et didactiques. Un copain disaist qu'en gastronomie, il fallait aller du bon à l'excellent et non l'inverse, je ne saurais trop suggérer à ceux qui ne les ont pas lus, de le faire dans l'ordre inverse de la parution.
-Télémétrie fugitive, le 6ème tome de Journal d'un assasynth de Marta Wells, un pastiche de roman à énigme autour d'un meurtre sur une station spatiale avec à la narration cette Sec Unit toujours aussi mal embouchée, je ne m'en lasse pas.
-Le livre de Koli de M.R. Carey,c'est très chouette, ça ne va pas révolutionner le postapo mais c'est un roman de formation rondement mené, sans temps mort et avec des personnages bien campés, et plus particulièrement une I.A. plutôt badass assez réjouissante.
-Ring Shout de Djéli Clark, disons-le d'emblée, le fantastique horrifique, ce n'est pas ma tasse de thé, d'autant plus quand il s'accompagne de bastons à rallonge, aussi me suis-je plutôt ennuyé lors de ces passages ; en revanche, les passages introspectifs ou réflexifs sur la condition des esclaves et de leurs descendants est fort subtile et bien menée, d'autant plus que le travail sur la langue est remarquable (la traductrice n'a pas dû rigoler tous les jours). Une demi-satisfaction donc.

Chez Leha :
-le septième tome du Livre des martyrs de Steven Erikson, Le souffle du moissonneur avec une bonne tendinite aux poignets (la bête pèse 1.200 kg avec 1045 p.), la fin du parcours pour un empire et pas mal de personnages avec un mélange d'humour, de tragique et de poésie qui me plait toujours autant, vivement les trois derniers tomes !
-Three dark crowns de Kendare Blake chez, une Fantasy Y.A. dont un tiers des chapitres est intéressant... un tiers, ce n'est pas assez, je ne lirai pas la suite. En revanche, je l'ai passé à une gamine de 4ème qui l'a dévoré en une semaine.

Au Livre de poche :
-Vers les étoiles de Brandon Sanderson, un Planet Opera assez classique avec des humains derniers survivants de leur espèce en butte à des E.T. qui cherchent à les exterminer et une jeune héroïne badass qui espère bien devenir pilote de chasse, l'élite des combattants, l'intrigue est convenue mais le décor d'une planète entourée de gigantesques débris spaciaux est assez original.
-Astrevise de Brandon Sanderson, le deuxième volume de la trilogie, un distrayant Space op avec plein d'E.T. et quelques idées originales (en particulier un système de reproduction fort surprenant). On verra ce que donne le troisième volume.

Chez Lumen :
-La vie invisible d'Addie Larue de Victoria Schwab, j'ai adoré, un pacte faustien où la "prétendue" proie se retourne à de multiples reprises contre son prédateur, avec des allers-retours entre les passés de l'héroïne et son présent trois siècles plus tard, très proche dans sa thématique de La soudaine apparition de Hope Arden de Claire North, une écriture d'une variété correspondant à celle des narrateurs ou narratrices (je ne vois pas pourquoi je devrais mettre un atroce néologisme là où une juxtaposition ou une coordination font l'affaire), une culture fort vaste et variée exploitée tout au long du bouquin de façon fort subtile ; bref, un bouquin qui risque de passer inaperçu à cause de la stratégie éditoriale de Lumen qui consiste à épouser le coeur du sujet du bouquin en éclipsant le magnifique dessin de la couverture par un rodoïd sans intérêt. Ne vous laissez pas avoir, c'est un des bouquins de l'année, depuis, je l'ai passé à ma Chair est tendre, à ma grande et à une copine et elles ont toutes les trois adoré.

Chez Métaillié :
-La bonne chance de Rosa Montero, comme d'habitude, j'ai été happé par l'empathie de l'autrice pour des personnages cabossés par la vie sans aucun côté bisounours, hautement recommandable.

Chez Mnémos :
-La nuit des labyrinthes de Sabrina Calvo, je ne l'ai pas fini, c'était poétique à souhait mais ça n'avançait pas contrairement à Délius, une chanson d'été avec les mêmes personnages.
-Le vaisseau d'Arcane d'Adrien Thomas, une chouette Fantasy mâtinée de steampunk avec pas mal de mystère et de complots machiavéliques, c'est assez bien écrit quoi que Thomas devrait se débarrasser de quelques afféteries et modérer son usage des épithètes.
Chez Néos :
-Binti de Nnedi Okorafor, je suis très mitigé, ça part dans tous les sens avec beaucoup de répétitions et une confusion du mystique et de la S.F. qui ne m'a pas convaincu, d'autant plus que l'autrice use et abuse des coïncidences, je ne lirai pas la suite.



Chez Outrefleuve :
-Les ancêtres de Brian Catling, la suite de Vorrh, il faut dire que, comme pour le premier, j'ai été happé par cette étrangeté omniprésente, ces personnages hors-norme et des situatons étranges parfois à la limite de la compréhension ; tout cela servi par une langue d'exception, je me suis même surpris à être fasciné par un chapitre sur une guillotine transformée en oeuvre d'art bien que son propos meurtrier soit toujours présent. Incontestablement, comme il y a deux ans, c'est mon coup de coeur de cette année !

Chez Picquier :
-Une soupe à la grenade, de Marsha Mehra, l'improbable rencontre entre trois soeurs persanes et un village côtier du comté de Mayo (côte ouest) en Irlande où elles installent un restaurant de spécialités iraniennes, chaque chapitre étant précédé par une recette qui lui donne son titre et sera employée comme ressort narratif. C'est délicieux (au propre comme au figuré) sans jamais être mièvre, l'accueil des Irlandais n'étant pas toujours des plus chaleureux et les chapitres étant ponctués de retours en arrière sur la vie des trois soeurs en Iran et leur exil juste avant la révolution où le shah comme les gardiens de la révolution en prennent pour leur grade. Hautement recommandable.

Chez Pocket :
-J'ai abandonné Les noces de la renarde de Floriane Soulas, je m'ennuyais...

Chez Pygmalion :
-Les portes perdues de Seanan Mc Guire, j suis franchement déçu, à la croisée de Thomas le rimeur et de Nous allons tous très bien, merci, le thème avait tout pour me plaire mais le traitement outrageusement Y.A. de l'histoire m'a très vite ennuyé. Il ne devait pas y avoir beaucoup de concurrence pour que le bouquin obtienne le Hugo, le Nebula et le Locus. Et puis, 19.90 euros pour moins de deux cents pages, comme souvent chez Pygmalion, c'est beaucoup trop cher.

Chez Quanto :
-L'an 1000 de Valerie Hansen, c'est passionnant, de l'empire maya en passant par l'est du Canada, le Groenland, la Russie naissante, Constantinople, divers royaumes subsahariens, tout le Moyen-Orient, la Mongolie, la Chine, l'Inde, le Japon ou l'Afrique de l'est, elle brosse un tableau saisissant d'une expansion mondiale du commerce, des échanges scientifiques ou technologiques qui préfigurent notre mondialisation avec les mêmes avantages et inconvénients. C'est un peu glaçant de constater que, bien avant le commerce triangulaire, les denrées les plus demandées et prisées étaient l'or... et les esclaves. La dame est très documentée, a collaboré avec des historiens du monde entier pour composer l'ouvrage (elle enseigne à Yale et a donné des conférences au Collège de France), l'ouvrage vaut le détour pour ceux qui, comme ma Pomme, pensent qu'une connaissance approfondie du passé est la meilleure clé pour appréhender le présent voire entrevoir le futur.

Au Seuil :
-Là où chantent les écrevisse de Delia Owens, au Seuil, un joli bouquin sur une gamine livrée à elle-même dans une solitude quasi totale et qui survit dans un marais de Caroline du nord, l'autrice est biologiste et livre une observation de la nature très fine et vivante, l'histoire de la gamine est émouvante mais perd en intérêt lorsqu'elle arrive à l'adolescence, cela dit, je l'ai fait lire à trois lectrices autour de moi qui ont unanimement adoré.
A La table ronde :
-Le premier tome de la saga des Cazalets, d'Elizabeth Jane Howard,comme son titre l'indique, c'est une saga familiale dans la bourgeoisie fortunée anglaise, juste avant la Deuxième Guerre Mondiale, ce n'est pas inintéressant, mais, contrairement à ce que le début m'avait fait croire, il ne s'agit pas d'un Masters and servants mais d'un Masters and masters trop bisounours à mon goût, je m'en tiendrai là.

Au final, mes trois coups de coeur pour cette année sont Les ancêtres de Brian Catling chez Outrefleuve, La vie invisible d'Adie Larue de Victoria Schwab chez Lumen et La fabrique de lendemains au Bélial.

Et puis des tas de B.D./Comics/Mangas.


Enfin, pour le boulot,mais pas que, des contes, des essais, des fables, des fabliaux, des pièces de théâtre, des romans, des poèmes et autres écrits de tout poil à tire-larigot.
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Soleil*
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MessagePosté le: Mer Déc 29, 2021 5:03 pm    Sujet du message: Répondre en citant

MaxLeLiseux a écrit:
C'est quoi pour toi, des documentaires? Vulgarisation scientifique sous forme d'écrits?
Ou des documentaires télé (sur ARTE ou RMC pour l'exemple...)

Je ne regarde pas la télé donc il s'agit bien de livres documentaires. Mais je triche un peu : je lis les livres de ma fille, donc il s'agit de livres documentaires jeunesse. Des livres sur les animaux, la nature, les moyens de transport, les astonautes ou les hommes préhistoriques, avec un texte simple et de jolies illustrations :-)

MaxLeLiseux a écrit:
Comment t'as fait pour inviter ta fille dans le monde de la lecture? Je suis curieux *Smile*

Par l'exemple. Elle voit bien que moi-même je lis beaucoup, dès que je peux :-)
J'ai commencé à lui lire des histoires du soir à la naissance, avant même qu'elle comprenne ce que je disais. Et je l'amenais à la bibliothèque tous les quinze jours, et souvent on restait un long moment le temps de lire des albums.
J'ai continué à lui lire beaucoup d'histoires quand elle a grandi, y compris quand elle a su lire. On a arrêté les histoires du soir récemment, quand elle a eu son lit mezzanine... Et je lui ai toujours offert beaucoup de livres.
Elle n'est pas fan de romans, elle les lit pour faire plaisir le plus souvent (on en prend des petits vite lus à la bibliothèque, mais toujours au moins un). Par contre, elle adore les mangas, elle trépigne quand ils arrivent jusqu'à ce qu'elle puisse les lire. Manga ou pas, de la lecture reste de la lecture, donc j'encourage.
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Il s’évanouit tout doucement à commencer par le bout de la queue,
et finissant par sa grimace qui demeura quelque temps après que le reste fut disparu.
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MaxLeLiseux



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MessagePosté le: Mer Déc 29, 2021 5:59 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Soleil* a écrit:
MaxLeLiseux a écrit:
C'est quoi pour toi, des documentaires? Vulgarisation scientifique sous forme d'écrits?
Ou des documentaires télé (sur ARTE ou RMC pour l'exemple...)

Je ne regarde pas la télé donc il s'agit bien de livres documentaires. Mais je triche un peu : je lis les livres de ma fille, donc il s'agit de livres documentaires jeunesse. Des livres sur les animaux, la nature, les moyens de transport, les astonautes ou les hommes préhistoriques, avec un texte simple et de jolies illustrations :-)

MaxLeLiseux a écrit:
Comment t'as fait pour inviter ta fille dans le monde de la lecture? Je suis curieux *Smile*

Par l'exemple. Elle voit bien que moi-même je lis beaucoup, dès que je peux :-)
J'ai commencé à lui lire des histoires du soir à la naissance, avant même qu'elle comprenne ce que je disais. Et je l'amenais à la bibliothèque tous les quinze jours, et souvent on restait un long moment le temps de lire des albums.
J'ai continué à lui lire beaucoup d'histoires quand elle a grandi, y compris quand elle a su lire. On a arrêté les histoires du soir récemment, quand elle a eu son lit mezzanine... Et je lui ai toujours offert beaucoup de livres.
Elle n'est pas fan de romans, elle les lit pour faire plaisir le plus souvent (on en prend des petits vite lus à la bibliothèque, mais toujours au moins un). Par contre, elle adore les mangas, elle trépigne quand ils arrivent jusqu'à ce qu'elle puisse les lire. Manga ou pas, de la lecture reste de la lecture, donc j'encourage.


Très beau parcours ça, et t'as bien fait! *Smile* Surtout si ta fille garde cette bonne habitude quand elle sera plus grande (voire adulte)
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carabas
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MessagePosté le: Jeu Déc 30, 2021 1:23 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Mes meilleures lectures 2021 :

Pachinko, de Min Jin Lee : on suit une jeune Coréenne qui va partir au Japon. On suit l'histoire familiale sur une soixantaine d'années, à une période historique riche en bouleversements. Très bien.

La saga des Cazalet. J'en ai lu 4/5, je vais bientôt attaquer le dernier tome. On suit les membres d'une riche famille bourgeoise en Angleterre. C'est une saga familiale qui commence lors de la 2nde guerre mondiale. On suit des personnages très divers, on assiste à des changements de société. Très bien.

J'aime beaucoup la série des Anne of Green Gables. J'en suis au 3e. Une saga plein de fraîcheur et de poésie.

J'ai beaucoup aimé aussi Mers Mortes, d'Aurélie Wellenstein. Un mélange de fantasy et de post-apo.

Lu et aimé aussi les Délices de Tokyo.

Je me suis aussi remise aux mangas, avec l'Atelier des sorciers, très sympa, la Lanterne de Nyx et j'ai un gros coup de cœur avec le Renard et le petit Tanuki.

Quelques déceptions : je n'ai pas accroché à la saga du Sorceleur. Si 2020 a été l'année de la découverte de Robin Hobb (j'ai enchaîné toutes les séries se déroulant dans les 6 Duchés), 2021 n'aura pas été l'année de la fantasy pour moi.
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les sages n'en ont pas d'aussi beaux que les fous!


Baudelaire, Les Fleurs du Mal, "La Voix".
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suisse24
Louis la Brocante


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MessagePosté le: Mar Jan 04, 2022 3:12 pm    Sujet du message: Répondre en citant

85 lectures dont 8 Bd.

Mes meilleures lectures :
Le liseur du 6h27 - J.P Didier Laurent
Le manufacturier - Mattias Köping
Cruelles natures - Pascal Dessaint
Coupe sombre - Oscar Peer
La peur - S. Zweig
Une assemblée de chacals - S. Graig Zahler
Rendez - vous à Forbach - Kââ

et quelques autres aussi plutôt pas mal ....
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Hoël
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MessagePosté le: Jeu Jan 06, 2022 4:31 pm    Sujet du message: Répondre en citant

suisse24 a écrit:

Une assemblée de chacals - S. Graig Zahler


Je l'ai aussi beaucoup aimé, je te recommande les autres bouquins de l'auteur.
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suisse24
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MessagePosté le: Jeu Jan 06, 2022 4:57 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Hoël a écrit:
suisse24 a écrit:

Une assemblée de chacals - S. Graig Zahler


Je l'ai aussi beaucoup aimé, je te recommande les autres bouquins de l'auteur.


Merci je note .. *Wink*
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krys



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MessagePosté le: Sam Jan 08, 2022 1:04 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Hoël contrairement à toi j'ai été charmée par la trilogie de Daevabad !
et les livres de Corey on m'en a parlé en bien, je vais sans doute m'y mettre.
_________________
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Marquise
Marquise de Miaoucha


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MessagePosté le: Dim Jan 16, 2022 10:36 am    Sujet du message: Répondre en citant

Mon bilan 2021 :

117 livres
dont 4 BD et 26 romans en audio (principalement des vieux romans car libres de droit)

5 coups de cœur :

Ordalie, tome 3 de La dernière Geste de Morgane of Glencoe, une série dont je suis littéralement tombée amoureuse !

L'organe et la Sonde de Pauline Pucciano, un excellent roman non publié (je ne comprends pas pourquoi) et disponible uniquement en audio, lu par l'autrice elle-même.

L'effet coccinelle de Yann Bécu, une satire réjouissante de la religion et de la bêtise des Hommes.

La fille dans la tour de Katherine ARden, tome 2 de la trilogie Nuit d"'hiver

La mode déshabillée de Zoé Thouron et Frédéric Godard, une BD géniale sur l'histoire de la mode.
_________________
On ne sait jamais ce que notre malchance nous a évité de pire. Cormac McCarthy
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Memenne



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Messages: 153
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MessagePosté le: Jeu Fév 10, 2022 4:34 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Hello,

Je compte une trentaine de bouquins lus en 2021 (littérature & poésie). Plus quelques BD. Je suis loin de ce que je peux voir chez certain(e)s d'entre vous *Eek*

Je retiens principalement, dans le désordre le plus absolu :
- L'élixir d'oubli, tome 2 du Paris des Merveilles de Pierre Pevel
- Madame Bovary, de Flaubert
- Corsaires du Levant, tome 6 des aventures du capitaine Alatriste, d'Arturo Pérez-reverte
- Abyme, de Mathieu Gaborit
- Les Années, d'Annie Ernaux
- Un barrage contre le Pacifique, de Marguerite Duras
- Paysages avec figures absentes, de Philippe Jaccottet
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