Le Coin des Lecteurs Index du Forum
Forum des dévoreurs de livres

Ce forum n'est pas un espace publicitaire
Contactez nous à equipe @ coindeslecteurs.com
 
 FAQFAQ   RechercherRechercher   Liste des MembresListe des Membres   Groupes d'utilisateursGroupes d'utilisateurs   S'enregistrerS'enregistrer 
 ProfilProfil   Se connecter pour vérifier ses messages privésSe connecter pour vérifier ses messages privés   ConnexionConnexion 

L'heure de la sortie - Christophe Dufossé

 
Poster un nouveau sujet   Répondre au sujet    Le Coin des Lecteurs Index du Forum -> Littérature Francophone
Voir le sujet précédent :: Voir le sujet suivant  

Vous avez aimé
Un peu
40%
 40%  [ 2 ]
Beaucoup
40%
 40%  [ 2 ]
A la folie
0%
 0%  [ 0 ]
Pas du tout
20%
 20%  [ 1 ]
Total des votes : 5

Auteur Message
Le Coin des Lecteurs
Esprit du Forum


Inscrit le: 16 Juil 2003
Messages: 95

MessagePosté le: Mer Sep 29, 2004 11:28 am    Sujet du message: L'heure de la sortie - Christophe Dufossé Répondre en citant

Le livre du mois choisi pour la section 'Littérature francophone' est en phase avec la saison puisqu'il s'agit de L'heure de la sortie de Christophe Dufossé, un roman qui sent bon la rentrée !
r
Au collège de Clerval, près de Tours, Eric Capadis, jeune professeur d'histoire-géographie, vient de se suicider en se jetant par la fenêtre de sa classe. Lorsque Pierre Hoffman, son remplaçant, prend contact avec ses nouveaux élèves, il décèle chez eux des comportements étranges. Soudés, anormalement disciplinés, ces adolescents forment un bloc impénétrable. Surtout, ils dégagent une hostilité diffuse, une violence sourde dont le narrateur sent qu'elle peut devenir extrême. Mais le collège tout entier semble conspirer pour banaliser la situation. Lucide et paralysé, Hoffman prend lentement la mesure de l'ascendant des enfants dans cette déliquescence scolaire, de leur savoir-faire manipulateur. Et tandis que tout s'accélère, il assiste impuissant au déroulement du plan qu'ils ont conçu. Comme une issue logique à leur destinée autiste. Comme une impeccable mise en scène pour leur adieu au monde. Folio / 406 pagesUn livre un brin diabolique, où un prof est malmené, voilà le menu de la rentrée 2004 *Twisted Evil*
Présentation de Shopgirl
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
clarabelle



Inscrit le: 26 Jan 2004
Messages: 675

MessagePosté le: Mer Sep 29, 2004 1:00 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Suis en train de le finir.. pff c'est long. En plus j'ai pas eu beaucoup de temps à moi récemment... *Crying or Very sad* Bref n'hésitez pas à ouvrir la partie de votre côté !!!
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Griotte
Book-Addicted


Inscrit le: 14 Mai 2003
Messages: 207
Localisation: Purgatoire

MessagePosté le: Jeu Sep 30, 2004 1:47 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Je n'ai pas vraiment apprécié la lecture de ce roman.
Pour plusieurs choses :
1- j'ai mis un temps fou à entrer dans l'intrigue. En effet, le narrateur utilise un vocabulaire vraiment élevé, au départ j'ai pensé noté tous les mots que je ne comprenais pas pour voir leur signification dans le dico, puis comme il y en avait vraiment pas mal, j'ai laché prise... Tant pis pour les mots incompris... et voyons si la suite du livre vaut le coup
J'ai bien compris par la suite pourquoi il utilisait un tel vocabulaire, mais pour les personnes non averties, comme moi, ça fait un choc. Soudain, on a l'impression d'être illettrés.
2- Parce qu'enfin entrée dans le roman, ayant saisi une partie du narrateur et de ses élèves, m'étant faufillée dans les interstices de cette oeuvre au départ opaque, j'étais contente de me retrouver au milieu de cette intrigue vraiment subtile et - pour moi- complètement novatrice. Puis plus j'avançais plus je me disais que le dénouement serait.... parfait, merveilleux, hors du commun comme tout le reste de l'oeuvre, .... Bref, j'en bavais d'avance.
Et ça n'a été que déception et .... déception.
Certains éléments me manquaient (ou alors ai-je vraiment mal lu!). Je pense que certaines explications auraient mérité d'être développées. Trop de questions sont restées sans réponse.
Je n'ai pas compris la motivation des élèves.
Je n'ai pas vu le rapport entre le meurtre de leur camarade quand ils étaient en primaire, ainsi que le soit disant suicide de leur institutrice et le comportement actuel de ce collègiens.
Je n'ai pas sans doute pas su lire la raison du nouveau comportement d'Eléonore, pourquoi Pierre est tant amoureux de sa soeur, pourquoi cet amour l'empêche de vivre sa vie, et pourquoi il s'enferme un peu plus chaque jour dans sa tour d'ivoire???
3- Trop de longueurs, surtout quand il s'agit de décrire l'ensemble du corps professoral... Pardon pardon pour ceux qui ont aimé. N'hésitez pas à éclairer ma lanterne. Je crois que je suis passée à côté du livre. Cependant... Je tiens à préciser que certains passages ont été très utiles à ma vie personnelle et rien que pour cela, je ne regrette pas de l'avoir lu.
_________________
"Pourquoi devons-nous souffrir ainsi ? D'autres se sont conduits plus mal que moi, et s'en sont sortis sans payer pour autant. J'ai l'impression d'avoir tout le cerveau meurtri, j'ai reçu une terrible rossée de la vérité et je me sens soumis, plein de sagesse et de désespoir, comme si j'avais pris un raccourci menant à la sagesse au travers d'un miroir et que je m'étais vilainement coupé au passage " - Staniland dans "Il est mort les yeux ouvert" Robin COOK
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
clarabelle



Inscrit le: 26 Jan 2004
Messages: 675

MessagePosté le: Jeu Sep 30, 2004 2:08 pm    Sujet du message: Répondre en citant

*Neutral* *Neutral* *Neutral* *Arrow* Franchement je ressens une grande confusion après lecture de ce roman. Ai-je aimé ou pas? Difficile d'y répondre, un fait sûr c'est que j'ai traîné cette lecture pendant des semaines et j'en suis la première intriguée ! Car "L'heure de la sortie" n'est pas un roman forcément long, mais c'est essentiellement truffé de longues descriptions d'une ambiance, de personnages et d'une tonalité générale. Histoire de placer l'histoire et le lecteur. Ce long travail du détail, ce souci minutieux et scrupuleux de la narration, très en marge du noyau de l'histoire, révèle un grand potentiel littéraire chez l'auteur. Toutefois cela pêche aussi à embriguer le lecteur dans son entier : j'ai été captivée par l'étrangeté de la situation, cette classe de quatrième F anormalement disciplinée et érudite, ce collège de province et la solitude déprimante du jeune professeur Pierre Hoffman, narrateur du récit. Et l'auteur d'en parler très longuement, de ces petites choses indépendantes, qui forment un condensé presque lourd à digérer ! Un peu dommage. Car du coup j'avais le sentiment de m'éloigner du sujet introducteur : le suicide du professeur d'histoire-géographie, Eric Capadis, sous les yeux de la quatrième F. D'un côté le mystère plane, le doute s'immisce et les allusions pointent. Et d'un autre on se perd dans la mélasse des explications pédagogiques, administratives, syndicales, etc. du corps enseignant, ou de la profonde angoisse d'être seul et désemparé, d'un mariage qui part à vau-l'eau, de menaces par téléphone ou courrier... C'est assez confus, en fin de compte. C'est un roman qui pencherait presque à être "thriller" mais le "souci du détail psychologique" a finalement mis en plan cette éventualité. Et puis on s'éloigne très vite de l'intrigue des mystères, disparitions et autres conspirations douteuses... Une impression finale qui me balance : j'ai apprécié cette volonté d'instaurer un climat malsain et suspect, et j'ai été ennuyée par ce semblant de brouillon diffus, compact et pesant. A méditer ...Clarabelle *Neutral*
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
clarabelle



Inscrit le: 26 Jan 2004
Messages: 675

MessagePosté le: Jeu Sep 30, 2004 2:15 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Griotte a écrit:

1- le narrateur utilise un vocabulaire vraiment élevé Soudain, on a l'impression d'être illettrés. *Mr. Green* Je confirme : le vocabulaire est d'un niveau assez élévé ! ! ! *Mr. Green* 2- Je pense que certaines explications auraient mérité d'être développées. Trop de questions sont restées sans réponse. Oui c'est vrai, mais d'un autre côté on en bave déjà pas mal avec la looonngue description des états d'âme des uns et des autres... pfiou.Je n'ai pas compris la motivation des élèves. Moi non plus.Je n'ai pas vu le rapport entre le meurtre de leur camarade quand ils étaient en primaire, ainsi que le soit disant suicide de leur institutrice et le comportement actuel de ce collègiens. Moi non plus, d'ailleurs.
3- Trop de longueurs, surtout quand il s'agit de décrire l'ensemble du corps professoral... J'approuve, j'approuve, j'approuve ... *Laughing* Je crois que je suis passée à côté du livre. Personnellement je pense avoir pris trop de temps à le lire au lieu de m'y plonger tout de go et de le lire d'une traite. Au lieu de ça, je l'ai mis plusieurs fois de côté pour me plonger dans d'autres livres... *Embarassed* *Confused* je ne regrette pas de l'avoir lu.
Bah, tant mieux !!! *Mr. Green*
Résultat Griotte : tu n'es pas la seule dans cette " galère " !!! *Wink*
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Val



Inscrit le: 16 Juil 2003
Messages: 533
Localisation: Yerres

MessagePosté le: Jeu Sep 30, 2004 4:35 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Alors moi c'est l'inverse *Mr. Green* Non seulement, je n'ai pas trouvé qu'il était long à lire. Mais en plus, je l'ai trouvé facile. Facile et rapide à lire donc *Embarassed* Quant à savoir si j'ai aimé ou pas. C'est là la grande question. Parce que suis un peu comme toi Clarabelle, c'est un peu confus. J'ai aimé mais je l'ai trouvé "étrange".Je n'arrive cependant pas à mettre le doigt sur pourquoi est ce que c'est étrange En revanche je n'ai pas trouvé que le professeur était harcelé par ses élèves. Les élèves sont plutôt loufdingues c'est clair, mais lui, je le trouve, malgré ses interrogations assez détaché de tout ça. Ce monsieur à de groooos problèmes relationnels que ce soit avec sa soeur, ses collègues ou ses élèves. Par moment je l'ai trouvé même malsain *Confused* Et je n'ai pas plus que vous trouvé le pourquoi du comportement des élèves Une chose est certaine, je ne suis pas restée indifférente à cette lecture. C'est parfois dérangeant et complètement dingue, mais j'ai aimé quand même.En revanche, je suis d'accord avec vous les filles lorsque vous dites qu'il manque des choses. Ce bouquin aurait mérité d'être bien plus étoffé. Savoir comment exactement le prof précédent en est venu à sauter par la fenêtre. Pourquoi les élèves font ça... ect..Val
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé Visiter le site web de l'utilisateur Adresse AIM MSN Messenger
CeNedra
Admin


Inscrit le: 08 Mai 2003
Messages: 2621
Localisation: Entre réel et Imaginaire

MessagePosté le: Mar Oct 05, 2004 12:31 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Effectivement ce n'est pas un livre facile à commenter.
Tout comme Val je l'ai trouvé agréable ç lire. C'est vraiq ue l'écriture est parfois pompeuse, voire pédante. L'auteur ne lésine pas sur les métaphores et n'hésite à rentrer dans des détails nominaux parfois inutiles. Il m'est arrivé de regretter de ne pas avoir un dico ou au moins un stylo à porter de main en lisant certains termes mais malgré tout ça, ou peut être pour toutes ces raisons j'ai aimé l'écriture.Pour ce qui est de l'histoire je l'ai trouvé floue. J'ai bien une interprétation quant au lien de tous les évenements entre eux mais je ne pourrais garantir qu'il s'agit de celle voulue par l'auteur. Pour moi ces enfants ne veulent pas grandir tout simplement ils refusent de devenir des adultes désillusionnés. Comme si ils associaient le fait de devenir adulte à la mort de leur âme, d'où leur comportement...Pour ce qui est de la mort de leur camarade et du suicide de l'institutrice ils m'apparaissent comme les déclencheur de cette prise de conscience. L'un est mort avec son "âme", l'autre parce qu'elle l'avait perdu.Enfin il y a quand même pas mal de "loose ends" ce qui est dommage car cela donne au roman un coté inachevé. Notamment ce qui arrive à Clara qui ne paraît pas réellement justifié et qui semble ne pas avoir de conséquences. C. Dufossé lance beaucoup de piste qui finalement se perdent... *Crying or Very sad*
Pour ce qui est de l'ambiance elle ne m'a pas vraiment touché. Il y a effectivment des comportements étrange c'est le moins que l'on puisse dire mais ca ne m'a pas fait frémir. Bref dans l'ensemble une lecture interressante malgré les défauts évoqués ci-dessus et quelques clichés sur le corps professoral un peu lourds à mon goût.
_________________
Griffe d’Encre
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
clarabelle



Inscrit le: 26 Jan 2004
Messages: 675

MessagePosté le: Mar Oct 05, 2004 12:59 pm    Sujet du message: Répondre en citant

CeNedra a écrit:

Pour moi ces enfants ne veulent pas grandir tout simplement ils refusent de devenir des adultes désillusionnés. Comme si ils associaient le fait de devenir adulte à la mort de leur âme, d'où leur comportement...Pour ce qui est de la mort de leur camarade et du suicide de l'institutrice ils m'apparaissent comme les déclencheurs de cette prise de conscience. L'un est mort avec son "âme", l'autre parce qu'elle l'avait perdu.Oui je partage aussi cette interprétation. Toutefois, concernant l'institutrice, comment peut-on en conclure qu'elle a perdu son âme ? Rien ne le laisse supposer, puisque très peu d'éléments ont été lâchés à ce sujet.Enfin il y a quand même pas mal de "loose ends" ce qui est dommage car cela donne au roman un coté inachevé. C. Dufossé lance beaucoup de piste qui finalement se perdent... *Crying or Very sad* Tout à fait exact ! Il lance pas mal de "pétards" qui tardent à exploser, pour ne pas dire jamais !.. *Confused* Pour ce qui est de l'ambiance elle ne m'a pas vraiment touché. Il y a effectivement des comportements étranges c'est le moins que l'on puisse dire mais ca ne m'a pas fait frémir. Sans faire littéralement frémir, j'ai trouvé que l'ambiance était du genre lugubre et angoissante tout de même... *Rolling Eyes* ... et quelques clichés sur le corps professoral un peu lourds à mon goût.Vii !! pfff... *Neutral* Finalement, tout le monde s'y retrouve !!!... *Confused*
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
clarabelle



Inscrit le: 26 Jan 2004
Messages: 675

MessagePosté le: Mar Oct 05, 2004 1:04 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Val a écrit:
Non seulement, je n'ai pas trouvé qu'il était long à lire. Mais en plus, je l'ai trouvé facile. Facile et rapide à lire donc *Embarassed* *Eek* rapide ???.. *Eek* Quant à savoir si j'ai aimé ou pas. C'est là la grande question. Parce que suis un peu comme toi Clarabelle, c'est un peu confus. J'ai aimé mais je l'ai trouvé "étrange". Malsain, presque... *Rolling Eyes*
En revanche je n'ai pas trouvé que le professeur était harcelé par ses élèves. Les élèves sont plutôt loufdingues c'est clair, mais lui, je le trouve, malgré ses interrogations assez détaché de tout ça. Ce monsieur à de groooos problèmes relationnels que ce soit avec sa soeur, ses collègues ou ses élèves. Par moment je l'ai trouvé même malsain *Confused* Voilà !!! on y est !!! *Mr. Green*
Par contre je crois que la menace était pernicieuse. Rien de franc ni de direct, juste du supposé et des doutes croissants qui pointent le nez un peu au hasard du récit ... *Neutral* Une chose est certaine, je ne suis pas restée indifférente à cette lecture. Moi non plus d'ailleurs. C'est juste que j'ignore si je suis du côté d'avoir aimé ou d'avoir été ennuyée... *Confused*
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
CeNedra
Admin


Inscrit le: 08 Mai 2003
Messages: 2621
Localisation: Entre réel et Imaginaire

MessagePosté le: Mar Oct 05, 2004 1:07 pm    Sujet du message: Répondre en citant

clarabelle a écrit:
CeNedra a écrit:

Pour moi ces enfants ne veulent pas grandir tout simplement ils refusent de devenir des adultes désillusionnés. Comme si ils associaient le fait de devenir adulte à la mort de leur âme, d'où leur comportement...Pour ce qui est de la mort de leur camarade et du suicide de l'institutrice ils m'apparaissent comme les déclencheurs de cette prise de conscience. L'un est mort avec son "âme", l'autre parce qu'elle l'avait perdu.Oui je partage aussi cette interprétation. Toutefois, concernant l'institutrice, comment peut-on en conclure qu'elle a perdu son âme ? Rien ne le laisse supposer, puisque très peu d'éléments ont été lâchés à ce sujet.
Je ne sais pas trop d'ou me vient cette impression peut être que j'ai fait une association avec le prof d'histoire géo qui s'est suicidé au début.
En ce qui le concerne, il semble qu'il ai perdu cette âme d'enfant assez tôt sans trouver par la suite un équilibre. Ce qui effraie les enfants c'est de se retrouver seuls au final, comme Capadis. Ca explique peut être aussi leur comportement avec lui, il représentait l'incarnation de toutes leur craintes poussées à leur paroxysme. solitaire, inadapté etc.

_________________
Griffe d’Encre
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
CeNedra
Admin


Inscrit le: 08 Mai 2003
Messages: 2621
Localisation: Entre réel et Imaginaire

MessagePosté le: Mar Oct 05, 2004 1:14 pm    Sujet du message: Répondre en citant

clarabelle a écrit:
Val a écrit:

En revanche je n'ai pas trouvé que le professeur était harcelé par ses élèves. Les élèves sont plutôt loufdingues c'est clair, mais lui, je le trouve, malgré ses interrogations assez détaché de tout ça. Ce monsieur à de groooos problèmes relationnels que ce soit avec sa soeur, ses collègues ou ses élèves. Par moment je l'ai trouvé même malsain *Confused* Voilà !!! on y est !!! *Mr. Green*
Par contre je crois que la menace était pernicieuse. Rien de franc ni de direct, juste du supposé et des doutes croissants qui pointent le nez un peu au hasard du récit ... *Neutral* Menaces ou malentendus ce n'est pas si évident, je trouve que ce n'est même pas clair du tout c'est poruquoi je penche plus pour le malentendu. Certaines choses ne collent pas avec cette interprétation mais d'autres ne collent pas avec les menaces non plus *Confused* on en revient aux "loose ends". Quant aux problèmes relationnels de Pierre, il semblerait que tous les personnages de ce roman soient des psychotiques de toutes façons.
peut être une façon de leur donner de l'épaisseur à moins que ce ne soit une basse vengeance à l'égard du corps professoral car je crois qu'il le dit clairement à un certains passage que les personnes occuppant cette fonction sont tous déviants d'une façon ou d'une autre. C'est un des aspect qui m'ont agacé.


_________________
Griffe d’Encre
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
clarabelle



Inscrit le: 26 Jan 2004
Messages: 675

MessagePosté le: Mar Oct 05, 2004 1:56 pm    Sujet du message: Répondre en citant

CeNedra a écrit:
Quant aux problèmes relationnels de Pierre, il semblerait que tous les personnages de ce roman soient des psychotiques de toutes façons.
peut être une façon de leur donner de l'épaisseur à moins que ce ne soit une basse vengeance à l'égard du corps professoral car je crois qu'il le dit clairement à un certains passage que les personnes occuppant cette fonction sont tous déviants d'une façon ou d'une autre. C'est un des aspect qui m'ont agacé.[/color]
Pourquoi, tu es prof ??? *Rolling Eyes* *Very Happy*
Mais très bonne idée : la basse vengeance contre le milieu enseignant. D'ailleurs il n'hésite pas à fustiger les mouvements de grève, l'oppression des syndicats etc ... Je crois que depuis la sortie de son premier roman Christophe Dufossé a cessé d'enseigner et se consacre exclusivement à l'écriture !! *Laughing* Son deuxième roman "la diffamation" met encore en scène un prof (une femme, cette fois) ! *Laughing* http://coindeslecteurs.com/viewtopic.php?t=1999
*Mr. Green*
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
CeNedra
Admin


Inscrit le: 08 Mai 2003
Messages: 2621
Localisation: Entre réel et Imaginaire

MessagePosté le: Mar Oct 05, 2004 3:03 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Lol non je ne suis pas prof... plutôt en recherche de reconversion *Confused*
Mais pour en revenir à C. Dufossé. J'ai rencontré un certain nombre de représentant travaillant dans l'enseignement et ce n'est pas toujours une sinécure. L'éducation nationale a déjà suffisament mauvaise réputation pour ne pas en rajouter avec des clichés à l'emporte pièce. Une caricature exagère les traits mais dans ce livre, à certains moments, ça tournait à la déformation complète.
_________________
Griffe d’Encre
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Griotte
Book-Addicted


Inscrit le: 14 Mai 2003
Messages: 207
Localisation: Purgatoire

MessagePosté le: Mar Oct 05, 2004 4:25 pm    Sujet du message: Répondre en citant

CeNedra a écrit:
clarabelle a écrit:
Val a écrit:

En revanche je n'ai pas trouvé que le professeur était harcelé par ses élèves. Les élèves sont plutôt loufdingues c'est clair, mais lui, je le trouve, malgré ses interrogations assez détaché de tout ça. Ce monsieur à de groooos problèmes relationnels que ce soit avec sa soeur, ses collègues ou ses élèves. Par moment je l'ai trouvé même malsain *Confused* Voilà !!! on y est !!! *Mr. Green*
Par contre je crois que la menace était pernicieuse. Rien de franc ni de direct, juste du supposé et des doutes croissants qui pointent le nez un peu au hasard du récit ... *Neutral* Menaces ou malentendus ce n'est pas si évident, je trouve que ce n'est même pas clair du tout c'est poruquoi je penche plus pour le malentendu. Certaines choses ne collent pas avec cette interprétation mais d'autres ne collent pas avec les menaces non plus *Confused* on en revient aux "loose ends". Quant aux problèmes relationnels de Pierre, il semblerait que tous les personnages de ce roman soient des psychotiques de toutes façons.
peut être une façon de leur donner de l'épaisseur à moins que ce ne soit une basse vengeance à l'égard du corps professoral car je crois qu'il le dit clairement à un certain passage que les personnes occuppant cette fonction sont tous déviants d'une façon ou d'une autre. C'est un des aspect qui m'ont agacé.

Pour moi la grande question c'est pourquoi le premier professeur s'est suicidé, les enfants l'y ont ils poussé ? Que s'est il passé .... Et surtout pourquoi ??? Pourquoi une telle désillusion à leur âge ? Quelle est la relation avec les décès de leur ancien camarade et de leur ancienne maîtresse ? Et quelle est la cause de la solitude de Pierre ? Ca on ne le saura jamais.
C'est tout cela (et ce n'est qu'une partie) qui m'a déplu fortement. Le narrateur nous livre les conséquences sans jamais parler des causes...
_________________
"Pourquoi devons-nous souffrir ainsi ? D'autres se sont conduits plus mal que moi, et s'en sont sortis sans payer pour autant. J'ai l'impression d'avoir tout le cerveau meurtri, j'ai reçu une terrible rossée de la vérité et je me sens soumis, plein de sagesse et de désespoir, comme si j'avais pris un raccourci menant à la sagesse au travers d'un miroir et que je m'étais vilainement coupé au passage " - Staniland dans "Il est mort les yeux ouvert" Robin COOK
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
clarabelle



Inscrit le: 26 Jan 2004
Messages: 675

MessagePosté le: Mer Oct 06, 2004 2:40 pm    Sujet du message: Répondre en citant

"La cage étroite du temps"Les enseignants seraient-ils des créatures à part ? A en croire Christophe Dufossé, ils formeraient une catégorie atypique, une espèce sclérosée et obnubilée par des relents d'enfance, et pourtant en tous points génétiquement semblables aux autres humains... C'est du moins le point de vue, non pas tant énoncé qu'esquissé, qui domine ce sombre roman. L'histoire est racontée par l'esprit en perdition d'un jeune professeur de français, Pierre Hoffman, qui porte un regard désabusé, cynique mais aussi très amusant sur la profession, une vision amère mais teintée de drôlerie du microcosme de la salle des profs de son collège : des descriptions et des remarques peu flatteuses qui sonnent juste de bout en bout, en dépit d'un penchant à noircir allègrement le tableau. Mais peut-il en être autrement, alors que L'heure de la sortie débute abruptement par la défenestration d'un stagiaire d'histoire-géo, depuis sa salle de classe ?Eric Capadis était discret et renfermé, dépressif, communiquant rarement avec ses collègues, et le principal, dont Hoffman fait un portrait peu amène, s'empresse d'étouffer l'affaire, de l'enterrer avec le corps du jeune homme. Il faut pourtant bien terminer l'année scolaire et c'est Hoffman qui est chargé de remplacer son collègue décédé... Dès les premiers contacts avec les élèves de Capadis, la 4e F, l'enseignant perçoit quelque chose d'étrange qui émane du groupe de jeunes adolescents, admirablement soudé, étrangement discipliné : une violence sourde et muette, une hostilité latente ; une atmosphère glaçante plane sur les cours et Hoffman parvient difficilement à briser la glace, se sentant comme un intrus. Les enfants auraient-ils une part de responsabilité dans la mort tragique de Capadis ? Hoffman mène ainsi une enquête improbable, qui le conduit à d'étranges découvertes.A la noirceur du récit, s'ajoute l'angoisse existentielle du narrateur, un être rongé par sa solitude, par "une anxiété relationnelle" incurable ; son désoeuvrement apparent est propice à l'introspection et il éprouve une fascination morbide pour le jeune Capadis, qui lui ressemblait un peu : Hoffman vit seul dans un grand appartement, mène une vie d'ermite, à la limite de la misanthropie et ne cesse de revivre des souvenirs de jeunesse, dans l'espace clos et réconfortant de sa conscience, à l'abri du monde urbain, un isolement choisi comme un rempart. Cet état d'esprit épouse à merveille le récit et permet aussi à Pierre Hoffman d'être le seul à pouvoir comprendre un peu mieux ses élèves qui, comme lui, s'isolent volontairement : "Nous nous sentons tous très très seuls au collège. La solitude parmi les adultes est la chose la plus triste du monde", lui avoue l'un d'entre eux. Pour les autres adultes, ils ont l'apparence d'extraterrestres robotisés, d'impénétrables créatures : "Ils ne bougent pas, on dirait des petits mannequins de cire dans vitrine à Noël" s'étonne un chauffeur de car scolaire et chacun d'eux s'exprime "comme un sémanticien en herbe", remarque Hoffman.Derrière ses allures de roman noir, ce récit très allégorique est aussi une exploration des zones d'ombres de l'enfance, un univers avec lequel les adultes ne parviennent pas à communiquer, sauf peut-être certains êtres comme Hoffman, qui n'ont jamais vraiment pu échapper à ce monde : " Les enfants sont la vérité universelle, et tout le monde le sait. Les gens ont peur d'eux à cause de ça. Ils leur parlent gentiment pour cette raison. (...) En grandissant, cette vérité a tendance à se diluer avec des voix nouvelles, venues de l'extérieur de nous-mêmes. Nous commençons à douter et à oublier les choses fondamentales. Quand j'étais gosse, j'habitais la cage étroite du temps et je m'y sentais bien." raconte Hoffman, qui tente désespérément de retrouver ce paradis perdu.B.Longre ( SitartMag)
(août 2002)
*Arrow* Le mystère serait - il là : l'enfermement dans l'état d'enfance, celui de la pseudo innocence ??.. un monde qui se coupe volontairement de celui des adultes ... Des personnes comme Hoffman ou Capadis, deux êtres esseulés et vivant comme des ermites, pouvaient s'immiscer dans cette " quatrième dimension ". Et le suicide collectif serait donc une volonté de ne pas grandir, de ne pas basculer dans ce monde des adultes qui leur paraît désespérant et condamnable ?.. .. " habiter la cage du temps et s'y sentir bien.. " *Neutral* *Rolling Eyes* C.
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
clarabelle



Inscrit le: 26 Jan 2004
Messages: 675

MessagePosté le: Mer Oct 06, 2004 3:06 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Excellente, cette critique - après ça, on pourra tous se donner la main et faire la ronde ensemble ! - Le prix du premier roman récompense un ouvrage où les états d'âme d'un prof précocement aigri prennent le pas sur une étrange rébellion adolescente.A partir d'une histoire intéressante, d'une ambiance angoissante parfaitement installée, Christophe Dufossé commet un roman long comme un jour sans pain, bourré de digressions inutiles, sans chaleur, ni rythme.
Le point de départ est le suicide d'un professeur et son remplacement par un de son collègue, encore jeune mais déjà désabusé. Celui-ci va très vite comprendre que la classe de quatrième dont il hérite est soudée. Mais soudée contre quoi ? l'école, les parents, un mystère passé, celui de la mort de leur enseignant, le refus de grandir ?
Bénéficiant de nombreux passe-droit, les élèves sont ensemble depuis l'école maternelle et s'entendent apparemment à merveille pour déjouer le monde contraignant des adultes.
Le drame final que l'on devine et attend avec impatience arrive enfin, mais contrairement au reste du livre terriblement las, long, riches de détails superflus sur les conversations de la salle des profs, le voisin chômeur qui se suicide ou la dure vie du chauffeur de car venu des pays de l'est ; le dénouement tient en quelques pages rapides. Un peu comme si l'auteur avait eu plus à cœur de parler de ses états d'âmes de prof que de mettre en valeur une histoire au suspens terrifiant.
Certes, Christophe Dufossé a eu le prix du premier roman……(Brigit Bontour, Ecrits Vains)La montagne de mystères accouche d’une souris d’intrigue. A la croisée ratée de Kafka et de Stephen King qu’il cite en préambule, Christophe Dufossé enterre son lecteur sous de bien pesantes descriptions. Il use et abuse d’un phrasé psychologique qui alourdit considérablement la lecture et dilue tout suspense. L’intrigue est sacrifiée à un style descriptif, pointilleux et répétitif au point d’être maniaque. Ainsi, sans souci de contraste, l’auteur creuse le dysfonctionnel dans chacun de ses personnages jusqu’à la caricature. Pas un personnage, à commencer par le narrateur, qui n’ait sa névrose labourée à gros sillons par sa plume laborieuse. Pierre Hoffman est le type même du narrateur solitaire, sexuellement inhibé et inapte aux relations sociales. Même s’il se défend d’être le solitaire post-moderne qui le rapprocherait d’un héros houellebecquien, l’évocation de son quotidien sinistre et de ses relations familiales englue davantage le lecteur sans servir l’histoire. Tout ceci manque singulièrement d’humour, malgré quelques très rares notations comiques.Ici, les élèves, principalement ceux de la 4ème F, forment un gang de petits adultes malsains et désespérés, qui parlent comme des agrégés de philo, d’où le sentiment de comique involontaire à lire certaines de leurs phrases : « Je ne veux pas passer ma vie à craindre je ne sais quelle accélération du temps, je veux profiter de ces journées lentes et inactives, ces après-midi totalement vides, ces soirées dépourvues de perspectives. » dit un ado de 14 ans ! On a beau les savoir anormaux, on n’y croit pas une seconde. La fonction métaphorique de la 4ème F, représenter une enfance purgée de ses illusions, est inopérante tant elle est artificielle. Et les profs dans tout ça ? C’est une profession qui compte une proportion de déséquilibrés plus élevée que la moyenne, nous dit l’auteur. Et d’enfiler les portraits d’adultes aigris et névrosés, incapables de communiquer avec les élèves. Non, les adultes ne pourront sauver les enfants de leur désespoir, ils sont foutus eux aussi ! Après l’entreprise, le collège serait donc une nouvelle antre de notre cauchemar contemporain. Hélas, point d’humour kafkaïen ni de roublardise à la King pour le rendre vivant, on s’ennuie jusqu’au bout. Dénué de spontanéité et d’imagination, "L’Heure de la sortie" tient du travail scolaire, comme si l’auteur n’avait pu se défaire de sa carapace d’enseignant en lettres. Après un tel constat, inutile d’ajouter que le lecteur qui aura réussi à passer les écueils du style, se verra frustré par une fin décevante à tous points de vue. Ce livre lourd et laborieux, malgré son prix du premier roman en 2002 (?????), est à éviter absolument. - *Rolling Eyes* - ( François Rall, Webzinemaker)Dufossé, s’il centre effectivement l’intrigue sur cette classe, développe également toute une kyrielle de personnages toujours bien campés et décrits en quelques lignes, s’attachant plus particulièrement aux traits des visages et aux voix. A côté du corps enseignant, très bien vu et ironiquement décortiqué – entre autres au cours d’un repas entre collègues qui tourne au vinaigre -, viennent se greffer la sœur de Pierre : Léonore avec qui il entretient une relation très proche, presque incestueuse et des personnages secondaires, mais tous traités avec un égal intérêt et une même dissection clinique au scalpel. Truffé de références musicales qui parleront beaucoup aux trentenaires nostalgiques, ce roman écrit à la première personne livre aussi quelques réflexions sur le système de l’Education Nationale, où médiocrité ambiante et appauvrissement de la culture deviennent les maîtres mots. Mais c’est aussi un livre sur l’incapacité à interpréter et à comprendre des événements dont la signification ou l’enchaînement logique n’apparaissent souvent qu’après coup. Cette incapacité-là, que le très cérébral et réfléchi Pierre sait parfaitement verbaliser, finira par faire chavirer sa propre vie. Dans le portrait juste de ces adolescents particuliers, à l’intelligence acérée et au mal de vivre probant, on ne peut pas ne pas penser quelques instants au film Elephant, tant les adolescents français dans leur détermination à la limite de l’extra-terrestre et leur comportement presque autiste sont proches des lycéens américains. ( Patrick Braganti - Benzine )
Si seulement l'auteur himself pouvait s'exprimer à ce sujet et éclairer nos lanternes ? ? ? ... *Rolling Eyes*
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
shopgirl



Inscrit le: 20 Juil 2003
Messages: 555
Localisation: Montauban

MessagePosté le: Mer Oct 06, 2004 6:15 pm    Sujet du message: Répondre en citant

clarabelle a écrit:
un roman long comme un jour sans pain, bourré de digressions inutiles, sans chaleur, ni rythme.
Malheureusement cette phrase résume à la perfection mon sentiment, à ce jour, sur cette lecture que je n'ai pas encore terminée *Confused* Je n'avance pas, je patauge, m'embourbe et n'espère plus trop... Cependant, la lecture de vos posts est, elle, très intéressante et vos échanges de points de vue m'a redonné le petit coup de fouet nécessaire pour reprendre ma lecture (certes en diagonale...) et, peut-être, terminer ce satané roman ! Je crois qu'effectivement le manque de rythme est THE défaut du livre car il s'agissait, il me semble, d'une intrigue à suspense (et donc nécessitant une histoire serrée et menée avec efficacité).Allez, j'y retourne ! *Mr. Green*
_________________
http://www.thetoietlis.com
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé Visiter le site web de l'utilisateur
CeNedra
Admin


Inscrit le: 08 Mai 2003
Messages: 2621
Localisation: Entre réel et Imaginaire

MessagePosté le: Jeu Oct 07, 2004 5:44 am    Sujet du message: Répondre en citant

clarabelle a écrit:

*Arrow* Le mystère serait - il là : l'enfermement dans l'état d'enfance, celui de la pseudo innocence ??.. un monde qui se coupe volontairement de celui des adultes ... Des personnes comme Hoffman ou Capadis, deux êtres esseulés et vivant comme des ermites, pouvaient s'immiscer dans cette " quatrième dimension ". Et le suicide collectif serait donc une volonté de ne pas grandir, de ne pas basculer dans ce monde des adultes qui leur paraît désespérant et condamnable ?.. .. " habiter la cage du temps et s'y sentir bien.. " *Neutral* *Rolling Eyes* C.
C'est effectivemnt comme ça que je l'ai perçu. Les enfants disent à un moment qu'ils ont essayé de sauver Capadis, qu'il avait le potentiel.Griotte je suppose que ca répond à une de tes questions, pour les autres je dirais que Capadis c'est suicidé car l'attitude des enfants lui a fait prendre conscience de sa solitude et du fait qu'il était, en quelque sorte, inadapté au monde des adultes.
Le rapport avec la mort du petit camarade et le suicide de l'instit on été (enfni c'est comem ça que je le vois) le déclencheur de leur prise de conscience d'une mort de l'enfance et de la "démission" des adultes par rapport à la vie.
Pourquoi Hoffman est seul, a priori il n'a pas renoncé à son enfance, d'où son lien bizzare avec sa soeur qui en était la compagne et ses réminiscence récurrente de ses souvenirs de jeunesse. C'est aussi ce qui le rapproche des enfants.J'avoue aimer les livres qui poussent à réfléchir et où l'auteur ne nous mâche pas le travail mais il est vrai que C. Dufossé aurait au moins pu nous donner des couverts *Neutral* Heu je crois que j'ai fait le tour, je vais donc lire le deuxième article.PS Clara celui là m'a aidé à clarifier un peu ma pensée.
_________________
Griffe d’Encre
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
CeNedra
Admin


Inscrit le: 08 Mai 2003
Messages: 2621
Localisation: Entre réel et Imaginaire

MessagePosté le: Jeu Oct 07, 2004 5:52 am    Sujet du message: Répondre en citant

Hop là, lu la deuxième série.
Au niveau de l'histoire je me rend compte que je résonne plus aux critiques négatives. En fait je pense que j'ai plus accorché au style ampoulé pour le plaisir des mots. Mais ca n'aurait pas été le cas si je n'avais pas été prévenu.Un point est soulevé qui est on ne peu plus juste. Le fait que ces élèves soient ensemble depuis la primaire et qu'on leur cède tous leur caprices, ainsi que le degré de servilité du proviseur sont assez peu crédibles.
_________________
Griffe d’Encre
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
clarabelle



Inscrit le: 26 Jan 2004
Messages: 675

MessagePosté le: Jeu Oct 07, 2004 9:07 am    Sujet du message: Répondre en citant

CeNedra a écrit:
je dirais que Capadis s'est suicidé car l'attitude des enfants lui a fait prendre conscience de sa solitude et du fait qu'il était, en quelque sorte, inadapté au monde des adultes. OUI !!!! *Wink* prise de conscience d'une mort de l'enfance et de la "démission" des adultes par rapport à la vie.Voui.. même si je trouve ça très réducteur et assez lâche .. m'enfin.. *Confused* il n'a pas renoncé à son enfance, d'où son lien bizarre avec sa soeur qui en était la compagne et ses réminiscences récurrentes de ses souvenirs de jeunesse. C'est aussi ce qui le rapproche des enfants.Encore bon !!! *Mr. Green* J'avoue aimer les livres qui poussent à réfléchir et où l'auteur ne nous mâche pas le travail mais il est vrai que C. Dufossé aurait au moins pu nous donner des couverts *Neutral*
Bravo cher Sherlock CeNedra !!!! *Mr. Green*
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
clarabelle



Inscrit le: 26 Jan 2004
Messages: 675

MessagePosté le: Jeu Oct 07, 2004 9:08 am    Sujet du message: Répondre en citant

CeNedra a écrit:
Un point est soulevé qui est on ne peu plus juste. Le fait que ces élèves soient ensemble depuis la primaire et qu'on leur cède tous leur caprices, ainsi que le degré de servilité du proviseur sont assez peu crédibles.
Une aberration parmi tant d'autres ... *Rolling Eyes*
*Neutral* *Embarassed* *Embarassed*


Dernière édition par clarabelle le Mar Oct 12, 2004 6:31 pm; édité 1 fois
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
krys



Inscrit le: 14 Aoû 2003
Messages: 4647
Localisation: à l'ouest

MessagePosté le: Mar Oct 12, 2004 12:57 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Ce roman m'a paru plutôt simple à lire, désabusé, manquant un tout petit peu d'humour parfois ! C'est original, cette vision de la classe comme un groupe, vital pour les élèves, et à la limite de la menace pour le prof !
Pour moi, la fin est une évidence, les enfants refusent d'être séparés, et préfèrent mourir tous ensemble...
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé Envoyer un e-mail MSN Messenger
Aphraël
Déesse-Enfant soeur de la Petite Mère


Inscrit le: 23 Mai 2004
Messages: 858
Localisation: Aix en Provence

MessagePosté le: Mar Oct 12, 2004 7:21 pm    Sujet du message: Répondre en citant

*Eek* pas de spoiler sans prévenir siouplait !!
_________________
http://aphrael.over-blog.com/
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé Visiter le site web de l'utilisateur
krys



Inscrit le: 14 Aoû 2003
Messages: 4647
Localisation: à l'ouest

MessagePosté le: Ven Oct 15, 2004 6:35 pm    Sujet du message: Répondre en citant

oooops désolée *Embarassed*
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé Envoyer un e-mail MSN Messenger
Montrer les messages depuis:   
Poster un nouveau sujet   Répondre au sujet    Le Coin des Lecteurs Index du Forum -> Littérature Francophone Toutes les heures sont au format GMT + 1 Heure
Page 1 sur 1

 
Sauter vers:  
Vous ne pouvez pas poster de nouveaux sujets dans ce forum
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Vous ne pouvez pas éditer vos messages dans ce forum
Vous ne pouvez pas supprimer vos messages dans ce forum
Vous ne pouvez pas voter dans les sondages de ce forum


Commandez vos livres sur Internet avec le Coin des Lecteurs => ici


Powered by phpBB © 2001, 2005 phpBB Group
Traduction par : phpBB-fr.com

Anti Bot Question MOD - phpBB MOD against Spam Bots
Inscriptions bloqués / messages: 310890 / 0