Chaque homme dans sa nuit - Julien Green

[shopgirl]

Le titre de ce roman fait référence à un vers de Victor Hugo qui dit « Chaque homme dans sa nuit, s’en va vers la lumière ». Cela résume assez bien l’esprit du livre de Green, même si je n’ai pu en venir à bout. J’aimais beaucoup cet écrivain entre 17 et 23 ans. J’étais alors beaucoup attiré vers les univers austères et les questions existentielles. Malheureusement, aujourd’hui Green m’ennuie. Ce roman qui repose sur les thèmes typiques de cet auteur (religion / sexualité, idée de faute / péché) m’a semblé terriblement long. On a le sentiment que l’intrigue n’avance pas, que la vie de Wilfred fait du surplace, entre églises, aventures et boulot de vendeur de chemises à New York, remords, piété et péchés. Cela ne m’aurait pas dérangé en tant que décor initial, mais l’impression qu’au bout de 300 pages (sur 400) on en est au même point a fini par me décourager. Surtout, le roman m’a semblé être trop similaire à la vie de Green. Bien sûr les circonstances ne sont pas les mêmes, mais, sur le fond, Wilfred, c’est Green. C’est très bien écrit, comme on peut s’y attendre, c’est subtil, comme toujours, mais l’histoire est d’un ennui mortel.
Pour la petite histoire, quand la bibliothécaire a enregistré mon emprunt, elle s’est réjouie qu’il se trouve encore quelqu’un pour lire Green, d’autant plus qu’elle venait de racheter un exemplaire neuf du roman (que j’ai donc eu le privilège de lire la première – et peut-être la dernière…). Malheureusement, cet ouvrage me semble trop déphasé avec le monde d’aujourd’hui (il date de 1960). La jeune génération d’aujourd’hui ne se reconnaîtrait pas dans les tourments de Wilfred. Je retenterai sûrement Green, car il me reste beaucoup d’œuvres non lues, mais plus à titre nostalgique que par conviction.Une belle présentation de l'auteur ici : http://pages.globetrotter.net/aphane/green.htmPoints / 416 pages
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[krys]

Je n'ai jamais pu finir un roman de Julien Green, je le trouve très ennuyeux.
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Fantasy can become reality (Stratovarius).