Griotte Book-Addicted
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Posté le: Mar Sep 20, 2005 10:19 am Sujet du message: Terminus Rade - Nicolas Fargues |
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Citation: | Présentation de l'éditeur
Diégo-Suarez, Madagascar. Une baie sur l'océan Indien, du soleil, des vestiges coloniaux, des filles, des ONG. Des Blancs en fin de course dont le monde blanc ne veut plus. Des voyageurs qui débarquent. Si ce roman a un but, c'est de bien faire comprendre au lecteur occidental que, considéré depuis tous les " bouts du monde " de la planète, l'Occident, c'est le bout du monde. | Bon je l'ai lu parce que ça parlait de Madagascar, et que je me demandais quel pouvait être la vision des occidentaux sur cette île et son peuple.
Je connais Mada, mais pas Diego... Je me suis renseignée et, ce que relate Nicolas Fargues est tout simplement vrai.
Le comportement abjecte des occidentaux qui croient encore que Madagascar est un territoire français. Ils ont oublié le mot "ex" devant colonie.
Le comportement tout aussi abjecte des filles malgaches, enfin certaines... qui font n'importe quoi pour sortir de la misère...
Les soit disant riches qui pillent les caisses, qui affichent de manière très ostantatoire leur richesse et leur mépris pour les pauvres...
Le tourisme sexuel.
La quête du blanc (ou de la blanche) pour les noir(e)s, la quête de la noire pour les hommes libidineux blancs.
Les différents racismes entre blancs et noirs, noirs et noirs, chinois, indiens, arabes...Un melange de moche et de très moche au milieu de la pauvreté et de la misère...
Tout ça pour un pays pourtant si beau, si riche, si fascinant...
On est loin de la carte postale qu'on nous vend dans les catalogues de tourisme...A lire. NB : Le livre focalise sur une ville et un état d'esprit particulier. Les amoureux de Mada sauront que ce pays ne se résume pas qu'à ça... _________________ "Pourquoi devons-nous souffrir ainsi ? D'autres se sont conduits plus mal que moi, et s'en sont sortis sans payer pour autant. J'ai l'impression d'avoir tout le cerveau meurtri, j'ai reçu une terrible rossée de la vérité et je me sens soumis, plein de sagesse et de désespoir, comme si j'avais pris un raccourci menant à la sagesse au travers d'un miroir et que je m'étais vilainement coupé au passage " - Staniland dans "Il est mort les yeux ouvert" Robin COOK |
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