Le rire de l’ogre – Pierre Péju

[shopgirl]

Au début des années soixante, dans la forêt qui entoure une petite ville de Bavière faussement paisible, a lieu un drame effroyable que le secret et le silence recouvrent bien vite. Paul Marleau est un adolescent français qui séjourne en Allemagne chez un correspondant. Il fait la connaissance de Clara, fille d'un ancien médecin de la Wehrmacht. Enfants de la paix, ils comprennent que des «fêlures de guerre» se propagent dans la douceur apparente de leur époque. Globalement, ce livre ne m’a pas trop accroché. Plusieurs points m’ont posé problème. Il est évident que mon impossibilité de le lire de façon suivie et sereine a rendu difficile mon immersion dans l’histoire. Cependant, nulle impatience de trouver un moment pour reprendre ma lecture ne m’habitait. Au fond, j’aurais pu l’abandonner à n’importe quel moment, sans le moindre regret. Et, ma lecture finie, je crois que j’aurais mieux fait de passer à autre chose. Le livre comporte, à mon sens, beaucoup de longueurs ; le rythme est plat, on se demande constamment où l’auteur veut en venir et si cette histoire va se terminer un jour.
Ensuite, l’ambiance plombante m’a profondément atteinte : ce livre est d’une noirceur épouvantable ! On dirait que l’auteur ne laisse aucune possibilité d’espoir, qu’il n’a aucune foi en la vie et en l’homme. Autant, sur des événements précis, je veux bien souscrire à sa religion, autant sur tout un livre, je trouve la soupe bien amère… La fin m’a d’ailleurs achevée nerveusement. Enfin, l’intrigue m’a semblé partir dans tous les sens. D’une partie à l’autre, on dirait qu’il s’agit d’une autre histoire. Ces cassures constantes m’ont usée, de même que la relation bizarre entre le narrateur et Clara m’a laissée perplexe. J’ai ressenti un sentiment d’inachevé qui m’a déçue. Aussi, en dépit de quelques passages excellents, l’ensemble ne m’a pas séduite.Gallimard / 307 pages
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[lisia]

J'ai lu ce livre d'une traite, et mon sentiment est partagé : j'ai aimé l'écriture mais, moi aussi, j'ai trouvé l'histoire très (trop) sombre.

[krys]

J'ai bien aimé le livre jusqu'à la moitié environ ; après, mon intérêt a faibli car on ne voit pas trop où veut aller l'auteur. Moi aussi, je suis perplexe.
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Fantasy can become reality (Stratovarius).