Qui a peur de Victoria About ? - Toby Litt

[Hectorette]

Victoria About, romancière anglaise égocentrique et vaniteuse, décide de créer l'événement en poussant l'autofiction à son paroxysme. Elle réunit dans une maison une dizaine de personnes choisies avec soin. Son objectif est de rédiger un roman en direct live, une sorte de reality-fiction. En vue d'espionner les invités, Victoria place des caméras dans les chambres et autres points stratégiques de la maison. Plus rien ne lui échappe... hormis l'entreprise elle-même. Rien ne se passe comme prévu. Traduit de l'anglais.
Lisez-le!!
J'ai acheté ce livre sans jamais en avoir entendu parler; ce qui m'a attirée: la couverture, la quatrième de couverture quand même! et l'intérieur": tout le long du livre, on y voit les corrections et commentaires de l'éditrice de cette fameuse Victoria About.
J'avais peur que l'histoire entraîne le elcteur vers des scènes sexuelles vulgaires: il n'en est rien!!
J'ai été conquise par ce livre qui se lit bien et l'idée de cette écrivaine qui veut mettre en place un Loft Story avec ses amis pour s'en inspirer dans son futur livre m'a parue très très originale.

[Griotte]

Parce que je l'avais sur une de mes listes imaginatives que j'ai vite fait d'oublier... hihihih Plus sérieusement, dans l'émission Field dans Ta Chambre sur Paris Première, je me souviens que l'un des chroniqueurs en avait fait une critique très positive, et le conseillait très vivement....Si je pense un jour à le lire, je reviendrai naturellement vers vous
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"Pourquoi devons-nous souffrir ainsi ? D'autres se sont conduits plus mal que moi, et s'en sont sortis sans payer pour autant. J'ai l'impression d'avoir tout le cerveau meurtri, j'ai reçu une terrible rossée de la vérité et je me sens soumis, plein de sagesse et de désespoir, comme si j'avais pris un raccourci menant à la sagesse au travers d'un miroir et que je m'étais vilainement coupé au passage " - Staniland dans "Il est mort les yeux ouvert" Robin COOK

[CeNedra]

Je redis ce que j'ai dit quand Hectorette nous avait informé de son achat :

JE LE VEUX, JE LE VEUX, JE LE VEUX
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[Cuné]

Magnifique couverture, et idée séduisante, c'est le supposé tapuscrit du journal de Victoria About qui nous est livré ici, recouvert des corrections de l'éditrice, et avant fignolage en vue de la parution. C'est cette idée là que j'aime bien, et ce sont souvent les notes de l'éditrice que j'ai trouvées amusantes : Tout un passage barré avec la mention : "Tu es cinglée !" , ou encore l'effacement systématique de tout ce qui pourrait la montrer sous un jour disgracieux. Par contre l'idée de la pseudo-cohabitation à but scientifique, et tous les évènements qui en découlent est assez affligeante. Aucun personnage ne prend suffisamment d'épaisseur pour qu'on s'y attache, et leurs petites circonvolutions, pour plaisantes qu'elles soient, ont du mal à percer le mur de l'indifférence.
Dommage !