35 kilos d'espoir - Anna Gavalda

[clarabelle]

35 kilos d'espoir
de Anna Gavalda
Edition : Bayard Jeunesse
Collection : Litteraires HcGentilletJ'apprécie le style d'écriture d'Anna Gavalda et tout naturellement j'ai lu son premier roman pour la jeunesse "35 kilos d'espoir". Car c'est ainsi que se présente le jeune héros du roman : je suis nul à l'école, je n'aime pas ça, j'adore bricoler et inventer, c'est tout ça, réunis en "35 kilos d'espoir".
De l'espoir il va en falloir pour Grégoire renvoyé du collège, refusé de partout, inadapté au système scolaire classique, fils unique de parents qui ne cessent de se disputer à son sujet. Heureusement pour lui, il y a son grand-père, Grand-Léon, un papie qui l'entraîne dans son cabanon de bricolage, qui l'écoute, le conseille, le ratiboise et lui remonte les bretelles quand plus rien ne va. Facile de se dire malheureux, plus facile que d'assumer le bonheur !..
Alors Grégoire va tenter de prouver à tous qu'il peut réussir aussi, que c'est réellement un chic type au potentiel énorme. Malgré les coups durs, les tressaillements de la vie et du destin, Grégoire veut tenir le bon bout.
"35 kilos d'espoir" s'adresse véritablement à un lectorat jeune. Très bien écrit, facétieux et léger, ce roman est tout bonnement gentillet. Il se lit très vite, mais restera-t-il dans les annales ?.. Pas encore.96 pages, 8.50 euro.Clarabelle, :razz:____________________________________________________________
35 kilos d'espoir chez Amazon.fr

[Cuné]

Anna GAVALDA
35 kg d'espoir
Bayard Jeunesse 111 p.

L'histoire : Grégoire a 13 ans, il va redoubler sa 6°. Enfin on cherche à lui trouver un collège qui l'accepte, car Grégoire n'aime vraiment pas l'école. Il est loin d'être idiot, mais son truc c'est la bricole. Avec son grand-père, il a découvert le bonheur de la construction et il n'y a vraiment que là qu'il s'épanouit. A la maison c'est pas la joie, alors le jour où son grand-père le désavoue en quelque sorte lui aussi, c'est vraiment vraiment dur pour Grégoire... Il va falloir qu'il prenne le taureau par les cornes....

Mon avis : Anne Gavalda avait déjà son ton, ce don de nous faire ressentir sincèrement les sentiments de ses héros. C'est un jolie histoire, pleine des mots et expressions des pré-ados d'aujourd'hui. ça se lit en 2 coups de cuillère à pot. Très sympa !

[Val]

Grégoire déteste l’école. Il la déteste si bien qu’en sixième, il a déjà redoublé deux fois. Ce qu’aime Grégoire, c’est le bricolage. Tous les bricolages. A treize ans, il sait percer, scier, décoller du papier peint à la vapeur, démonter le moteur d’une tondeuse en panne... Il a déjà inventé, entre autres choses, une machine à éplucher les bananes et des chaussures à talon déplaçable pour marcher en montagne...
Car Grégoire n’est pas idiot, loin s’en faut. Il est seulement nul à l’école, allez savoir pourquoi. Ses parents aimeraient bien l’aider, mais ils passent plus de temps à se chamailler qu’à s’occuper réellement de leur fils. Le seul qui l’écoute vraiment, c’est son grand père Léon. Un bricoleur de génie lui aussi. Dès qu’il le peut, Grégoire court le rejoindre dans son cabanon, au fond du jardin. Là, il peut enfin oublier le cauchemar de l’école et sa solitude. Le vieil homme ne lui demande rien et Grégoire peut s’adonner sans retenue à sa passion.

Quand Grégoire est renvoyé du collège, pourtant, Léon se fâche. Il refuse de bricoler avec son petit-fils et lui explique que s’il ne sait pas lire, écrire, compter correctement, il n’arrivera à rien. D’abord, Grégoire ne comprend pas. Il a l’impression que son grand-père l’abandonne, à son tour. Mais petit à petit, grâce à l’amour parfois maladroit du vieil homme, il comprendra qu’il lui faut sortir de l’enfance, et que grandir impose des sacrifices, des batailles parfois difficiles, comme celle qu’il devra livrer en pension, pour devenir quelqu’un, alors que Léon, loin de lui et de plus en plus malade, tombera dans le coma...

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Une fois de plus, Anna Gavalda réuissi le tour de force de me tirer les larmes des yeux.
Ho pas non plus les grandes eaux de Versailles, juste les larmes aux yeux.

Cette femme trouve toujours les mots justes, les phrases qu'il faut et la bonne histoire pour en faire un roman touchant. Quelque chose qui me remue, qui me va droit au coeur.

Avec ce roman, elle ne déroge pas à cette règle. Je me suis beaucoup attachée au petit Grégoire, j'ai suivi sa douleur de n'être pas à sa place à l'école, son amour pour son grand père....

Une vraie belle lecture. A ne pas rater.

[Alia]

Il fera sûrement parti de mes prochaines aquisitions.
Il a vraiment l'air très bien ce roman d'Anna Gavalda.

[Nerdanel]

C'est le premier roman que j'ai lu d'elle, et je me rappelle avoir beaucoup aimé même si je n'ai pas toute l'histoire en tête.
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"It is the spectator, and not life, that art really mirrors"
Oscar Wilde

[tina]

j'ai lu cette nouvelle et je l'ai beaucoup aimée

[playmo]

Je viens de le lire, et j'ai beaucoup apprécié !!!
C'est du Gavalda tout craché... mais pour les enfants.
Avoir de l'espoir même quand on est différent.
Je le conseille fortement aux enfants, ainsi qu'aux adultes qui ont gardé leurs âmes d'enfants

[carabas]

J'ai trouvé ce livre sympathique, sans plus. C'était mon 1er Gavalda.
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Garde tes songes ;
les sages n'en ont pas d'aussi beaux que les fous!

Baudelaire, Les Fleurs du Mal, "La Voix".

[angua]

Trouvé sympa, mais vraiment pas révolutionnaire... la différence et le mal-être sont des sujets classiques en littérature pour la jeunesse, et je n'ai pas vu de nouveauté...

Quant au style... je vais sans doute me faire huer, mais je le trouve vraiment trop plat. J'avais essayé "Je voudrais que quelqu'un..."... et c'est un des rares romans que j'ai laissé tombé, je le trouvais trop plat, trop pauvre...
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http://journalsemilitteraire.over-blog.com/

[Aurore]

[lily cocci]

[Aurore]

A mon avis ça devrait très bien passer vu le thème et le style