Les Langages de Pao - Jack Vance

[Le Coin des Lecteurs]

Par Dracosolis

Les Langages de Pao de Jack Vance

Béran le fils du président de la planète Pao a vu son monde s’effondrer lorsque des envahisseurs ont conquis sa planète, tué son père et asservis son peuple.
Bien que d’un haut degré de civilisation les Paonais furent incapable de se défendre : la notion de guerre ou de « comportement irrationnel et agressif visant à obtenir un bénéfice de façon individuelle et par la force » leur est totalement inconnue et n’existe même pas dans leur langage.
Béran se voit proposer de répandre sur son monde trois autres langages différents dont celui des guerriers, pour reconquérir son monde

mais quel est le but réel de son « bienfaiteur » le sorcier étrange, Palafox de la planète Breakness ?

c’est d’abord un roman d’aventure haletante comme Vance sait si bien en tisser avec son alacrité nerveuse et roublarde
mais aussi une réflexion quasi visionnaire sur une science à naître à l’époque : la socio linguistique.
Deux cents pages d’humour, de rêve, et d’intelligence à ne pas manquer


t’as pas cent euros.fr
ne dites pas à ma mère que c’est pour lire, elle croit que je bois.net

[Meneldur]

Lorsque son père est assassiné, Béran Panasper, neuf ans, devient le panarque légitime de la planète Pao. Mais Bustamonte l'évince et tente de le tuer. Le garçon ne doit son salut qu'à l'aide de Palafox, seigneur de la planète Frakha. Les motivations de ce dernier ne sont pas désintéressées, mais Béran n'apas d'autre choix que de suivre l'éducation dispensée sur la planète de son sauveur. Pendant ce temps, Pao, planète pacifiste, se laisse envahir par un peuple belliqueux, les Brumbos. Seule solution : remodeler les langages de Pao afin de donner à la population paonaise l'élan guerrier nécessaire à sa survie.

Ce n'est pas dans mes habitudes de recopier une quatrième de couverture, mais pour ce livre, je ne ressens aucune envie de faire mieux. Évidemment, le lecteur averti se doute bien qu'en s'attaquant à un livre de Jack Vance, il a plus de chances de trouver une toile de fond solide et détaillée qu'une intrigue ou des personnages vraiment accrocheurs. Mais ici, il n'y a rien du tout. L'idée de base – dans quelle mesure la langue que l'on emploie influe-t-elle sur notre pensée ? – est très bonne, mais elle est traitée de façon si légère (on n'a droit qu'à une seule véritable analyse linguistique, vers le début) qu'elle se révèle au fond quasiment annexe. Certes, Vance n'est pas Tolkien, mais on aurait été en droit d'attendre un peu mieux. D'autant que les personnages sont caricaturaux (Bustamonte, Palafox) ou totalement vides (Béran), et le récit trop rapide pour être vraiment prenant.

Bref, une déception.

[Christopher]

Hum, ça me dit quelque chose.

Trouvé. Le sujet existait. Donc, fusion.

[Jean XIV]

Je l'ai (bien sûr) lu il y a pas mal de temps et le souvenir que j'en ai, c'est que l'idée de départ était (une fois de plus) géniale!
_________________
Disciple de Maître Jack...

[Lisbeï]

[Meneldur]

... anémiée et boiteuse, la souris...

[Turb]

Raaaaaaaaah je l'ai pas lu ! Yen a trop.
_________________
En cours de lecture : Le Mythe de Sisyphe, d'Albert Camus