Sous le soleil de minuit - Leif GW Persson

[loba]

En 1975, six jeunes allemands prennent en otage des membres du personnel de l'ambassade d'Allemagne de l'Ouest à Stockholm, deux personnes sont tués. Sur place se trouvait le policier Jarnebing sans son collègue Johansson qui regardait tout à la télévision car il avait dû poser un congé parental pour garder ses enfants malades.
En 1989, Jarnebing se retrouve à mener l'enquête sur le meurtre d'un homme sans histoire, un certain Eriksson, tué à coups de couteau dans le dos, dans son appartement d'un quartier résidentiel bien paisible. Le tueur n'est pas retrouvé et l'affaire est classée.
Mais voilà quand 2000, l'affaire ressort et que de jeunes flics se rendent compte que des liens existent entre la prise d'otage de 1975 et l'assassinat de 1989.
Les policiers suédois Jarnebing et Johansson vont devoir s'unir à nouveau pour mener l'enquête.
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Je le dis tout de suite, je ne suis pas une fan des intrigues policières, des polars ; mais là, j'ai été agréablement surprise par ce livre de Leif GW Persson. L'écriture n'est pas très compliquée à lire, on a pas besoin d'être policier pour comprendre, le moindre détail technique est très bien expliqué, ce qui a fait mon bonheur. L'auteur a su aussi expliquer la politique des différentes époques qu'il décrit, que ce soit en 1975, en 1989 avec la fin du communisme et la réunification allemande, et en 2000. De plus, même si celà n'était pas le but premier du livre, on y apprend un peu plus sur la société suédoise.

Les personnages, qui sont la plupart dans la police, ont des caractères très bien développés, que ce soit la jeune flic, divorcée, mère de famille ; le flic, "la brute" du groupe, homophobe et raciste, le flic trompé par sa femme et qui rêve de se venger... On s'attache à eux, à leurs différentes visions de l'affaire. Mais ce sont surtout les deux amis Jarnebing et Johansson qui sont les plus accrocheurs car eux sont présents de 1975 à 2000 et on voit leur évolution que ce soit dans la hiérarchie mais aussi dans leurs vies privées.
Ce qui rend surtout ces protagonistes attirants et humains est le fait que l'auteur nous a aussi décrit leurs pensées, qui sont très souvent ironiques et qui étaient comme une bouffée d'air pur dans ce monde de recherche d'empreintes et d'interrogatoires.

Seul petit bémol : que certains personnages aient des traits de caractère tellement développés que cela en devient caricatural ( l'homophobe voit partout des homosexuels à enfermer) mais aussi que la fin de l'intrigue ne soit trop prévisible. On a plus aucun suspens quand le rideau tombe.

Critique pour le site Chroniques de L'imginaire
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Critique pour les chroniques de l'imaginaire
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[Crazy]

Question : Le héros se nommerait-il Evert Bäckström ?

Je viens de regarder le pilote d'une série américaine qui serait adaptée d'une série de bouquins de Persson, et ça décape ^^
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Crazy
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