Patch - Tania de Montaigne

[CeNedra]

Sous forme dun journal un peu particulier l'héroïne nous raconte son quotidien.
Le journal commence le premier jour où elle arrête de fumer. Chaque jour elle y raconte :
les moments forts de la journée
Son évolution
Les points positifs
Les points négatifs
Ses projets
et des notes sur le mileu hospitalier.
En effet sa mère, est hospitalisée, et chaque jour elle va lui rendre visite.
Entre ses visites à l'hopital, le chien neurasthénique (cadeau des collègues de sa mère) ses petits boulots, et ses rendez-vous galants... les anecdotes s'enchainent à un rythme éffrené.
Si l'arrêt de la cigarrette est la toile de fond du livre ce n'est pas essentiellement un livre sur le sevrage mais plus une tranche de vie un peu foutraque.
J'ai particulièrement aimé les passages à propos de Jean-Paul, le chien, et les notes sur le mileu hospitalier qui en prend serieusement pour son grade.
Pour le reste il y a du bon et du moins bon. Un seul vrai reproche. Il lui arrive de faire des phrases incomplètes, ce qui fait que l'on 'y reprend à trois fois pour s'apercevoir que le verbe se trouve dans la phrase suivante. Bon d'accord ca n'est arrivé que deux fois n'empêche que ca m'a gené.
Au final : un bon divertissement qui vous détend les zygomatiques et ne fatiguent pas trop les neurones.
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[Griotte]

Comment détermine-t-on un livre dont l'idée n'est pas mauvaise, la construction presque "novatrice" (disons,... quelque peu inspirée de la construction du" journal de Bridget Jones"... Améliorée bien évidemment), dont certains thèmes et la trame de base sont originaux, et dont l'écriture n'est pas mauvaise mais ARCHI mauvaise ???DU GACHIS. Ni plus, ni moins.C'est vraiment dommage parce que le potentiel est là. Mais c'est un peu "de la moquerie" du lecteur !!! En effet, le lecteur a l'impression qu'elle a écrit se livre en une semaine, que ses relecteurs n'ont rien relu, et que son éditeur l'a éditée parce qu'elle s'appelle Tania de Montaigne!!!!Et pourtant, ce gachis est clairsemé que petites perles qui valent le détours, notamment la description du chien de sa mère, les notes "sur le milieu hospitalier", quelques petits pics ironiques - et à la fois tellement vrais - relatifs au "racisme ordinaire".(Je ne peux pas m'empêcher de vous citer un passage lors d'une réunion d'anciens élèves, un peu "bleus marines" :
il dit : "Et le boulot?" (...) Tu es sur des pistes?"
je dis: "Oui, des pistes assez vastes"
il dit : "Ne me dis pas que tu es au chômage?"
je dis: "Bah, si"
il dit : "Tu as essayé les ambassades Africaines?"
Jean-Kevin appartient à la secte de ceux qui pensent que les noirs naissent dans un pays qui s'appelle noirland ou l'Afrique, c'est pareil").Pour ces perles, je ne peux pas déconseiller ce livre (à lire quand on a envie de se vider, mais vraiment vider la tête), de là à en faire mon livre de chevet, il y a une marge énorme. Vraiment énorme...;-)
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"Pourquoi devons-nous souffrir ainsi ? D'autres se sont conduits plus mal que moi, et s'en sont sortis sans payer pour autant. J'ai l'impression d'avoir tout le cerveau meurtri, j'ai reçu une terrible rossée de la vérité et je me sens soumis, plein de sagesse et de désespoir, comme si j'avais pris un raccourci menant à la sagesse au travers d'un miroir et que je m'étais vilainement coupé au passage " - Staniland dans "Il est mort les yeux ouvert" Robin COOK

[solenn]

J'adore Tania de Montaigne, excellente chroniqueuse dans l'émission de Michel Field sur Paris-Première "Field dans ta chambre". J'ai donc très envie de lire sa prose... vos avis mitigés me pousseront plutôt à lire son autre roman Le quart d'heure Islandais. Comptez sur moi pour vous donner mon avis ;-)Solenn