La fin du Cercle - Tom Egeland

[Anonyme]

La Fin du Cercle





L’histoire début en Norvège, sur un site historique où une équipe d’archéologues trouve un reliquaire en or. Leur chef, le très énigmatique professeur Llyleworth, s’en empare immédiatement, sans songer un seul instant à déclarer l’objet aux autorités norvégiennes. Mais un curieux albinos, Bjorn Belto, archéologue norvégien, chercheur au musée d’archéologie d’Oslo, qui a été dépêché sur les lieux pour contrôler les fouilles, veille…et vole la châsse en or. Ce n’est pas un vrai voleur : il veut simplement savoir ce qu’elle contient et la restituer aux autorités norvégiennes.
Mais il a bien imprudemment mis le doigt dans un terrible engrenage car les forces mystérieuses qui veulent récupérer la mystérieuse châsse sont très puissantes. S’ensuit alors une traque à travers une partie de l’Europe et du Moyen Orient….


Ce que j’en ai pensé :
C’est un roman agréable qui se passe en Norvège. Son auteur, Tom Egeland, un norvégien, m’était totalement inconnu car j’ai trouvé le livre un peu par hasard, dans les rayons d’une librairie nordiste, attirée par la couverture et par le titre.
Je le classerais dans les romans de plage, de ceux qu’on lit dans le train, en vacances, pour se distraire.
L’éditeur le présente comme un best-seller « haletant traduit dans une quinzaine de pays, dans la pure tradition de Umberto Eco et Dan Brown ». En ce qui concerne Dan Brown (dont je ne suis pas fan), c’est vrai que l’on peut dire que le roman exploite la même veine d’histoires basées sur la découverte de manuscrits, ou d’objets mystérieux qui nous transportent au Moyen Orient et qui revisitent les grands mythes religieux. En ce qui concerne Umberto Eco (que je respecte plus), je crois que la comparaison est excessive…
Le style est agréable (enfin, d’après ce que l’on peut en juger puisque c’est une traduction), l’histoire se lit aisément.
Je reprocherais quand même au roman quelques longueurs et des dialogues qui m’ont semblé répétitifs. Mais les personnages sont bien trouvés, même si le héros est une sorte d’anti-héros auquel on n’a pas vraiment envie de s’identifier.
Je dirais : à lire à vos moments perdus.