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Le Maître de Ballantrae - Robert Louis Stevenson

 
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Vassia



Inscrit le: 11 Mai 2018
Messages: 446

MessagePosté le: Dim Aoû 15, 2021 10:21 am    Sujet du message: Le Maître de Ballantrae - Robert Louis Stevenson Répondre en citant

Dans Le Maître de Ballantrae Stevenson raconte l'histoire d'une tenace rivalité fraternelle dans une noble famille écossaise entre un frère ainé sans vergogne et un cadet mal-aimé.

Le nœud de l'histoire tient au fait que, suite à certaines circonstances, le cadet prît la place de l'aîné d'où s'en suivit une rancune exacerbée de ce dernier.

Pour être honnête mis à part quelques passages qui méritent le détour : ambiance tendue de relations complexes familiales appesanties par des non-dits et des sentiments ourdis, bande de pirates abracadabrante, récit d'un savant traquenard dans la région de Rome contée par un homme lui-même loin de se douter qu'il est lui-même potentiellement sur le point d'être balancé par-dessus bord... ; ce roman ne m'a pas emballé car il m'a clairement donné l'impression que l'auteur après avoir posé l'intrigue, ne savait pas trop comment le poursuivre, on change de lieux, on change de narrateur, et autres artifices pour ne pas tourner en rond mais au final il ne s'y passe pas grand chose.

Ce que j'y ai bien aimé :
- l'ambiance au château familial; où de fait tout le monde se déteste plus ou moins, qui m'a fait penser à l'ambiance régnant dans les Hauts de Hurlevent *Smile*
- la fascination pour "le méchant" bien plus vivant donc intéressant que "le gentil" ne présentant aucun attrait si ce n'est d'être gentil.
- certaines scènes de dialogues abrupts et de comportements impulsifs tels que je les aime chez Dostoïevski

Je m'en suis noté quelques tournures que j'ai bien aimées :
Le Maître de Ballantrae (Robert Louis Stevenson) 1889
[...] mon estime pour lui s’accrut à mesure que je le connaissais mieux.
Il avait néanmoins l’intelligence fort développée grâce à l’étude, et la réputation dans le pays d’être plus malin qu’il ne semblait.
[...] ce qui était simple politesse chez le père devint chez le fils noire dissimulation.
« un homme pas ordinaire pour les filles »
[...] un garçon de cette espèce honnête et solide, fréquente parmi ses voisins.
Il était peu question de lui, dis-je ; mais il n’y avait effectivement pas grand-chose à en dire.
Mylord, en homme de coin du feu qu’il était, inclinait à temporiser.
[...] il avait une faculté de silence admirable.
Lorsque des gens très obstinés se heurtent, il n’y a que deux moyens d’en sortir : se battre [...] ou s’en rapporter au sort.
En voilà une diablesse de femme !
Jamais vous ne m’avez fait passer une heure agréable depuis votre naissance ; [...]
C’était une entreprise désespérée, pour une aussi faible troupe, que de traverser isolément la plus grande partie de l’Écosse.
[...] cette rumeur publique qui va se répandant à travers un pays, [...]
[...] il avait sur la conscience des années d’injustice.
[...] se tordant les mains, protestant de son amour, et criant son nom à travers ses larmes, – au point que les serviteurs en demeuraient stupéfaits.
[...] ils étaient désormais trois au lieu de quatre, ce qui leur rappelait sans cesse leur perte.
[...] comme un vieillard qui a vu de pires temps, et qui commence à ne plus faire grand cas même du chagrin.
Ceux qui ont eu le dessous dans une lutte, [...], tiennent toujours à se persuader qu’on les a trahis.
Cette habitude d’accuser de trahison se développa chez l’imbécile, [...]
Parlez assez longtemps, vous trouverez des gens pour vous croire.
[...] des gens l’affirmaient, qui savaient le contraire, mais se trouvaient à cours de sujets [...]
[...] toujours plus hardies [les femmes] parce qu’elles n’ont rien à craindre [...]
[...] très fier et singulièrement obstiné dans son silence.
[...], j’ai oublié lequel, si je l’ai jamais su ; [...]
[...] ; ma fierté n’avait pas encore la haute main sur ma curiosité ; [...]
[...] à première vue, sa beauté me sembla médiocre ; [...]
[...] c’était une illusion fréquente d’envier les autres et de croire que le changement nous serait profitable ; [...]
Pas de rivalité possible avec le mort, [...]
Là-dessus, il ouvrit son livre, ce qui était sa manière habituelle de congédier.
« Voilà ! » dit-elle, et, lâchant une bordée de blasphèmes les moins féminins, [...]
Elle n’a ni sobriété, ni épargne, [...]
[...] pour la reconnaissance, vous tireriez plutôt du lait d’une meule de rémouleur ; [...]
[...], dit-il l’instant d’après, avec le sérieux voulu.
J’ignore s’il était ou non assez ferme ; mais Dieu sait qu’il était trop bon.
[...] aux aguets, la langue hors de la bouche, et la main au menton, comme quelqu’un d’obtus qui réfléchit profondément ; [...]
[...], j’ai oublié votre nom, cependant très honorable, [...]
Le fait est que mon nom n’est guère convenable à porter dans cette région de l’Écosse.
Je suis très bien, dit-elle, les lèvres blanches.
Mme Henry lança à son mari un regard mêlé de soulagement et de reconnaissance.
Dans ma façon de penser, cette phrase lui fit faire son premier pas dans les bonnes grâces de sa femme.
Et ce sera fort bien à vous, Mr. Quel-est-donc-votre-nom, dit le colonel.
[...] ce fut le plus singulier regard de défi qu’ils échangèrent tous deux [...]
Ce sera de votre part une grâce que d’être prompt.
Le colonel était prompt, mais ceci le démonta un peu.
Il venait de m’étonner par son attitude parfaite ; mais à ce moment, il se surpassa.
Et si vous n’aimez pas ma société, vous pouvez vous mettre sur le dos quelqu’un d’autre.
J’ai un frère, moi, et je ne l’estime pas plus qu’un chou vert.
Je suis un très méchant individu, au fond, et j’estime très fastidieuse l’affectation de la vertu.
Une aventure plus romanesque n’a pas dû arriver souvent ; [...]
[...] ; il ignorait parfaitement son métier, et ne savait faire autre chose qu’invoquer la sainte Vierge : excellente pratique, certes, mais qui n’est pas tout le talent du marin.
[...] une tourbe désordonnée de gens qui chantaient et criaient en ramant vers nous, [...]
Il y avait dans ses allures quelque chose de l’enfant vicieux et de l’individu timbré, qui me stupéfia.
[...] je me souciais peu du nom, tant que ma peau était sauve.
Quel genre de pandémonium était ce navire, je ne saurais le décrire, mais il était commandé par un fou, et pourrait s’appeler un Bedlam flottant.
[...], à mesure que nous avançons en âge, nous percevons mieux la sagacité d’Aristote et des autres philosophes de l’antiquité ; [...]
Je n’ai jamais vu tant d’hommes ivres plus soudainement dégrisés.
[...] il monta sur le pont, en parfait personnage de farce, [...]
Il se fit un murmure et un mouvement, parmi l’équipage, de plaisir et d’inquiétude, [...]
[...] nous avons vu naguère à quel point les clameurs de la rue peuvent troubler l’esprit des législateurs eux-mêmes.
En somme, ce n’était pas un théâtre propice à manifester mes talents.
[...] il était sur toutes choses l’homme le plus capable que j’aie jamais rencontré, et du génie le plus réel.
[...] ; et, ce qui était pis, en les empêchant de boire, il leur donnait le loisir de penser.
[...], la société de ce lunatique était le plus grand danger de notre existence.
[...], les autres en arrivaient à un point d’ivresse véritablement inhumain, et nul qualificatif raisonnable ne peut décrire les sons qu’ils émettaient à cette heure.
Jamais, à coup sûr, on ne vit pauvres âmes en un péril aussi imminent ; [...]
Je rendais grâce aux saints de notre évasion, lorsque je m’aperçus que nous étions tombés en d’autres maux.
[...] ; dans notre rage d’emporter des richesses, nous avions presque négligé les vivres ; [...]
[...] nous nous décidâmes pour l’action.
[...] la terreur que décelaient ses traits m’émut profondément.
[...] mon sens de l’humanité était si touché par cette action atroce que le souffle me manquait pour lui répondre.
[...] des pleurs, – nullement déshonorants [...]
[...] la pitié honore le guerrier [...]
[...] à coup sûr, si notre amitié fut jamais nécessaire, c’était en une pareille heure.
[...], il me rabroua si grossièrement, que tout homme d’honneur s’en serait formalisé.
Vous êtes pour moi un danger perpétuel avec votre maudite langue irlandaise.
[...] vous me cherchez noise puérilement, pour des vétilles !
Cette apparition était peu propre à nous rassurer.
[...] il n’est pas aisé de voyager par ouï-dire ; [...]
Quelle humiliation pour la dignité humaine !
[...] nous nous trouvâmes réduits tout d’un coup et sans remède à la plus sombre détresse.
[...], pour ma part, ce genre d’enseignement m’a toujours causé un ennui souverain ; [...]
Cette sortie était de tous points si opposée au caractère de mon ami, que la stupéfaction émoussa mon juste ressentiment.
Oh ! quelle vulgaire dupe je fais !
[...] le doigt de la Providence est ici trop visible pour n’en point faire l’observation.
[...] je salue votre retour… d’entre les morts, – acheva-t-elle après une hésitation, et d’une voix défaillante.
[...], je crois bien que nous souffrîmes une plus forte torture d’hésitation et de suspens au cours de ces quelques minutes qu’il n’en tient d’ordinaire en toute la vie d’un homme.
Il ne dit rien, mais toute sa personne semblait poser une question redoutable.
[...] mon zèle m’emporta tout à fait hors de mon rôle.
[...] ; il n’y a pas de réalité dans mes droits.
[...], il compromettait sa position par un silence dont je n’ose décider s’il provenait de la générosité ou de l’orgueil.
[...], avec une sorte de noble rage.
Ceci n’est pas de la générosité, dis-je, c’est simplement de l’orgueil.
Croyez-vous que j’aie besoin de morale ? répliqua-t-il.
Elle avait beau être d’allures paisibles, et de dispositions égales, nous savions toujours quand son imagination l’emportait vers Paris.
C’est à croire que les femmes sont possédées du diable.
[...] je n’ai jamais eu grande indulgence pour le sexe féminin, ni même peut-être beaucoup de compréhension ; [...]
[...] j’eus beau me hâter, j’arrivai trop tard et je ne pus détourner le coup qui nous menaçait : la flèche était décochée, elle devait atteindre son but.
[...] avec un mélange de grâce et de raillerie qui grava profondément le geste dans ma mémoire.
Je lui obéis, mais mon cœur était de plomb.
[...], son regard vif, alerte et sombre, qui décelait l’homme de guerre et l’habitude du commandement.
Son ton était si tranchant que je lui obéis comme par une sorte d’instinct, bien que mon esprit demeurât entièrement éperdu.
Il y avait encore assez de lumière pour reconnaître un visage, mais non son expression.
[...], ses airs de cour se faisaient néanmoins familiers, et nous flattaient, loin de nous humilier.
[...] un incident où sa perfidie apparut en plein.
[...], je fus englobé dans son diabolique amusement.
Entre autres astuces, cet homme mettait à profit le danger [...] qu’il était censé courir.
Mr. Henry eut un sourire, – je n’ai jamais vu plus affreux sourire.
Comme toutes ses actions diaboliques, celle-ci atteignit plusieurs buts.
[...] ; il émanait d’elle une sorte de bonheur discret et mélancolique.
Les actes sont la vraie pierre de touche.
Qu’importe la façon dont il est venu, Mackellar, aussi longtemps qu’il est ici ? répliqua tristement Mr. Henry.
[...] avant même que mon impatience osât commencer à espérer.
[...], avec une folle impétuosité, plus digne d’un enfant que d’un homme.
Au son de ce rire, faux comme une cloche fêlée, Mylord le regarda encore une fois par-dessus la table, [...]
La fausseté de ma situation, [...], elle est en moi : ma personne n’attire pas la sympathie.
J’ai beaucoup de patience… beaucoup trop. Je me méprise, à la fin.
Le froid était mortel ; les gens que l’on croisait fumaient comme des cheminées ; [...]
[...] ; la nuit tomba, sombre, sans étoiles et excessivement froide : une nuit des plus hors de saison, digne d’événements singuliers.
Les trois personnes restantes n’avaient ni sympathie ni politesse à échanger ; [...]
[...], par la force de l’habitude, [...]
[...] un couard ne peut être qu’esclave, [...]
Voilà de terribles événements, dis-je à la fin, lorsque son silence eut commencé à me faire peur ; [...]
[...], le déshonneur sera son seul héritage.
[...] un soupir tel que je n’en ouïs jamais [...]
Il y a des qualités dangereuses, [...]
Sa voix tremblait comme une voile au vent, mais il parlait avec force ; son visage était de neige, mais il avait les yeux secs et le regard assuré.
C’est trop de discours, dit-il. Où cela s’est-il passé ?
Je tendis les oreilles jusqu’à me les endolorir ; mais la nuit se creusait au-dessus de moi comme une église vide ; [...]
Nous retournions, moi portant les flambeaux, elle le sabre – singulier fardeau pour une femme – [...]
Oh ! voilà une porte grande ouverte à l’espérance.
[...], cette pensée me fut douce comme miel.
[...]cette maladie même fut peut-être un bienfait déguisé, car nulle peine physique ne pouvait égaler les souffrances de son esprit.
Il foule aux pieds sa dégradation, c’est elle qui fait sa force. Il est vain de lutter contre de tels caractères.
Nous avions cessé de craindre pour sa vie ; mais cette crainte fut remplacée par une appréhension pire.
[...] avec un sourire singulièrement furtif, comme en ont les écoliers pris en faute [...]
Son visage me demeura indéchiffrable.
Il montra la gravité nécessaire ; mais d’affliction, à peine, si ce n’est de l’affliction badine [...]
C’était la saison où les bois revêtent leur livrée printanière, [...]
Le bonheur a ses obligations, ne croyez-vous pas ? dit-il rêveusement.
La brusquerie de l’attaque me déconcerta un peu.
C’est une mauvaise occasion de se serrer la main, dis-je, [...]
[...] une peur excessive inspire une manière de courage brutal, et même le plus brutal de tous.
[...], la vieillesse ne me dérange pas. Je me figure que j’ai toujours été âgé ; [...]
J’avais tant soit peu de peur, mais encore plus de curiosité ; [...]
[...] je ne sais pourquoi, mon courage s’éleva comme une alouette dans un matin de mai.
[...] je fus enchanté de mon ton dégagé.
Cette révélation m’emplit d’étonnement et de crainte.
Il prononça ces mots avec décision, mais sans plus trace de violence, ce qui me rendit de l’espoir.
[...] vous êtes si entiché de vos nouveaux amis que vous en oubliez les anciens.
Je n’étais pas digne de mon bonheur.
L’œuvre du temps était inscrite sur tous les visages ; je croyais y lire un memento mori ; et ce qui m’affectait le plus, c’est que le méchant supportait mieux que tous le poids des années.
Il avait toute la gravité de Satan dans le Paradis perdu, et quelque chose de sa beauté.
Je ne pouvais m’empêcher de l’admirer, surpris d’ailleurs qu’il ne m’inspirât pas plus de crainte.
[...], par la disparition de ce qui faisait sa force, il était réduit à l’impuissance ; [...]
[...] il était stupéfait – j’allais presque dire désespéré – de voir sa méchanceté absolument inefficace ; [...]
[...] la parole est aisée, et parfois bien trompeuse.
C’était notre tactique de garder l’ennemi à vue, et je pris mon tour de guet comme les autres.
Je croyais n’avoir rien dit, et cependant tout m’avait échappé.
De cet instant je n’eus plus ni repos ni trêve.
[...] ; je n’avais jamais senti auparavant à quel point mon existence dépendait de celle des autres.
[...] avec un sourire presque niais à force de fatuité.
[...] ce qui me fait peur, ce ne sont pas les sourcils froncés, mais les sabres nus.
Qui donc aurait jamais cru que cette vieille femme pût avoir de l’esprit sous ses jupes !
[...] j’ai assez pour être dangereux, pas assez pour être généreux.
Je ne lutte jamais contre l’inévitable.
Ce voyage sera funeste à quelqu’un, [...]
[...] la clameur du vent paraissait railler mon impuissance.
Je ne crois pas que vous seriez un aussi méchant homme, si vous n’aviez toute l’étoffe voulue pour être bon.
Il goûta les mérites du livre en connaisseur qu’il était ; [...]
[...] cette impudente callosité que je savais cachée sous le vernis de ses belles manières ; [...]
Il se peut qu’il n’eût pas conscience de cette ardeur extrême de mon ressentiment ; [...]
Il est certain, en tout cas, qu’il aimait s’écouter parler, comme d’ailleurs il aimait toutes les facultés et les parties de son individu : – genre de faiblesse qui s’attache presque fatalement aux méchants.
[...], j’étais déjà vieux ; je n’avais pas eu de jeunesse, je n’étais pas fait pour les plaisirs du monde, [...]
Dieu ne m’écouta pas, il me fit cette grâce [...]
[...] chacun n’est pas un aussi grand lâche qu’il ne croit, – ni un aussi bon chrétien.
Il ne se doutait pas à quel point il disait vrai !
[...] jouer le rôle perfide qui consiste à dévoiler les péchés d’autrui en dissimulant les siens propres.
De cette disposition, mieux faite pour l’ornement que pour la commodité, il s’ensuivait que [...]
[...] c’est le premier principe de la vengeance qu’une haine avouée est une haine impuissante.
Le comte était un homme de goût délicat et scrupuleux ; il y avait de l’artiste en lui ; [...]
« Ai-je été envoyé ici pour mourir ? » se dit-il, [...]
[...] ; une voix intérieure avertit le comte qu’il s’y trouvait quelque chose d’avantageux pour lui.
Celui-ci était de construction romaine, et, comme tout ce qui sortit des mains de ce peuple, bâti pour l’éternité [...]
[...], homme superstitieux, qui affectait de mépriser la superstition.
[...] que le Seigneur vous préserve, Mackellar, d’un ennemi aussi subtil !
Il était écrit que j’aurais la honte de cette tentative mais non le profit.
Je restai étendu à ma place sur le pont, accablé de terreur, de remords et de honte, [...]
[...] je ne veux laisser aucune porte ouverte au casuisme – cette malhonnêteté des consciencieux.
Je vous croyais magnétisé par les dix commandements ; mais non – Dieu me damne ! – s’écria-t-il, la vieille femme a du sang dans les veines, après tout !
Il me faut tout ou rien.
[...] je les laisserais à leur petit train-train, et m’enfoncerais dans cette jungle de larrons et de coupe-jarrets qui se nomme le monde.
Et dire que cette puissance pour le mal procède de ce même sentiment qui pousse une fille à minauder devant sa glace !
Oh ! il y a deux mots pour tout : le mot qui amplifie, le mot qui rapetisse ; vous n’avez pas le droit de me combattre avec un mot !
On aura conclu, de ces propos familiers, et de cette patience excessive des deux parts, que nous vivions alors en excellents termes.
[...], on saura bien étirer la loi pour vous en faire repentir.
Ainsi donc, voilà l’avantage d’une terre étrangère !
[...], et se retira, laissant chacun ébaubi de sa conduite, [...]
Mais, malheureusement pour lui et pour nous, il écouta sa colère.
[...] vivant témoignage de la ladrerie fraternelle.
Heureux, il l’était sans doute, mais les causes de son bonheur étaient cachées ; [...]
C’était donc là sa maîtresse ; la haine, et non l’amour, lui donnait ce teint florissant.
[...] ; et non seulement ses mots, qui étaient déjà fort singuliers, mais l’expression de sa physionomie, me choquèrent.
Vous ne pouvez pas comprendre, dit-il. Vous n’avez jamais eu sur le cœur pareilles montagnes d’amertume.
[...] il s’obstinait à son simulacre d’industrie ; [...]
[...], étonné de moi-même et de mes compagnons.
[...] ; mais ce qu’il avait dans l’esprit, Dieu seul le sait, ou peut-être Satan.
Il avait dû, je crois, le préparer longtemps en silence, car la note de son rire était des plus naturelles ; [...]
Vous pouvez maintenant vous permettre (croyez-moi) d’être un peu aimable ; [...]
[...], avec une tranquillité redoutable, [...]
Il y avait du sang dans l’air.
[...], vous m’estimez plus que vous ne croyez.
Faites attention, quand le toit tombera, que vous ne soyez enseveli sous les ruines.
J’étais alors très opprimé par l’intuition des mystères parmi lesquels nous avions commencé de nous mouvoir.
[...] la nature du pays où ils s’engageaient assurait l’impunité au crime.
[...] bien que nous fussions tous deux étrangers dans la ville, Mylord avait quantité de connaissances au-delà du coup de chapeau.
[...], avec cette vivacité ardente et puérile qui lui était devenue si familière.
Mylord n’avait pas le don musical : son frère possédait toutes les grâces de la famille ; [...]
Je ne sais rien de moins respectable que les pleurs d’un ivrogne, [...]
Mais il s’était arrêté de lui-même (il faut croire) sur cette pente glissante d’égoïste complaisance, laquelle n’offre à un homme, démoralisé par les chagrins et les libations répétées, d’autre terme que l’épuisement.
[...] je ne suis pas partisan des à-moitié.
Femme, ami, enfant sont également oubliés, et vous êtes enseveli dans un égoïsme opaque.
[...] l’attente est mauvaise conseillère chez un homme d’intelligence débilitée.
Ces méditations cachées et criminelles, je les voyais continuellement surgir dans sa conversation, comme des lapins hors de leurs trous.
Je ne saurais dépeindre l’accablement de mon âme durant ce voyage.
La nuit était d’un froid meurtrier ; [...]
Qu’est-ce qui le ramène au milieu des cadavres ?
Ce minime privilège indisposa contre lui les esprits de ses compagnons.
La conclusion où ils en vinrent, finalement, fut donc le simple résultat de la cupidité et de l’espoir plutôt que de la raison.
[...] tout mon courage s’échappa de moi comme le rhum s’échappe d’une bouteille.
Mort ou vif, vous trouverez qu’il ne fait pas bon se frotter à moi.
Arrivé là, il tenta un coup d’audace, avec pleine réussite.
Ces demi-crétins possèdent une espèce de ruse, comme le skuns a sa puanteur ; [...]
Nécessité fait loi.
[...] ; et il paraît que cette bande de meurtriers, [...], s’efforcèrent rudement mais amicalement de le consoler.
Le matin les trouva dans la même disposition ; [...]
[...] s’en revinrent d’une humeur mêlée d’angoisse et d’espoir, [...]
[...] les limites de l’endurance humaine sont vite atteintes ; [...]
[...], il avait un auditoire tout disposé à partager ses émotions.
[...] le diplomate indien s’était en conséquence hâtivement mis en marche à travers les solitudes, [...]
[...] un choix difficile s’offrait à un homme (tout compte fait) guère plus hardi que prudent.
Il y avait dans son regard quelque chose de très troublant, quelque chose à mes yeux de non entièrement humain ; [...]
L’enfer peut avoir de nobles flammes.
J’enviais presque, en songeant à lui, son bonheur d’en avoir fini avec les inquiétudes et les fatigues humaines, ce quotidien gaspillage d’énergies, ce fleuve quotidien des contingences qu’il nous faut passer à la nage, à tout risque, sous peine de honte ou de mort.
Je crus, en jetant un coup d’œil par-dessus mon épaule, voir sur leurs joues une pâleur autre que celle de la lune : [...]
La cupidité et la peur sont des ailes, [...]
On est toujours ému d’arriver sur le théâtre d’un événement tragique [...]
Du temps qui s’écoula, je n’ai pas la moindre idée ; [...]
[...] ce cadavre d’une semaine me regarda en face durant quelques instants.

Le Maître de Ballantrae (Robert Louis Stevenson)
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Hoël
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MessagePosté le: Mar Aoû 17, 2021 6:52 am    Sujet du message: Répondre en citant

Je l'ai lu il y a 45 ans et en ai gardé un excellent souvenir.
_________________
"Tout est dans tout et réciproquement ."
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