Hygiène de l'assassin - Amélie Nothomb

[Soleil*]

Présentation éditeur :
L'annonce de la mort imminente de Prétextat Tach, Prix Nobel de littérature, suscite un engouement sans précédent chez les journalistes du monde entier. Tous sollicitent des interviews de l'écrivain que sa misanthropie tient reclus depuis des années. Rares sont ceux qui vont aboir le privilège d'approcher le grand homme. Les quatre premiers, trahis par leur incompétence et leur fatuité, sont éconduits de façon grossière, selon une dialectique où la mauvaise foi et la logique se télescopent : le premier est épinglé pour sa bêtise ; le deuxième fuit écoeuré au récit des orgies rituelles de l'obèse Tach ; les deux suivants n'échappent pas non plus aux vexations orchestrées avec jubilation.
Seule Nina, par sa parfaite connaissance de l'oeuvre de l'écrivain, parvient à faire face au mépris et au sadisme affichés par Tach ; tous deux engagent alors un duel sans merci, qui va amener l'écrivain à se dévoiler et à révéler ses secrets les plus sombres...
Si ce roman est presque entièrement dialogué, c'est qu'aucune forme ne s'apparente autant à la torture. Amélie Nothomb signe avec Hygiène de l'assassin son premier roman, d'une extraordinaire intensité. Elle y manie avec un talent accompli la cruauté, le cynisme et l'ambigüité. Son style corrosif, au service d'une intrigue originale, assure depuis lors son succès.

Pfff ! Je n'ai pas vraiment aimé.
Les interlocuteurs font assaut de jolies phrases alambiquées et tarabiscotées, parfois à la fois vulgaires et bourrées de mots "cultivés", et ils en rajoutent encore et encore. Le tout sonne très faux.
Heureuement, ce n'est pas long, donc je n'ai pas eu le temps de craquer. Deux fois plus long, et j'aurai probablement abandonné en cours de route.

[CeNedra]

Etrange, j'étais convaincue d'avoir parlé de ce livre il y a une éternité.
Je crois que c'est le premier Nothomb que j'ai lu. Et comme les autres je ne m'en souviens que parce que ce livre a beaucoup fait parlé de lui.
Oui je sais ça ne fait pas beaucoup avancer le débat, mais cette lecture remonte à plusieurs années.
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[Dahud]

Pourtant, c'est ce qui me fait le plus sourire chez Nothomb, c'est qu'elle a l'art de sortir les mots les plus inusités, les plus complexes ou savants au coeur même d'une conversation tout à fait normale.
C'est un peu sa marque de fabrique qu'on retrouve dans tous ses livres.
Je garde un bon souvenir de ce livre meme si xa fait longtemps que je l'ai lu.
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Je crayonne sur les couvertures des mondes et des souffrances...

[missparker]

Moi aussi : j'en garde un souvenir certes vague mais bon.
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"Que vos journées soient longues et vos nuits plaisantes". S. King

[BEATRIX]

J'ai lu ce livre il y a des années, mais je me souviens d'un ton vraiment nouveau pour l'époque, et d'un livre assez culotté dans ses dialogues. J'ai lu énormément de romans d'Amélie Nothomb, qui sont assez inégaux, mais celui-ci je le conseille vraiment !

[Laria]

Et hop, un autre Nothomb de lu. Ce ne sera pas mon préféré, mais pas le pire non plus. Au niveau intrigue, j'ai trouvé ça un peu faiblard. En fait, tout l'intérêt repose sur les deux protagonistes et sur ce qu'il convient d'appeler leur "langue de vipère". Seul véritable reproche : la fin est plutôt prévisible.

Spoiler: A partir du moment où il accorde à Nina le statut de "vraie" lectrice, ce n'était pas difficile de deviner à quel genre de changement elle allait s'exposer, et par conséquent de deviner quel acte ce changement amènerait.

Petite remarque : que de mots que je ne connaissais pas Oo et que j'avais la flemme d'aller chercher.
Si je le relis un jour, ce sera pour les relever et aller les chercher dans un dico. Mais bon, au final, tout cet étalage est un peu inutile, parce qu'on comprend très bien malgré tout.
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Mille et un mondes