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Yaoi (manga portant sur l'homosexualité masculine)

 
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Auteur Message
Gabriel



Inscrit le: 13 Sep 2004
Messages: 10

MessagePosté le: Mar Sep 14, 2004 4:01 pm    Sujet du message: Yaoi (manga portant sur l'homosexualité masculine) Répondre en citant

J'ai lu quelques mangas du genre très soft ou un peu moins...
New York New York
Kizuna
Ludwig II (historique aussi puisqu'il s'agit de Louis II de Bavière)Aimez-vous ce genre? En avez vous déjà lu? Et pourquoi aimez vous (ou pas)?
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Belgarion
Roi de Riva


Inscrit le: 08 Mai 2003
Messages: 4001
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MessagePosté le: Mar Sep 14, 2004 5:44 pm    Sujet du message: Répondre en citant

moi-même a écrit:
Yaoy Mangas écrit par les filles, pour les filles, mais dont le héros est un homme... homosexuel de surcrois !
J'ai pas d'exemple à donner là (pas noté celui que j'avais vu).

C'est bien tu rajoutes des exemples à mon inculture du genre. tu comprendras aisément que je ne peux répondre à tes questions de ce fait, mais que ce courant n'avait pas échappé à notre nomenclature !G.
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Cetrys



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Messages: 11

MessagePosté le: Jeu Oct 14, 2004 12:37 pm    Sujet du message: Répondre en citant

En effet, les mangas homos sont (au départ) destinés aux filles.
Ils appartiennent au genre des mangas pour filles qu'on appelle le "shojo".
Dans le shojo, les mangas gai sont appellé, le "yaoi", qui vise un public entre 14 et 20 ans.
Ces histoires ont d'ailleurs énormémént de succés et sont écrits, en grande partie, par des femmes.
Il existe aussi le manga lesbien, appellé le "yuri".
L'image véhiculée est à la fois romantique et érotique, et les formes trop "hot" sont prohibées.Des dessins animés yaoi comme "mon bien cher frère" sont passés au club Dorothée. Le problème, c'est que l'on a profité de l'androgynie des personnages pour faire d'un des 2 hommes, une fille !!!
Idem dans Wish, l'ange mâle est transformer en femelle .IL exsite des magas gai en France tel que :
Kizana, Tokyo Babylone, L'Elfe blanc, les productions de Clamp.En librairie, vous pouvez trouver le Parodiz, édité par les éditions Hasgard, qui parodie en version homo, les mangas japonais.Il y en a qui sont vraiment pas mal et qui valent la peine d'être lus, il suffit d'avoir l'esprit un tant soit peut ouvert ...
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Belgarion
Roi de Riva


Inscrit le: 08 Mai 2003
Messages: 4001
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MessagePosté le: Jeu Oct 14, 2004 5:09 pm    Sujet du message: Répondre en citant

C'est marrant ça.. j'aurais pas situé les CLAMP dans le Yaoi ... tu veux peut être parler de J'aime ce que j'aime ? C'est un titre que je n'ai pas lu.
J'avoue cependant que leur cible est très ambigüe et qu'elles parlent souvent d'homosexualité.
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Fëagond
Ch'ti Elfe d'Erdan


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MessagePosté le: Jeu Oct 14, 2004 5:22 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Les fans de Yaoi trouve du yaoi un peu partout, et Clamp est réputé pour faire des mangas yaoi, par contre j'ai plus de titre en tête, je lis très peu de mangas :?
_________________
Il ne faut écrire qu'au moment où chaque fois que tu trempes ta plume dans l'encre un morceau de ta chair reste dans l'encrier. [Léon Tolstoï]
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Belgarion
Roi de Riva


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MessagePosté le: Jeu Oct 14, 2004 11:25 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Eh bien même dans Sakura il y a notion d'homosexualité (la meilleure amie de Sakura est très tendre avec cette dernière... l'ami du frangin de ce dernier aussi avec le frangin en question....).Alors pour les mangas à publuc plus adulte, on en retrouve foncièrement... RG Veda, X sont deux exemples parfaits. Pourtant (et en partuculier ces deux titres là), je ne peux les classer en Yaoï tant le sujet de base reste tout de même épique.Je pense que le studio CLAMP cherche trop la diversification pour pouvoir cantonner ses travaux en une catégorie unique.A noter que le prochain titre des CLAMP va ou est paru ces jours ci chez Pika Editions. Il s'agit d'une série croisée entre Sakura et une autre série encore inédite en France qui va sortir le mois prochain. Cf post "Nouveautés Manga" du mois d'Octobre.
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Nessae



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Messages: 16
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MessagePosté le: Ven Juin 22, 2007 11:29 pm    Sujet du message: Répondre en citant

En fait, CLAMP avait bien fait une série d'amour entre mecs: Lawful Drug. Cette série manga en cours et qui compte actuellement trois tomes est un shônen ai et non un yaoi (dans un shônen ai, on se fait des bisous et c'est tout). Deux jeunes hommes aux caractères opposés, au passé trouble et qui possèdent une sensibilité surnaturelle traquent les esprits et accomplissent les missions que leur confie leur patron, un pharmacien ouvertement homo et aux connaissances occultes importantes.
Le dessin est vraiment très sympa. Si ma mémoire est bonne, c'est la seconde dessinatrice qui a réalisé ce manga (oui, le studio compte deux dessinatrice et on visualise généralement le style "Sakura" quand on parle de CLAMP).

D'ailleurs, toujours de cette même dessinatrice, est paru encore plus tôt, en 1999 en France, Wish. Si vous lisez la version française, les deux héros (un humain et un ange naïf) forment un couple hétéro, mais il paraît (faudrait qu'un japonisant vérifie) que dans la version originale, l'ange est un mec.

Enfin (façon de parler), de manière plus certaine, l'un des deux héros de Dukalyon aime s'habiller en gentille petite ménagère et faire des repas et tout plein de mignonnes attentions à son partenaire.

Pour réjouir les amateurs de shôjo ai (= shônen ai, mais entre des filles), il y a bien Miyuki-chan in the Wonderland…

Bon, pour moi, il s'agit des séries qui mettent bien en évidence l'homosexualité des personnages principaux. Bien évidemment, la plupart des mangas de CLAMP contiennent au moins un couple homosexuel ou supposé tel par les fans.



Tome 3 de Lawful Drug


Tome 1 de Wish


Tome 1 de Dukalyon


Miyuki-chan in the Wonderland
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Belgarion
Roi de Riva


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Messages: 4001
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MessagePosté le: Dim Juin 24, 2007 10:43 am    Sujet du message: Répondre en citant

J'aurais du mal à classer Dukalyon là dedans :p
Pour le reste, merci de ton post très instructif *Smile*
_________________
Co-administrateur du Coin des Lecteurs ; Rédacteur et correcteur des Chroniques de l'Imaginaire ; Membre de l'Association Tolkiendil
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Aurore



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MessagePosté le: Lun Juin 25, 2007 10:05 am    Sujet du message: Répondre en citant

Dukalyon est une série tellement portée sur le délire qu'on peut la classer à la fois partout et nulle part. Mais c'est vrai qu'il y a l'un des deux personnages principaux qui ne pense qu'à être une "bonne épouse" pour son partenaire. Mais pour moi ça reste du shonen aï comme tout ce que fait Clamp.
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Nathaniel



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Messages: 4
Localisation: Quelque part au nord

MessagePosté le: Jeu Aoû 01, 2013 6:10 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Hmm... Permettez-moi d'apporter mes connaissances sur le sujet (v°°v)

Pour moi le yaoi peut se retrouver partout. Enfin " l'idée " du yaoi. Plus qu'un genre, je le considère comme un sur-genre, puisqu'on ne le retrouve pas uniquement dans les shojos. Il est souvent mentionné par les auteurs pour apporter une touche d'humour, même si le manga en lui-même n'est pas yaoi. Par exemple dans Fairy Tail, Juvia pense "C'est donc ça, le boy's love ?" alors qu'une certaine scène se déroule sous ses yeux... Ou alors, le personnage de Freed est tellement attaché à Luxus qu'on pourrait aisément assimiler son affection à de l'homosexualité. Le manga " Ma copine est fan de yaoi " aborde le sujet avec beauuucoup d'humour (ça devient même un peu con parfois, me disent ceux qui l'ont lu) mais ça reste un shojo !

Je ne lis pas beaucoup de CLAMP, alors je ne peux pas me mêler à votre débat, mais je suppose que si j'en lisais, je verrais le yaoi dont vous parlez, puisque j'en vois partout. C'est vrai, les fans de yaoi ne peuvent pas s'empêcher de lire entre les lignes (ou bulles ?)... Le yaoi est vraiment très critiqué, aussi 8D. Mais comme le disait si délicatement quelqu'un : " Les mecs aiment les lesbiennes alors c'est normal que les meufs aiment les gays. " Et puis, quand on dit "yaoi" à un non-initié, il va forcément penser à quelque chose de très hard et de dégoûtant. C'est vrai, il en existe des comme ça, mais ce ne sont pas tous les yaoists qui prennent plaisir à en lire. C'est pareil que pour les autres genres, il ne faut pas classer tous dans le même panier... Il y a ceux qui aiment le hard et ceux qui aiment le soft. Et puis, on appelle ça de la perversion, mais aucun yaoi ne sera jamais aussi pervers qu'un hentai xD /SBAF/ Euh, je m'égare.

D'ailleurs, c'est écrit pour un public féminin mais il n'y a pas que les filles à aimer le yaoi... Sauf que les garçons qui en lisent ne sont généralement pas gays. Parce que le yaoi, c'est une relation homosexuelle très idéalisée et pleine de clichés, comme le public féminin voudrait en voir. Donc les vrais gays trouvent ça horriblement gnan-gnan, pour la plupart. Mis à part ceux qui lisent du yaoi principalement pour les scènes de sexe, les lecteurs adorent en lire parce que ça raconte l'histoire d'un amour interdit. Il y a beaucoup plus de barrières à franchir par rapport à la société et au regard des autres, et parfois l'amour est à sens unique puisque l'heureux élu est hétéro... Bref, on souffre et on espère avec le personnage principal, jusqu'à ce qu'enfin ce qu'on a attendu durant tout le manga se réalise. Moi, je trouve ça génial. Et c'est pour ça que j'ai tendance à ne pas lire de yaois où tout est simple, où un gay rencontre un gay et ils s'aiment directement sans se poser la question du bien et du mal, sans que personne ne les embête, parce que c'est moins poignant comme scénario.

J'aimerais bien m'étendre sur le sujet pendant des heures, mais faut que je parte, alors, je vais vous laisser quelques titres de yaoi - vraiment yaoi, pas des mangas avec sous-entendus - pour la route. Vous en avez cité que je ne connaissais pas, j'irais regarder ce que c'est... ~

The tyrant who fall in love
Tetsuhiro Morinaga est amoureux de Sô-Ichi Tatsumi depuis bientôt plus de quatre ans. Ce dernier est macho, violent et surtout homophobe... Morinaga est conscient du peu d'espoir qu'il a de voir un jour son amour pour Sô-Ichi se concrétiser, lorsque soudain une occasion unique se présente à lui... Ses sentiments parviendront-ils à toucher le coeur de son partenaire ?!

Love Stage !!
Avec un père chanteur, une mère star de cinéma, et un frère aîné qui est le chanteur principal pour le super-groupe : "The Crusherz", Sena Izumi est un étudiant Otaku, fan de Magical Girl et surtout de LalaLulu son personnage préféré. Il est aussi le seul membre de sa famille qui n’est pas célèbre, ni talentueux. Il travaille dur pour devenir mangaka, mais pour l’instant il est tourmenté par un événement de son enfance. Pour cause, on lui avait fait porter une robe lors du tournage d’une pub et à chaque fois, il fait un cauchemar sur cette journée... mais il se souvient aussi du petit garçon qui l'a soutenu... Ichijou Ryouma est un célèbre acteur, pendant son enfance, il est tombé amoureux d'une fille lors d'un tournage, au point qu'il garde toujours une photo d'elle dans son téléphone. Bien sûr cette fille n'est nul autre que Izumi habillé en fille. Ichijou va enfin avoir la chance de revoir la fille de ses rêves puisqu'on leur propose de faire une suite de la pub qu'ils ont tourné… Ainsi leur rencontre va être le début d’une belle histoire d’amour…

Private Teacher
Rintaro subit quotidiennement le harcèlement de Kaede, son professeur particulier, qui n'hésite pas à prendre pour excuse les mauvais résultats de son élève pour abuser de lui.
Love lesson d'un professeur avec son tendre élève.

Kombini-kun
Pour rompre avec son Existence de NEET ("Not in Education, Employment, or Training"), Endou Hiroshi a commencé de travailler dans le magasin (Konbini) de son oncle. Il y fait la rencontre de Yamai Kouhei, un collègue qu'il n'apprécie guère a cause de ses manières et son coté arrogant. Un jour, alors qu'il rentrait chez lui après le travail, un chat se trouvant sur la route alors qu'une voiture arrivait est sauvé par Yamai. Après cet incident, il a une tout autre image de son collègue; il décide alors d'adopter le chat et de se rapprocher de Yamai. Mais il va devoir faire face à ses sentiments naissant pour Yamai et aussi son passé.

J'ai vraiment pas le temps d'en citer plus... ♫
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Enya



Inscrit le: 11 Mar 2014
Messages: 16
Localisation: Bordeaux

MessagePosté le: Dim Mar 16, 2014 12:08 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Je complète ta liste Nathaniel *Very Happy*

Gros coup de cœur personnels (et ce n'est là que très personnel) pour Junjou Romantica et surtout mais alors surtout Sekai-ichi Hatsukoi (et encore plus pour le light novel qui en est dérivé, Yokozawa Takafumi no baai), tous deux par Nakamura Shungiku. Junjou Romantica est licencié par Boy's Love il me semble, alors que Sekai-ichi est inédit en France. Tous deux ont été adaptés en animés, et un film de Yokozawa Takafumi no baai est sorti au Japon pas plus tard qu'hier.

Résumé Wikipédia de Junjou : http://fr.wikipedia.org/wiki/Junjo_Romantica

Junjou Romantica
L'histoire commence avec les résultats scolaires du jeune Misaki Takahashi qui sont assez médiocres. Ce dernier rêve d'entrer dans Mitsuhashi, une grande université renommée. C'est pourquoi son grand frère, Takahiro, l'envoie chez son ami, le célèbre écrivain Akihiko Usami afin qu'il lui serve de tuteur. Misaki découvre alors qu'Akihiko aime secrètement son frère depuis des années et écrit, en plus de ses best-sellers primés, des romans Boy's Love sulfureux dont les personnages principaux ne sont autres qu'Usami lui-même et le frère de Misaki. D'abord scandalisé et en colère, Misaki va petit à petit apprendre à mieux connaître son tuteur… C'est alors, que le jour de l'anniversaire de Takahiro, ce dernier annonce son mariage avec Manami Kajiwara, sa fiancée. Misaki entre alors dans une profonde colère envers son frère, se sentant mal pour Usami qui a le cœur brisé. Misaki pleure alors pour Akihiko en voyant juste dans son cœur. Usami, touché par la sensibilité de Misaki, voit son amour changer de tournure…

Junjou Egoïst (Coup de cœur pour ce couple)
Six ans avant que ne commence l'histoire de Romantica, débute celle de Hiroki Kamijou, un jeune homme rêvant de devenir professeur de littérature. Il vit plutôt mal ces derniers temps ; il vient de subir un échec amoureux. En effet, Hiroki est amoureux de son ami d'enfance, Akihiko Usami. L'homme qu'il aime ne partage pas les mêmes sentiments que lui. De plus, Hiroki ne lui a jamais avoué. Il fait preuve de naïveté et croit pouvoir changer les sentiments d'Usami. Hélas, le cœur brisé, c'est dans un parc publique qu'il rumine avec nostalgie ses journées passés avec lui. Mais son instant de solitude est troublé par l'arrivée imminente de Nowaki Kusama. Ce dernier sera assez secoué par leur bref croisement de regard. Le jeune homme harcèlera Hiroki pour qu'il devienne son tuteur et l'aide dans ses études. Hiroki refuse mais Nowaki fait preuve d'insistance et Kamijou n'a pas d'autre choix que d'accepter. Les choses se passèrent plutôt bien, lorsqu'un jour, Nowaki déboule sans retenu qu'il aime Hiroki depuis le tout premier jour… C'est alors que commence une longue, longue histoire d'amour qui va être mise à l'épreuve par toutes sortes d'obstacles.

Junjou Terrorist
Au même instant que les deux histoires précédentes, le professeur You Miyagi, divorce de sa femme, Risako Takatsuki. Pas spécialement marqué par la rupture - c'était un mariage arrangé - tout va bien pour le professeur de littérature. Jusqu'au jour, où son ex-beau frère décide de revenir d'Australie ainsi que de s'insinuer dans sa vie. Shinobu Takatsuki, lui dévoile, alors, ses sentiments, affirmant qu'il est fou amoureux de lui. Que c'est le destin qui les a réunis. Ne buvant pas une seule de ses paroles, Miyagi continue de vivre pleinement sa vie de professeur. Mais, le doyen de l'université - qui se trouve être le père de Shinobu - forcera un peu plus le destin en implorant You de prendre Shinobu sous son toit, provisoirement, jusqu'à son retour. Le jeune homme profite de cette cohabitation, pour harceler encore plus l'ainé. Agacé par cette impression de déjà-vu, Miyagi entreprend de causer une belle frayeur au jeune Takatsuki. Le prenant de vitesse en l'embrassant avec violence, Miyagi s'est persuadé que Shinobu renoncera, s'il le brusque un peu. Ce dernier, assez traumatisé, continue pourtant de clamer son amour pour lui. Miyagi finit par se rendre compte, assez tardivement, de son erreur. Car à ce moment-là, il n'arrive plus à se sortir de la tête le petit Shinobu…

Et de Sekai-ichi : http://fr.wikipedia.org/wiki/Sekaiichi_Hatsukoi
Onodera Ritsu no baai :
Onodera Ritsu quitte la maison d'édition de son père pour les éditions Marukawa Shoten. À son grand malheur, lui qui voulait s'occuper du département de littérature, il est assigné au département des mangas shōjō, choses qu'il déteste. Il commence sérieusement à envisager son départ le plus proche, car son patron, Takano Masamune, lui tape de plus en plus sur les nerfs. Cependant, ce dernier parvient, en le traitant « d'inutile » à convaincre Onodera de perfectionner son travail. L'histoire prend une tournure complètement différente quand Ritsu apprend l'ancien nom de Masamune : Saga, qui s'avère être un ancien camarade de classe auquel ce dernier avait confessé son amour à l'époque.

Yoshino Chiaki no baai :
Yoshino Chiaki est un mangaka, auteur de shōjō qui écrit sous le pseudonyme de Yoshikawa Chiharu. Son éditeur, le meilleur de l'équipe d'Emerald de la maison d'édition Marukawa n'est autre que Hatori Yoshiyuki, l'un de ses vieux amis d'enfance. Or, si Chiaki ignore que ce dernier l'aime en secret, il ignore tout autant qu'un autre ami, Yanase Yuu, a aussi le béguin pour lui.
Spoiler:

Cette relation commence par un viol. Personnellement, je la lis et ai vu l'animé, mais je ne l'aime pas particulièrement.



Kisa Shouta no baai :
Kisa Shôta, éditeur dans l'équipe Emerald des éditions Marukawa, a eu le coup de foudre pour le jeune libraire de la librairie Book's Marimo. Malheureusement il est habitué à toujours avoir des relations sans lendemain avec des personnes qu'il vient à peine de rencontrer. Il déchante systématiquement quand il se rend compte que l'objet de ses désirs n'est pas aussi parfait qu'il le croyait. Mais cette fois-là pourrait bien être l’exception de la règle, car c'est la première fois qu'il tombe amoureux.

Yokozawa Takaffumi no baai :
Yokozawa Takafumi vient de se faire rejeter par son meilleur ami, Takano Masamune, dont il est follement amoureux. Abattu par cette déception amoureuse, Yokozawa s'isole dans un bar et boit à l'excès. Le lendemain matin, il se réveille dans une chambre d'hôtel. Avec lui, Kirishima Zen, l'éditeur du manga « The Kan » et le rédacteur en chef de Japun, un magazine de manga shonen. À la suite d'une altercation entre les deux hommes, Yokozawa se retrouve embarquer dans la vie personnelle de Kirishima ; allant même à s'occuper très souvent de sa fille, Kirishima Hiyori. C'est dans cette relation plutôt ambigu que Yokozawa Takafumi tombe, malgré ses réticences, sous le charme de Kirishima...

Alors je l'avoue, Sekai-ichi et surtout Junjou sont débordants de romantisme, de nounours et de rose (c'est assez choquant dans l'animé. Ces mangas accumulent les clichés (rapports aux limites de la pédophilie, dominants/dominés (sauf pour Yokozawa)). Les personnages se posent beaucoup de questions futiles et il y a beaucoup, mais alors beaucoup, de déclarations d'amour. Mais sans doute que mon côté fleur bleue a besoin d'être entretenu, ce qui explique que je n'ai pas pu décrocher de ce yaoi, que je le relis encore et encore.

J'ajoute également :

Seven Days, en deux tomes, et qui est soft (juste un petit baiser). L'histoire est très touchante et les dessins magnifiques.
Seryou Touji est un garçon très populaire et il a l'étrange habitude de sortir avec tous ceux qui lui en font la demande. Toutefois, cela ne se fait pas sans contre-partie : il quitte toujours son partenaire au bout d'une semaine, quoi qu'il arrive !
Pour se moquer de lui, Shino Yuzuru va le voir devant la porte de l'école un lundi matin et lui demande de sortir avec lui. A sa grande surprise, Seryou accepte et se comporte en parfait petit copain !
Les jours passent inexorablement et les deux garçons commencent à vraiment devenir amoureux l'un de l'autre. Mais leur relation pourra-t-elle se poursuivre après le dimanche fatidique ?

Mon Dieu, le résumé de l'éditeur ne fait vraiment pas envie...

Et il y a le très classique et très connu Le Jeu du chat et de la souris, une très bonne introduction au yaoi, sans tous les défauts du yaoi (caricatures de 'homosexualité, viol, dominé/dominant, histoire à l'eau-de-rose).
D’une nature à se laisser facilement convaincre par les femmes, Kyoïchi doit prendre ses responsabilités lorsque sa femme engage un détective privé pour le surveiller. Il se retrouve alors face à cet homme qui met à jour ses adultères et qui n’est rien d’autre que Imagasé, un ancien ami de faculté. Celui-ci est depuis toujours amoureux de Kyoïchi et est bien décidé à le faire chanter tant qu’il a des cartes en main. Imagasé demande donc un simple baiser en l’échange de son silence… un simple baiser qui va mener à plus…

Et mon gros coup de cœur du moment : Hana wa Saku ka. Les dessins sont somptueux, l'histoire prend bien le temps de s'installer (il n'y a pas d'espèce de coup de foudre, les personnages se découvrent petit à petit), et les personnages secondaires sont très bien développés.
Sakurai Kazuki percute un étudiant en art du nom de Minagawa Youichi, en rentrant chez lui. Dans le choc, ses affaires sont détruites. Par chance, Minagawa dit posséder le magazine détruit et entraine Sakurai chez lui pour le lui donner.
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Tybalt



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MessagePosté le: Lun Mar 24, 2014 10:08 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Un petit yaoi pas mal et pas trop long : New York New York, de Marimo Ragawa, en cinq tomes. Un policier new-yorkais, un gay qui reste "dans le placard" par peur des réactions de ses collègues et de sa famille, rencontre un gay légèrement plus jeune que lui et en tombe terriblement amoureux. Mais le jeune homme en question a un lourd passé : maltraitance, prostitution... Notre policier va avoir fort à faire pour redonner confiance en lui à son bien-aimé. Et au moment où tout semble enfin aller pour le mieux, tout bascule...
C'est une intrigue qui mêle polar et psychologie, et aborde de nombreux sujets liés à la communauté gay américaine, de l'homophobie au coming out en passant par les infections sexuellement transmissibles ou encore le mariage.
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Enya



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MessagePosté le: Mar Mar 25, 2014 10:27 am    Sujet du message: Répondre en citant

Tybalt : New York, New York me tentait bien mais j'ai eu un peu peur qu'il y ait justement trop de maltraitance, prostitution, etc. Est-ce qu'on plonge dans le pathos et le trash à outrance ?
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Tybalt



Inscrit le: 19 Mar 2007
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MessagePosté le: Mer Mar 26, 2014 8:39 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Ça fait un bon moment que je l'ai lu, mais, de mémoire, je ne crois pas : le personnage est relativement sombre, mais il n'y a pas tellement de violence graphique ou de truc vraiment trop glauque.
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Naoko



Inscrit le: 23 Oct 2014
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MessagePosté le: Jeu Oct 23, 2014 5:44 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Belgarion a écrit:
Eh bien même dans Sakura il y a notion d'homosexualité (la meilleure amie de Sakura est très tendre avec cette dernière... l'ami du frangin de ce dernier aussi avec le frangin en question....).Alors pour les mangas à publuc plus adulte, on en retrouve foncièrement... RG Veda, X sont deux exemples parfaits. Pourtant (et en partuculier ces deux titres là), je ne peux les classer en Yaoï tant le sujet de base reste tout de même épique.Je pense que le studio CLAMP cherche trop la diversification pour pouvoir cantonner ses travaux en une catégorie unique.A noter que le prochain titre des CLAMP va ou est paru ces jours ci chez Pika Editions. Il s'agit d'une série croisée entre Sakura et une autre série encore inédite en France qui va sortir le mois prochain. Cf post "Nouveautés Manga" du mois d'Octobre.


De quel manga parles-tu ?

Et sinon, pour en rajouter, plus que de la tendresses, dans le manga on sait que Tomoyo est en réalité amoureuse de Sakura !

Autrement j'ai commencé le Yaoi il y a 2-3 mois et j'en ais lu que j'ai aimé, pour n'en citer que 4 que j'ai aimé :

Love Stage
La famille du jeune Izumi Sena n’est composée que de célébrités et, pourtant, lui ne s’est jamais senti attiré par ce milieu.
Cela est sans doute dû au tournage d'une publicité, réalisée 10 ans auparavant, où Izumi s’était vu obligé de se travestir en fille, une expérience mal vécue par le jeune homme. Considéré comme un otaku, Izumi est peu extraverti et a pour seul objectif de devenir mangaka.
Mais il ne s’attendait pas à ce que, pour la décennie de la publicité, un nouveau projet voit le jour ! Il ne s'attendait pas non plus à ce qu’on lui confie le rôle de la mariée ! De plus, son partenaire est Ryôma Ichijô, un acteur très populaire de sa génération, qui se montre intéressé par le jeune homme qu'il pense être une fille.

Mon avis : Déjà que j'aime les histoires de travertissement, ce Yaoi m'a comblé ! Je suis bien tombée pour mon premier Yaoi ! Je hais la mode mais ça n'empêche pas de rire quand, au début, Ryôma est un peu repoussé par le côté ringard d'Izumi ! Tous les autres personnages sont d'ailleurs géniaux et l'histoire d'amour est plutôt mignonne ! C'est vraiment plaisant, à tel point que je l'ai lu plusieurs fois de suite !


Silent Love
Satoru Tôno est un étudiant qui est amoureux secrètement d'un joueur du club de Baseball Keigo Tamiya. A cause de sa timidité, il n'arrive pas à se déclarer. mais un jour, le joueur de baseball Tamiya se déclare à Tôno ! Tôno surpris, dis tout de suite oui du bout des lèvres. Les deux amoureux semble convaincu de leur sentiments. Soudain, une nouvelle élève Yukari Machida arrive dans la classe de Tamiya. Tôno voit que Yukari Machida se raproche de Tamiya, alors Tôno jaloux, fera tout pour les séparer. Les malentendus s'enchaînent, nos deux amoureux vont-ils réussir à se comprendre ?

Mon avis : Une histoire classique qu'on peut facilement retrouver dans un shojo niais dont je commencerais à lire quelques pages avant de finalement arrêter car j'ai déjà vu ce modèle des millions de fois ! Cependant, dans ce manga ce sont tous les deux des hommes donc ils ont pu faire dans ce manga des choses qu'ils n'auraient pas pu faire avec un couple hétéro, comme le fait qu'une fille les repousse car elle croit qu'ils sont tous les deux amoureux d'elle alors que ce n'est pas le cas ! De plus, le manque d'expression de Satoru apporte des situations cocasses dans le sens où il est ardu de savoir ce qu'il pense ! (Et puis sont manque d'expression est totalement adorable !)


Conveni-kun/Kombini-kun

Nakaba Endô vit reclus dans sa chambre après avoir quitté le collège suite à un traumatisme, jusqu'au jour où il décide de se reprendre en main et d'aller travailler dans un combini ! Mais c'est sans compter sur sa rencontre avec Kôhei Yamai, un garçon au gabarit imposant et au caractère renfrogné, qui le rebute plus que tout... jusqu'au jour où il découvre une facette inattendue de sa personnalité...

Mon avis : Il ne m'intéressait pas plus que ça jusqu'à ce qu'on me dise qu'il aborde le sujet de l'homophobie ! J'ai donc lu et je n'ai pas été déçue ! En effet, l'histoire d'amour est mignonne et le traumatisme d'Endô concerne bel et bien la façon dont il a été traité et l'est toujours à cause de son homosexualité ! C'est court mais ça percute et fais réfléchir sur notre rapport à l'homosexualité et sur comment on aurait réagis nous si quelqu'un de notre sexe était amoureux de nous !

Sekai-ichi Hatsukoi (le cas Onodera pour le moment)
Du même auteur que Junjou Romantica, Sekaiichi Hatsukoi suit Onodera Ritsu, un jeune homme de 24 ans qui vient d'être transféré de la compagnie d'édition de son père à Marukawa Shoten. Il se voit affecté dans la section "manga shôjo" et devra travailler sous les ordres de Takano Masamune qui est le rédacteur en chef de cette division. Dès le départ la relation entre les deux hommes est tendue. En effet Ritsu ne supporte pas son nouveau patron ! Mais le pire reste à venir, surtout avec le baiser inattendu que donne Masamune à Ritsu !

Mon avis : Autant j'ai détesté Junjou Romantica, autant celui-ci je l'ai beaucoup aimé ! J'ai vu tout l'anime avant de prendre le, pour l'instant, premier tome du manga et je ne regrette pas ! Quand on apprend comment ils étaient avant de se revoir tous les deux on se rend compte que leur relation est vraiment mignonne, les personnages sont tous amusants (à part un qui me sort par les yeux) et... Comment dire ? On comprend les personnages (même celui qui me sort par les yeux je le comprend) et on ne peut pas s'empêcher de vouloir lire la suite !
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