La Nostalgie de l'Ange - Alice Sebold

yansored · Inscrit le: 19 Aoû 2004 Messages: 209

Aux États-Unis et dans chaque pays où il est publié, ce livre est un phénomène : ventes record, en tête des listes des meilleures ventes pendant des mois, et critiques élogieuses. Nom de famille : Salmon, saumon comme le poisson ; prénom : Susie. Assassinée à l’âge de quatorze ans, le 6 décembre 1973... Au-delà de l’horreur, de la souffrance, Alice Sebold raconte aussi et surtout le pardon, la renaissance et la vie. Depuis le Ciel , elle observe avec tendresse et ironie ceux qui restent et se déchirent autour de sa mort : son meurtrier et le policier chargé de l’enquête, sa mère qui fuit au loin ou son père anéanti, sa sœur chérie qui découvre l’amour ou encore l’adolescent avec qui Susie n’a pu qu’échanger un premier baiser... Plus encore qu’un thriller, un roman d’amour à la fois déchirant, émouvant, surprenant... un livre plein de grâce et d’une subtilité envoûtante, où l’humour n’est pas absent. LA NOSTALGIE DE L'ANGE chez Amazon.fr
MON AVIS : Un livre unique, sensible, puissant, qu'on ne peut s'empecher de lire les larmes aux yeux. Je n'ai jamais rien lu de tel ! Je vous le conseille vivement, d'autant plus qu'il n'y a rien de sordide, ni de violent. Un trés trés beau roman, vraiment ! *Smile*

Val · Inscrit le: 16 Juil 2003 Messages: 533 Localisation: Yerres

Je viens de tourner et de fermer la dernière page de ce livre.Et je suis d'accord avec toi Yansor, c'est terriblement émouvant. Deux pages et j'ai plongé directement dans le livre. Je me suis laissée porter tantôt par la douleur de son père, le refus de sa mère, la tristesse de sa soeur..... et le regard de Susie sur tout ça. Susie, 14 ans et encore toute la vie devant elle. Normalement. Susie qui ne grandira pas. N'ira pas au lycée etc... Il n'y a effectivement rien de sordide dans ce livre, pas de voyeurisme non plus, pas de douleur exploitée. Val

yansored · Inscrit le: 19 Aoû 2004 Messages: 209

contente que tu l'aies lu et aimé
*Very Happy*

Lyria · Inscrit le: 27 Juil 2003 Messages: 152 Localisation: Dijon

bon ben euh je vais venir faire ma rabat-joie *Razz*

J'ai un sentiment assez mitigé sur ce livre. Il y a des passages que j'ai apprécié, et que j'ai dévoré, et d'autres qui m'ont paru duré une eternité. J'avoue que j'ai même failli laisser tomber au milieu. Diverses raisons à mon envie de le refermer. Après avoir été emporté par le côté thriller, j'ai en fait été lassée par le côté développement psychologique des personnages, même si je pense que sans celui-ci, le livre aurait sûrement perdu en profondeur. Mais j'avais du mal à voir où l'auteur voulait nous emmener, ce qui ne me motivait pas à continuer. Et j'ai eu aussi un sentiment de curiosité malsaine, qui m'a mise très mal à l'aise. Je crois que mon sentiment de mal à l'aise est aussi lié au fait que le sujet est la mort... Après coup, je me suis même demandé comment j'avais pu acheté un tel livre!! Mais j'en avais tellement entendu du bien... Mais j'ai été marqué par Susie, et pas en mal, ce personnage est attachant. Conclusion : un livre marquant mais qui me laisse avec une drôle d'impression.En revanche, je suis d'accord sur le fait qu'il est très bien écrit et ne tombe pas dans le morbide malgré le sujet.
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Stef
***Le rire, comme les essuie-glaces, permet d'avancer même s'il n'arrête pas la pluie.***Gérard Jugnot

Catheline · Inscrit le: 20 Sep 2003 Messages: 68

« La nostalgie de l’ange » d’Alice Sebold : Susie Salmon a été assassinée par son voisin. Son corps n’a pas été retrouvé, mais son âme s’est envolée et l’adolescente de quatorze ans se retrouve au Paradis, à suivre de là l’enquête de son meurtre, la souffrance des êtres auxquels elle a été arrachée, ses parents, sa sœur, son frère. Elle contemple tout ce monde qui est affecté par sa mort, elle aimerait les guider, leur dire qui l’a tuée, les mener sur les lieux du meurtre, mais son influence sur les vivants est minime. Avec elle, on suit l’évolution de l’enquête, on est témoin d’une grande déchirure au sein de cette famille autrefois unie, on observe des êtres qui essaient tant bien que mal de faire leur deuil, de vivre après la disparition de Susie. Tout ce que l’on voit, Susie nous le rapporte, avec ses mots de jeune fille, de son point de vue parfois biaisé. Aux Etats-Unis et en France, « The Lovely Bones » a déjà connu un grand succès, et c’est vrai que c’est un livre accessible et bien écrit. Cependant, je suis sortie de cette lecture avec un sentiment mitigé, l’impression d’avoir participé à un exercice de voyeurisme malsain. Certes, le sujet est lourd, et Alice Sebold le traite avec une légèreté et un humour bienvenus, avec délicatesse aussi. Cependant, l’exercice d’imaginer l’intimité de parents qui ont perdu un enfant de cette manière brutale me semble presque un tabou à ne pas franchir, comme si écrire un roman un peu tendre et un peu drôle sur le sujet était irrevérencieux. Sentiments mitigés, j’ai dit, je persiste, car des semaines après avoir refermé ce livre, l’histoire reste avec moi, elle est donc marquante, mais le malaise reste aussi. . (aux Etats-Unis, « The Lovely Bones » est broché aux éditions Little Brown & Company, 288 pages)

Hectorette · Inscrit le: 15 Juil 2003 Messages: 168

Je vais être encore plus mitigée!Je viens de le terminer et franchement, ce livre ne m'a pas spécialement touchée. Le style m'a semblé inégal, trop adolescent, trop dans un style américain qui m'a fait pensé à un mauvais film hollywoodien à l'eau-de-rose.
Bien sûr, le sujet est triste et fort mais l'histoire m'a semblée invraisemblable, et le pire, ce sont, à mon avis les 30 dernières pages, à partir du moment où on nous parle de Ruth-Susie.
Là j'ai trouvé ces passages( jusqu'à la dernière phrase du lvire) totalement ridicules, sans queue ni tête.En revanche, les passages concernant Harvey m'ont plu, bien que je sois restée sur ma faim, car son destin, ce qui l'attend m'a semblé, encore une fois, ridicule et son parcours a, à mon avis, manqué de détails.En conclusion: un livre qui ne se lit aps mal mais qui ne me laissera pas de souvenir impérissable.

Cipria · Posté le: Sam Déc 20, 2003 10:42 pm Sujet du message:

Moi j'ai du mal à me prononcer aussi sur ce livre...Les critiques étaient excellentes, tout le monde disait autour de moi et sur le net que c'était un livre fabuleux, touchant, émouvant....Ok il était pas mal mais bon comme Hectorette il ne me laissera pas un souvenir impérissable....

Valpasol · Posté le: Lun Avr 12, 2004 6:25 pm Sujet du message:

A la lecture de ce livre, j'ai ressenti un apaisement immédiat.
Malgré le sujet qui est violent en lui-même, l'écriture ne reflète aucune violence ni aucune rancoeur, mais au contraire l'espoir et la sérénité.
Cet apaisement, je ne l'avais jamais ressenti comme cela.Je le conseille à qui a envie d'espérer.
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La vie vaut la peine d'être vécue

Missplume · Posté le: Dim Oct 31, 2004 10:47 am Sujet du message:

Yansor a écrit :

rotko · Inscrit le: 01 Sep 2004 Messages: 57

Pour ne pas faire de peine a ceux/celles qui ont aimé ce livre, je ne dirai pas mon sentiment *Wink*

mais je concois bien que certain(e)s y aient trouvé de la consolation, c'est, me semble-t-il, un objectif du livre.

Soleil* · Posté le: Mar Juin 10, 2008 11:55 am Sujet du message:

Pas vraiment aimé. En fait, j'ai failli abandonner au milieu, je trouvais que ça n'avançait vraiment pas ; ce qui m'a fait persévérer, c'est que je voulais savoir s'ils allaient réussir à choper le meurtrier.
C'est intéressant, mais trop long, ça traîne trop. Et la fin ne m'a pas convaincue du tout !

krys · Posté le: Lun Mar 21, 2011 10:36 pm Sujet du message:

J’ai trouvé le concept intéressant même si l’histoire de cette jeune fille est vraiment atroce. On s’attend à ce qu’elle puisse donner des pistes aux policiers, pas très efficaces, il faut l’avouer ! Ou se manifester à sa famille autrement que par de brèves apparitions. Le récit souffre de longueurs et de passages sans intérêt. On attend, en vain, que quelque chose de marquant se passe. Impression mitigée.
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Fantasy can become reality (Stratovarius).