Le maître d'escrime - Arturo Pérez-Reverte

[naurelilie]

Le maître d'escrime d'Arturo Pérez-Reverte



Résumé de l'éditeur :

A la fin du siècle dernier, dans une Espagne secouée par de graves troubles politiques, un maître d'escrime assiste à la lente disparition de son art et des valeurs auxquelles il a été fidèle toute sa vie. Lorsque dans sa salle d'armes apparaît la belle et énigmatique Adela de Otero, sa vie bascule dans une aventure où les trahisons succèdent aux manoeuvres politiques et aux crimes, et qui se déroule selon les règles d'un duel : assaut, fausse attaque, dégagement forcé, jusqu'au combat à pointe nue, mortel.

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Mon avis :

Si l'on s'attache à Jaime Astarloa, maître d'escrime qui reste indifférent aux intrigues politiques de l'été 1868 et qui déplore que l'escrime commence à être considéré comme un sport, j'ai en revanche eu du mal à m'intéresser à l'intrigue policière.

J'ai commencé à trouver le livre intéressant au bout d'une centaine de pages, le livre n'en comptant que 278 j'ai trouvé que le dénouement arrivait donc trop vite et que j'aurai bien apprécié une centaine de pages de rebondissements de plus.

En revanche l'auteur utilise beaucoup de terme propre à l'escrime et, même pour une novice comme moi, il parvient à nous y intéresser.

Si j'ai bien aimé ce roman, je n'ai malheureusement pas ressenti à la lecture tout le plaisir que j'en espérais vu les bonnes critiques que j'avais entendu...

[Guillaume de Baskerville]

Comme toi, je suis un peu entre deux.
Si le personnage du maître d'escrime est effectivement bien dépeint et assez touchant dans son attachement aveugle et absolu à un art (celui de l'escrime) qui se meurt, l'intrigue n'est pas très consistante et le personnage d'Adela de Otero pas si énigmatique qu'il voudrait l'être. L'histoire est assez prévisible et on referme le livre en gardant simplement en tête quelques beaux passages d'assauts à l'épée. C'est un peu insuffisant ...
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L'un pour lire tourne le dos à la vie et l'autre, résolu à s'y épanouir, lui accorde un moment d'attention.

[Lisbeï]

Eh bien, oui et non : c'est assez clair que l'intrigue policière n'est pas le point le + remarquable du roman, mais j'aime beaucoup le personnage de Don Jaime, et je trouve que l'auteur dépeint de façon très vivante un moment de l'histoire espagnole. Mais il me semble que Perez-Reverte est en fait un auteur d'atmosphère, et que de ce fait on s'y trouve à l'aise ou pas... et dans ce cas on n'adhère pas !
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Même le soleil se couche.

[Guillaume de Baskerville]

Moi, c'est Don Jaime et l'art de l'escrime qui m'ont vraiment touché.
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L'un pour lire tourne le dos à la vie et l'autre, résolu à s'y épanouir, lui accorde un moment d'attention.

[Soleil*]

L'ambiance est sympa, mais je trouve que ça ne se prête pas trop à un policier : L'intrigue est un peu creuse. Agréable quand même.
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Il s’évanouit tout doucement à commencer par le bout de la queue,
et finissant par sa grimace qui demeura quelque temps après que le reste fut disparu.