En panne sèche - Andreas Eschbach

Soleil*

Titre VO : Ausgebrannt (2007)
Traduit de l'Allemand par Frédéric Weinmann (2009)

Présentation éditeur :
La fin de l'ère du pétrole est imminente. Quand le plus grand champ pétrolifère du monde se tarit, en Arabie séoudite, des bouleversements se mettent en branle. Notre civilisation touche-t'elle à sa ruine ?
Markus Westermann, lui, parie sur un miracle : il croit détenir une méthode qui permet de trouver de l'or noir. Beaucoup de pétrole. Encore faut-il que ce ne soit pas une illusion. Et lui faut-il jalousement en garder le secret s'il veut en tirer tout le bénéfice.
Voici le parcours d'un jeune ambitieux qui veut conquérir l'Amérique et le monde. Une trajectoire semée d'embûches, de mystères et de dangers. De coups de théâtre et de révélations inattendues.
Un thriller environnemental stupéfiant en même temps qu'une réflexion sur les errements et les défaillances à venir de notre société de consommation.

Je l'ai classé en SF, parceque c'est la classification qu'avait faite ma bibliothèque, et ce qu'on trouve plus ou moins sur le Net, mais ça se rapproche plus des techno-thrillers de Tom Clancy. D'ailleurs, la présentation le dit bien : C'est un thriller environnemental. Et par moments, ça fait froid dans le dos, et on se surprend à inventorier le contenu de ses placards pour estimer les réserves d'huile ou de pâtes, surtout avec le contexte actuel de crise et de pandémie...
Mais dans l'ensemble, je n'ai pas aimé. Ca partait pourtant pas trop mal : un jeune Allemand ambitieux qui part vivre l'American Dream et faire fortune, pas excessivement sympathique mais agréable à suivre. Sauf que ça traînait déjà en longueur (Je précise que le livre approche les 800 pages). Vers le milieu du livre, je me suis prise au jeu et ça passait mieux. Et puis mon intérêt est retombé, j'avais l'impression d'entendre une leçon rabachée encore et encore : "Voyez ce qui va vous arriver si vous vous entêtez dans la société de consommation, c'est pas bien du tout !". Ce qui fait qu'au final, je me suis surtout beaucoup ennuyée. Bof bof.
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Il s’évanouit tout doucement à commencer par le bout de la queue,
et finissant par sa grimace qui demeura quelque temps après que le reste fut disparu.

krys · Posté le: Sam Juil 25, 2009 3:28 pm Sujet du message:

dommage, ça semblait sympa...
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Fantasy can become reality (Stratovarius).

Laria · Posté le: Dim Juil 26, 2009 7:38 am Sujet du message:

Oh, je comptais découvrir un peu mieux cet auteur. Je passerai au large pour celui-là...
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Mille et un mondes

Soleil* · Posté le: Lun Juil 27, 2009 7:56 am Sujet du message:

Pour ceux qui connaissent déjà l'auteur, je dirais que ça se rapproche beaucoup plus de Jésus Vidéo ( *Sad*

) que de Des milliards de tapis de cheveux ( *Very Happy*

) ...
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Il s’évanouit tout doucement à commencer par le bout de la queue,
et finissant par sa grimace qui demeura quelque temps après que le reste fut disparu.

Lisbeï · Inscrit le: 04 Avr 2005 Messages: 6310 Localisation: Sud

Efelle · Inscrit le: 26 Avr 2009 Messages: 23

Soleil*

Lisbeï · Inscrit le: 04 Avr 2005 Messages: 6310 Localisation: Sud

Oh zut, je n'étais pas revenue ici pour dire que j'ai bien aimé ce bouquin *Embarassed*

! Je me l'étais même acheté, finalement, et je ne l'ai pas regretté une seconde (comprenez-moi bien : ce n'est pas que je sois radine, c'est que c'est un pavé, et que je manque de place !). Certes, certaines rencontres sont un peu capillo-tractées, mais bon, c'est un roman *Rolling Eyes*

... Sinon, l'histoire m'a paru très crédible.
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Même le soleil se couche.

Oiseau-à-ressort · Posté le: Mer Aoû 25, 2010 4:51 pm Sujet du message:

Lu dès sa sortie, c'est vraiment une lecture marquante. Pas un chef-d'oeuvre parce que la deuxième partie est un poil plus faible (de mémoire), mais un excellent bouquin, salutaire en plus.
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",..)-;'...?..;..)" (Caracole, dans La Horde de contrevent)
"J'ai passé cinq heures dans ce putain de placard. Et quand je ferme le yeux, j'ai encore l'impression d'être surveillé par un cintre." (Ombre de l'ombre, PI Taïbo II)