Forteresse - Georges Panchard

[Soleil*]

Présentation éditeur :
Adrian Clayborne est le chef de la sécurité de Havilland Corporation, une des plus importantes compagnies de la planète.
En 2039, Clayborne est informé que l'Union des États bibliques américains a décidé d'assassiner Brian Mannering, le puissant président de Haviland, dans sa forteresse andalouse de Castell One, un des sanctuaires high-tech les mieux protégés du monde. Il ignore les modalités de l'opération, mais il connaît son nom de code : Ghost. Fantôme.
Lorsqu'il apprend qu'un système offensif indétectable vient d'être dérobé dans un laboratoire suédois, que ce système a été baptisé Fantôme par son concepteur, et qu'un mercenaire allemand qui a déjà travaillé pour l'Union est impliqué dans l'affaire, il fait le rapprochement.
Mais quelle relation cela peut-il avoir avec le suicide, deux ans plus tôt, d'un modeste peintre d'Oklahoma City, spécialisé dans l'imagerie biblique, et obèse comme quatre-vingt-neuf pour cent de ses compatriotes ?
Un thriller haletant dans un avenir dur, noir et brillant. À lire deux fois.

C'est un peu lourd : Beaucoup de personnages, beaucoup d'explications technico-historico-politiques, beaucoup d'aller-retours dans le temps --> j'ai vite été paumée. Très régulièrement, je devais feuilleter pour retrouver une référence parce que je ne me rappelais plus qui était un personnage ou de quel événement on me parlait ! Marre aussi qu'on me rabâche le contexte : le "SAM" (Standard American Morphology), la religion, etc. --> au bout d'un moment on a compris et ça tape plutôt sur le système. En fait, pendant le premier quart du bouquin, je baillais en continu.
Dommage, parce qu'au bout d'un moment on accroche plus et c'est assez intéressant, avec de bonnes idées. On finit même par accrocher au principe des petits bouts d'histoire mélangés sans ordre chronologique. Mais ce n'est pas un livre à lire quand on n'est pas concentré !
Je crois que ça passerait mieux en 2e lecture, quand on peut raccrocher les petits bouts d'histoire dans la trame globale et survoler les longues explications... (mais je ne suis que très moyennement motivée pour une 2e lecture, en tout cas pour le moment !).
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Il s’évanouit tout doucement à commencer par le bout de la queue,
et finissant par sa grimace qui demeura quelque temps après que le reste fut disparu.

[Lisbeï]

Mmmmm, je vois que tu as aimé encore moins que moi !
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Même le soleil se couche.

[Soleil*]

Mouais. Dommage, parce que ça m'inspirait pourtant !
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Il s’évanouit tout doucement à commencer par le bout de la queue,
et finissant par sa grimace qui demeura quelque temps après que le reste fut disparu.

[theyoubot]

Le livre est le résultat du collage de 2 lignes narratives
- 250 pages excellentes sur Adrian Clayborne, chef de la sécurité de l'homme le plus puissant et le plus menacé au monde (ou peu s'en faut). Suspense, action, rebondissements, héros attachant.
- 250 pages sur Mitchell, un modeste peintre sans le moindre intérêt. Bien sûr, il y a un lien, tenu, expliqué à la fin avec Adrian Clayborne. Mais c'est clairement un prétexte pour 245 pages de remplissage. Le ton et les thèmes (obésité, refoulements sexuels, intégrisme religieux) sont sans rapport avec le reste. Narration non chronologique pour faire paraitre complexe un récit trop simple.

Mon conseil : lisez l'intrigue principale et sautez tous les chapitres consacrés à Mitchell.
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