Posté le: Mer Déc 30, 2009 11:07 am Sujet du message: Le cycle de Ller - Delia Turner
Lisane, fille du IlerMennet, le Seigneur du Cycle, et de la IlerKalten, la Reine Mère, a été éduquée pour devenir à son tour la future impératrice et prêtresse de Mennenkalt. Sur sa planète, ce qu’ailleurs on appelle Magie est considéré comme émanant de Ller, énergie première, mi-déesse mi-élément, à la fois respectée et louée.
Mais tout cela n’est plus que passé, fumerolles dans l’univers indifférent, souvenirs sans force. Les envahisseurs ont tout anéanti. La planète a été ravagée et les sujets de Lisane réduits en esclavage.
A peine vient-elle de gagner son armure de Sefir, la consacrant comme escrimeuse que Malka doit fuir. Les envahisseurs, qui contrôlent l'ensemble des mondes de la Toile, sont à ses trousses.
La jeune femme trouve refuge à bord du vaisseau de Roder, le dernier des contrôleurs, ces androïdes autrefois créés pour limiter les pouvoirs des envahisseurs. Hasard, destin, machination ? Elle ne peut faire confiance à personne, isolée au sein d'un équipage de sorciers renégats.
Et surtout pas à Roder. La situation n'en devient que plus complexe quand Malka découvre que les envahisseurs en veulent aux Mennenkalts, les résidents d'une petite planète religieuse des plus inoffensives...
__________________________________
Un tout petit cycle de fantasy sur lequel je suis tombée il y a quelques années - il ne compte que deux tomes. Mi-Fantasy, Mi-SF, je n'ai jamais réussi à faire une différence distincte, ce cycle se situe dans un univers où des milliers de planètes sont habitées. La Magie y est omniprésente. Une Magie étrange, car elle est à la fois le "carburant" sur lequel est basée toute la technologie de cet univers, mais aussi une entité qui peut penser et prendre forme et substance.
Pour ce qui est du premier tome, malgré ce résumé un peu sombre, le ton de l'histoire bizarrement, ne l'est pas tant que ça.
En fait, c'est l'histoire singulière de Lisane, une héroïne plutôt atypique. Les coutumes de sa planète natale sont à un univers de distance de celles de la planète où la jeune fille se réfugie.
A la fois naïve et pragmatique, innocente et sans pudeur, Lisane est un tissu de contradiction pour les compagnons qui croisent sa route et elle-même a bien du mal à comprendre et à se conformer à ce qu'on attend d'elle.
Malka, l'héroïne du tome deux, tout comme Lisane, est un personnage atypique, pleine de contradiction et difficile à cerner de prime abord. Bien malgré elle, elle est propulsée au centre d'une inextricable lutte dont la Magie est le vecteur commun. Ses aventures rejoignent celles de la magicienne sans nom pour n'en former qu'une, les deux visions d'une même histoire.
C'est parfois un peu confus, et il y a des détails que je n'ai pas entièrement compris lors de ma première lecture. Dans "Lisane la magicienne sans nome, on en apprend finalement très peu sur la planète où se déroule l'action, le récit se concentrant principalement sur la situation présente des personnages. On sent qu'il y a un mystère à découvrir, mais l'auteur lâche les indices goutte-à-goutte et il faut garder l'œil ouvert pour ne pas les manquer et les mettre bout à bout d'un tome à l'autre.
Mais malgré tout, cela vaut largement la peine de passer outre ces petits détails. J'aime beaucoup la façon dont la magie est décrite et abordée, par les deux partis en présence. Cette différence d'approche crée toute une dynamique d'événements et de conséquence tantôt cocasses, tantôt curieuses, tantôt tragiques et jusqu'au bout je me suis demandée où tout ceci allait conduire les personnages. _________________ Mille et un mondes
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Posté le: Mer Déc 30, 2009 1:39 pm Sujet du message:
Mmmm, ça a l'air attrayant, en effet, d'autant que le mélange SF/fantasy n'est à mon sens pas assez utilisé (j'entends d'ici hurler mes amis SF-philes purs et durs !!). _________________ Même le soleil se couche.
Posté le: Mer Déc 30, 2009 3:12 pm Sujet du message:
Les deux genres ont pourtant beaucoup à s'apporter l'un l'autre. J'ai trouvé le mélange particulièrement réussi dans cette duologie. Ils font d'ailleurs partie de mes livres préférés et je regrette que l'auteur ne leur ai pas donné plein de petits frères et sœurs. _________________ Mille et un mondes
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Posté le: Jeu Jan 14, 2010 7:24 pm Sujet du message:
Ayé, j'ai lu. C'est vite lu, sympa, rafraîchissant : j'aime beaucoup ces histoires de Fantasy sans Elfes, ni autres peuples "obligatoires" du genre . J'ai bien aimé aussi les 2 persos principaux (principales ???), mais j'ai quand même rapidement trouvé agaçant ce sous-entendu clairement manifesté que c'est la rencontre avec l'Homme qui donne un sens à la vie de cette pauvre petite bonne femme (ou autre assimilée ) qui ne savait quoi faire toute seule .
Alors bon, j'ai voté "beaucoup", mais c'était parce que voter "Peu" c'était pas assez . Bon, j'ai bien aimé. Il faudra que je me souvienne de le ressortir l'été prochain : je suis sûre que c'est idéal pour la plage . _________________ Même le soleil se couche.
Posté le: Ven Jan 22, 2010 5:35 pm Sujet du message:
Lisbeï a écrit:
mais j'ai quand même rapidement trouvé agaçant ce sous-entendu clairement manifesté que c'est la rencontre avec l'Homme qui donne un sens à la vie de cette pauvre petite bonne femme (ou autre assimilée ) qui ne savait quoi faire toute seule .
Ca ne m'a pas particulièrement frappé je dois dire. Je ne m'en suis même jamais fait la réflexion.
Spoiler:
Mais en définitive, c'est toutes seules comme des grandes qu'elles finissent par mener leur barque et sauver la mise aux "Hommes" et à tout le reste dans le même temps.
Contente que ça t'ai plu en tout cas. _________________ Mille et un mondes
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Posté le: Dim Jan 24, 2010 7:35 pm Sujet du message:
Laria a écrit:
Lisbeï a écrit:
mais j'ai quand même rapidement trouvé agaçant ce sous-entendu clairement manifesté que c'est la rencontre avec l'Homme qui donne un sens à la vie de cette pauvre petite bonne femme (ou autre assimilée ) qui ne savait quoi faire toute seule .
Ca ne m'a pas particulièrement frappé je dois dire. Je ne m'en suis même jamais fait la réflexion.
Question d'âge, peut-être , j'ai l'épiderme très sensible à ce genre d'irritation .
Mais, honnêtement : prends Lysanne,
Spoiler:
elle a été arrachée à sa vocation première, elle ne sait pas ce qu'elle va être, plouf elle tombe amoureuse et adopte le monde où elle a chu (et je ne parle pas de la fin où on sombre en plein Harlequin ). Quant à Malka, elle commence à s'intéresser aux humains et à se considérer comme vaguement humaine à partir du moment où elle commence à regarder l'androïde d'un oeil vaguement concupiscent.
Je précise que je n'ai rien contre les romans romantiques (je suis fan d'Angélique, en somme , à mes heures...), à petites doses. Mais je pense que c'est justement la morale sous-entendue "La femme la plus forte et autonome ne peut l'être pleinement qu'en aimant et étant aimée (d'un être à forme virile évidemment, ce qui est un autre sous-entendu très irritant)" qui me hérisse tous les poils et me fait feuler de rage . _________________ Même le soleil se couche.
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Posté le: Dim Jan 24, 2010 9:09 pm Sujet du message:
Lisbeï a écrit:
La femme la plus forte et autonome ne peut l'être pleinement qu'en aimant et étant aimée
Ta formulation dessert ton argument
Mais je comprends ce que tu veux dire (toi aussi tu n'aimes pas Gor ? ) _________________ Crazy Modératrice et Dictatrice Adjointe Il ne faut pas confondre ce qui est personnel et ce qui est important (Terry Pratchett)
J'ai un blog, et maintenant, j'ai publié un roman
Posté le: Lun Jan 25, 2010 11:18 am Sujet du message:
Question d'âge peut-être en effet, d'appréciation personnelle plus probable du fait que je n'ai vu arriver la partie romance que comme la cerise sur le gâteau. Et en plus, je m'immerge tellement à l'histoire que je suis extrêmement hermétique à ce genre de sous-entendu en général. Ca expliquerait pourquoi j'ai réussi à lire Gor. _________________ Mille et un mondes
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Posté le: Lun Jan 25, 2010 1:26 pm Sujet du message:
... sans vomir ? _________________ Crazy Modératrice et Dictatrice Adjointe Il ne faut pas confondre ce qui est personnel et ce qui est important (Terry Pratchett)
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. J'ai bien aimé aussi les 2 persos principaux (principales ???), mais j'ai quand même rapidement trouvé agaçant ce sous-entendu clairement manifesté que c'est la rencontre avec l'Homme qui donne un sens à la vie de cette pauvre petite bonne femme (ou autre assimilée 
) qui ne savait quoi faire toute seule 
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, j'ai l'épiderme très sensible à ce genre d'irritation 
, à mes heures...), à petites doses. Mais je pense que c'est justement la morale sous-entendue "La femme la plus forte et autonome ne peut l'être pleinement qu'en aimant et étant aimée (d'un être à forme virile évidemment, ce qui est un autre sous-entendu très irritant)" qui me hérisse tous les poils et me fait feuler de rage 
