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Le méchant
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Tango's
Invité





MessagePosté le: Sam Fév 14, 2015 8:35 pm    Sujet du message: Re: Le méchant Répondre en citant

Jaipadepseudo a écrit:

1) Quelle place a le personnage du méchant dans votre "vécu" littéraire?

J'ai envie de dire pas d'histoire sans méchant. Il peut prendre des formes bien différentes et pas forcément humaine. Un virus est méchant.
Dans les histoire du Maître (Graham Masterton si vous ne le savez pas encore *Laughing* ), le méchant est surtout démoniaque. Il y a également le méchant sympathique manipulateur qui veut devenir le chef à la place du chef (Terre Brûlée de John Christopher). Bref c'est vaste. Mais j'ai encore envie de dire pas de bonne histoire sans réel méchant car le mécréant fascine.

Jaipadepseudo a écrit:
2) Quel est LE méchant qui vous a le plus marqué?

Il n'est pas littéraire, mais est virtuel : Sephiroth (cela dit le professeur Hojo n'est pas mal non plus). Certainement la personne la plus charismatique créé. A-t-il un concurrent capable de battre ce monument ? Cela dit, c'est subjectif et personnel tout ça.
En littérature, il y en a un particulièrement que je trouve extrêmement bien travailler et même mieux que l'histoire en lui-même. C'est également le personnage le plus remarquable que j'ai pu découvrir en lecture : le docteur Junior Cain dans "Regard Oblique" de Dean Koontz. Cet auteur à également créé un autre tyran dans "La peste grise".
Mais à part ces deux là, je n'ai pas souvenir d'avoir rencontré LE méchant.
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Naoko



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Messages: 143

MessagePosté le: Dim Fév 22, 2015 1:51 pm    Sujet du message: Répondre en citant

1) Pour moi le méchant est un personnage essentiel car il s'oppose au "gentil" et montre le mauvais exemple !

2) Le méchant qui m'a le plus marqué est Light Yagami (ou Raito Yagami) de Death Note ! Car c'est le personnage principal, et commence comme un gentil ! Et puis, j'aime ce qu'il devient à la fin du manga ! (Pas à la fin de l'anime !) Quoique sinon il y a aussi Mme Fichini dans Les petites-filles modèles dont je me souviendrais toujours ! Car elle était vraiment horrible mais finit par comprendre ce qu'elle a fais ! J'hésite...
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theyoubot



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MessagePosté le: Dim Fév 22, 2015 2:16 pm    Sujet du message: Re: Le méchant Répondre en citant

Jaipadepseudo a écrit:
1) Quelle place a le personnage du méchant dans votre "vécu" littéraire ?

Réduite.


Jaipadepseudo a écrit:
2) Quel est LE méchant qui vous a le plus marqué?

Celui d'un roman effrayant dont j'ai oublié le titre et l'auteur.
Le méchant est un individu terne et cupide qui kidnappe des personnes fortunées, les contraint sous la menace à lui donner tous leurs biens. Puis il les ampute des bras et jambes et les conserve en vie indéfiniment dans une cave aménagée. Les otages sont fixés au mur comme des trophées, hydratés et nourris par intraveineuse. Il leur rend visite chaque jour pour profiter d'un sentiment de toute puissance. J'en ai fait des cauchemars.



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Dernière édition par theyoubot le Mar Mar 24, 2015 12:31 pm; édité 1 fois
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Tango's
Invité





MessagePosté le: Dim Fév 22, 2015 6:16 pm    Sujet du message: Répondre en citant

@Theyoubot Si tu parviens a retrouver le titre ou le nom de l'auteur, je suis preneur *Mr. Green*
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theyoubot



Inscrit le: 20 Avr 2005
Messages: 4280

MessagePosté le: Dim Fév 22, 2015 8:59 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Je pense l'avoir lu en Pocket Horreur Epouvante. Je ne retrouverai pas l'auteur mais peut être que je possède encore le bouquin. Si je le trouve, je te le dirai. L'horreur endurée par les victimes du méchant faisait froid dans le dos.
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Hoël
Pygmalion


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MessagePosté le: Lun Fév 23, 2015 10:35 am    Sujet du message: Répondre en citant

Pour ma Pomme , Méchant garçon de Jack Vance fait partie du top , mais il faut dire que le père Jack s'y entendait pour fabriquer des méchants autrement plus charismatiques que ses héros.
Pareil pour Jim Thompson et les personnages narrateurs de Nuit de fureur et L'assassin qui est en moi dont la folie qui s'empare d'eux est traitée avec une subtilité sans pareille..
Mais je crois que le plus méchant que j'ai croisé , c'est le personnage principal du Démon d'Hubert Selby Jr, qui ne sait même pas pourquoi ses pulsions l'amènent progressivement à faire le mal.
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Soleil*
Super Nov-A


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MessagePosté le: Lun Fév 23, 2015 1:10 pm    Sujet du message: Re: Le méchant Répondre en citant

theyoubot a écrit:
Puis il les ampute des bras et jambes et les conserve en vie indéfiniment dans une cave aménagée. Les otages sont fixés au mur comme des trophées, hydratés et nourris par intraveineuse.

ça, ça me rappelle "Des milliards de tapis de cheveux". Je suis d'accord : c'est beurk !
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Il s’évanouit tout doucement à commencer par le bout de la queue,
et finissant par sa grimace qui demeura quelque temps après que le reste fut disparu.
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theyoubot



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MessagePosté le: Lun Fév 23, 2015 9:13 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Dans mon roman, c'est beaucoup plus glauque.
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Toonnette
Reine des Damnés


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MessagePosté le: Lun Fév 23, 2015 10:12 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Hmm j'ai lu l'année dernière un bouquin dans le genre. Un mec avait kidnappé des enfants/adolescents et leur avait coupé des bouts, tout en les maintenant en vie... Mais le nom m'échappe...
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Faites que le rêve dévore votre vie afin que la vie ne dévore pas votre rêve.
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Tybalt



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Messages: 1488
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MessagePosté le: Sam Mar 14, 2015 12:28 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Le premier méchant réellement maléfique qui me vienne en tête est celui d'une lecture d'ado : Hood dans Le Voleur d'éternité de Clive Barker. Il met du temps à apparaître, mais son action est omniprésente, il dispose de pouvoirs énormes, il est retors et tentateur, et on a toujours peur qu'il ne soit pas vraiment vaincu. Superbe livre.

Dans les classiques, je dirais bien :

En théâtre :
- dans la catégorie "méchants classes et néanmoins détestables", le père de Chimène dans Le Cid de Corneille : élégant, valeureux, honorable et néanmoins orgueilleux.
- Basile, dans Le Barbier de Séville. Il est bien plus redoutable que Bartholo, qui n'est qu'un vieux barbon aussi bête que méchant. Basile, lui, est un manipulateur habile, qui manie la calomnie pour rendre ses ennemis vulnérables. C'est un peu la Némésis de Figaro.
- Les rhinocéros dans Rhinocéros d'Ionesco. Le mal qui se diffuse peu à peu, insidieusement, et métamorphose tout le monde autour de vous. L'horreur.

En poésie :
- les Lestrygons et Charybde et Scylla dans l'Odyssée. Bien pires que les Cyclopes ou que Circé, ces montres-là sont énormes, invincibles et mortels : quand on est confronté à eux, il faut fuir au plus vite, et on ne peut rien faire d'autre. Pauvre Ulysse.
- Les monstres de Beowulf, en particulier la mère de Grendel, qui est terrible, et puis le dragon. (Les amoureux de Smaug feraient bien de lire cette épopée !)

Dans les romans :
Chez Victor Hugo, beaucoup de "méchants" ne me font en réalité pas vraiment l'effet d'être des méchants au sens fort :
Frollo, dans Notre-Dame de Paris, me fait plus penser à une figure tragique (un jeune prêtre intelligent, brillant, même, et idéaliste, assoiffé de savoir et d'absolu, mais qui est perdu par ses passions).
Javert, dans Les Misérables, est davantage un agent de la Justice qui n'a pas compris les nuances compliquées de l'idée qu'il sert.
De ce fait, en termes de "méchants", je pense plus à :
- Phoebus dans Notre-Dame de Paris : l'archétype du gros lourdaud vulgaire et vicelard qui fait du mal autour de lui sans aucun scrupule.
- les Thénardier et leurs acolytes dans Les Misérables, qui sont la fourberie incarnée. Sans parler des gardes nationaux qui fusillent tout le monde sans problème.

Chez Zola, Coupeau dans L'Assommoir m'a occasionné des moments de lecture assez glauques au lycée. Moins glauques mais plus manipulateurs, les patrons dans Germinal.

Les habitants de l'île de W ou le souvenir d'enfance de Perec m'ont aussi laissé des souvenirs de pages glaçantes.

En fantasy, il faut reconnaître à Tolkien, en plus de ses autres qualités, un certain savoir-faire en matière de méchants et de figures inquiétantes qui a certainement bien contribué à son succès. Smaug, les araignées géantes, le roi des gobelins, même le roi des elfes de la forêt, et puis dans Le Seigneur des Anneaux Sauron lui-même, aux pouvoirs omniprésents mais qu'on ne voit jamais... sans parler de Saroumane et des pilleurs qui s'en prennent à la Comté.
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Hoël
Pygmalion


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Messages: 3305
Localisation: Great North

MessagePosté le: Sam Mar 14, 2015 10:42 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Et les Nazguls alors /
Barbe bkeue , l'ogre , la baba yaga, etc...
faisons bref :
ET NOX FACTA EST

I

Depuis quatre mille ans il tombait dans l’abîme.

Il n’avait pas encor pu saisir une cime,
Ni lever une fois son front démesuré.
Il s’enfonçait dans l’ombre et la brume, effaré,
Seul, et derrière lui, dans les nuits éternelles,
Tombaient plus lentement les plumes de ses ailes.
Il tombait foudroyé, morne silencieux,
Triste, la bouche ouverte et les pieds vers les cieux,
L’horreur du gouffre empreinte à sa face livide.
Il cria : — Mort ! — les poings tendus vers l’ombre vide.
Ce mot plus tard fut homme et s’appela Caïn.
Il tombait. Tout à coup un roc heurta sa main ;
Il l’étreignit, ainsi qu’un mort étreint sa tombe,
Et s’arrêta.
Quelqu’un, d’en haut, lui cria : — Tombe !
Les soleils s’éteindront autour de toi, maudit ! —
Et la voix dans l’horreur immense se perdit.
Et, pâle, il regarda vers l’éternelle aurore.
Les soleils étaient loin, mais ils brillaient encore.
Satan dressa la tête et dit, levant le bras :
— Tu mens ! — Ce mot plus tard fut l’âme de Judas.
Pareil aux dieux d’airain debout sur leurs pilastres,
Il attendit mille ans, l’œil fixé sur les astres.
Les soleils étaient loin, mais ils brillaient toujours.
La foudre alors gronda dans les cieux froids et sourds.
Satan rit, et cracha du côté du tonnerre.
L’immensité, qu’emplit l’ombre visionnaire,
Frissonna. Ce crachat fut plus tard Barabbas.
Un souffle qui passait le fit tomber plus bas.


II

La chute du damné recommença. — Terrible,
Sombre, et piqué de trous lumineux comme un crible,
Le ciel plein de soleils s’éloignait, la clarté
Tremblait, et dans la nuit le grand précipité,
Nu, sinistre, et tiré par le poids de son crime,
Tombait, et, comme un coin, sa tête ouvrait l’abîme.
Plus bas ! plus bas ! toujours plus bas ! Tout à présent
Le fuyait ; pas d’obstacle à saisir en passant,
Pas un mont, pas un roc croulant, pas une pierre,
Rien, l’ombre, et d’épouvante il ferma sa paupière.
Quand il rouvrit les yeux, trois soleils seulement
Brillaient, et l’ombre avait rongé le firmament.
Tous les autres soleils étaient morts.


III

Une roche
Sortait du noir brouillard comme un bras qui s’approche.
Il la prit, et ses pieds touchèrent des sommets.

Alors l’être effrayant qui s’appelle Jamais
Songea. Son front tomba dans ses mains criminelles.
Les trois soleils, de loin, ainsi que trois prunelles,
Le regardaient, et lui ne les regardait pas.
L’espace ressemblait aux plaines d’ici-bas,
Le soir, quand l’horizon qui tressaille et recule,
Noircit sous les yeux blancs du spectre crépuscule.
De longs rayons rampaient aux pieds du grand banni.
Derrière lui son ombre emplissait l’infini.
Les cimes du chaos se confondaient entre elles.
Tout à coup il se vit pousser d’horribles ailes ;
Il se vit devenir monstre, et que l’ange en lui
Mourait, et le rebelle en sentit quelque ennui.
Il laissa son épaule, autrefois lumineuse,
Frémir au froid hideux de l’aile membraneuse,
Et croisant ses deux bras, et relevant son front,
Ce bandit, comme s’il grandissait sous l’affront,
Seul dans ces profondeurs que la ruine encombre,
Regarda fixement la caverne de l’ombre.
Les ténèbres sans bruit croissaient dans le néant.
L’opaque obscurité fermait le ciel béant ;
Et, faisant, au-delà du dernier promontoire,
Une triple fêlure à cette vitre noire,
Les trois soleils mêlaient leurs trois rayonnements.
Après quelque combat dans les hauts firmaments,
D’un char de feu brisé l’on eût dit les trois roues.
Les monts hors du brouillard sortaient comme des proues.
Eh bien, cria Satan, soit ! Je puis encor voir !
Il aura le ciel bleu, moi j’aurai le ciel noir.
Croit-il pas que j’irai sangloter à sa porte ?
Je le hais. Trois soleils suffisent. Que m’importe !
Je hais le jour, l’azur, le rayon, le parfum ! —

Soudain, il tressaillit ; il n’en restait plus qu’un.


IV

L’abîme s’effaçait. Rien n’avait plus de forme.
L’obscurité semblait gonfler sa vague énorme.
C’était on ne sait quoi de submergé ; c’était
Ce qui n’est plus, ce qui s’en va, ce qui se tait ;
Et l’on n’aurait pu dire, en cette horreur profonde,
Si ce reste effrayant d’un mystère ou d’un monde,
Pareil au brouillard vague où le songe s’enfuit,
S’appelait le naufrage ou s’appelait la nuit ;
Et l’archange sentit qu’il devenait fantôme.
Il dit : — Enfer ! — Ce mot plus tard créa Sodome.

Et la voix répéta lentement sur son front :
— Maudit ! autour de toi les astres s’éteindront. —

Et déjà le soleil n’était plus qu’une étoile.


V

Et tout disparaissait par degrés sous un voile.
L’archange alors frémit ; Satan eut le frisson.
Vers l’astre qui tremblait, livide, à l’horizon,
Il s’élança, sautant d’un faîte à l’autre faîte.
Puis, quoiqu’il eût horreur des ailes de la bête,
Quoique ce fût pour lui l’habit de la prison,
Comme un oiseau qui va de buisson en buisson,
Hideux, il prit son vol de montagne en montagne,
Et ce forçat se mit à courir dans ce bagne.

Il courait, il volait, il criait : — Astre d’or !
Frère ! attends-moi ! j’accours ! ne t’éteins pas encor !
Ne me laisse pas seul ! —

Le monstre de la sorte
Franchit les premiers lacs de l’immensité morte,
D’anciens chaos vidés et croupissant déjà,
Et dans les profondeurs lugubres se plongea.

L’étoile maintenant n’était qu’une étincelle.

Il entra plus avant dans l’ombre universelle,
S’enfonça, se jeta, se rua dans la nuit,
Gravit les monts fangeux dont le front mouillé luit,
Et dont la base au fond des cloaques chancelle,
Et, triste, regarda devant lui.

L’étincelle
N’était qu’un point rougeâtre au fond d’un gouffre obscur."

Ce n'est que le début de "La fin de Satan" mais a^près ça , que dire ?
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Maïlys



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Messages: 20
Localisation: Suisse

MessagePosté le: Ven Mai 12, 2017 3:05 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Et hop une petite relance pour ce super sujet~! *Very Happy*



1) Basiquement, j'ai tendance a préférer les méchants.. Je ne dois pas lire les bons livres.
Mais je les trouve intéressants (information révélatrice sur un penchant douteux? peut-être)
Plus sérieusement, j'ai l'impression qu'il est plus difficile de comprendre pourquoi un tel est
mauvais plutôt que gentil. Et puis, déjà, qu'est-ce qui définit un méchant?
Comme l'a dit Tybalt, certains incarnent "le vilain" sans pour autant en être une forme
disons complète.

Bon, évidemment il reste ceux qui sont impossibles d'apprécier.

2) Le méchant le plus redoutable n'est pour moi pas forcément le plus "trash".
La subtilité glauque, c'est mieux *Smile*
Le monsieur dans Le parfum, histoire d'un meurtrier par Patrick Süskind m'a plus empêché de
dormir que les orques du Seigneur des Anneaux, par exemple (le fait que le premier soit plus
à même de réellement exister n'a peut-être pas aidé)
_________________
«You are a beautiful creation.
You know more than you think you know,
just as you know less than you want to know.»
- Oscar Wilde, the portrait of Dorian Gray
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Bergmas



Inscrit le: 21 Mai 2017
Messages: 22
Localisation: Belgique

MessagePosté le: Lun Mai 22, 2017 9:12 am    Sujet du message: Répondre en citant

Pour moi, le méchant par excellence c'est le Professeur Moriarty.

J'ajouterais à la liste "la discrétion", car il n'est sans rappeler que Moriarty n'apparaît dans Sherlock Holmes qu'à deux ou trois reprises seulement, il a été popularisé par les références culturelles (films, dessin animé, etc.)

Moriarty est donc un méchant, un vrai, dont la discrétion a suffit pour en faire un mythe. Il est l'ennemi de Holmes, en filigranne dans l'oeuvre et n'existe qu'à travers les souvenirs de Holmes et quelques rencontres.

Pour anecdote, à moins que je ne me trompe, Watson ne rencontre jamais Moriarty !
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theyoubot



Inscrit le: 20 Avr 2005
Messages: 4280

MessagePosté le: Lun Mai 29, 2017 9:51 am    Sujet du message: Répondre en citant

Moriarty a fait l'objet de quelques romans indépendants par des auteurs holmesiens.
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