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Posté le: Mer Sep 28, 2011 2:19 pm Sujet du message: [Trilogie] Terre Noire - Michel Honaker
Michel Honaker reprend sa trilogie parue dans les années 1993/1994 sous le titre Chevalier de Terre Noire pour l'étoffer et reprendre toutes les pistes que son éditeur lui avait demandé d'abandonner à l'époque.
1- Les exilés du Tsar (2009)
Saint-Pétersbourg, 1887.
Jeune compositeur, Stepan Tchakanov réjouit par sa musique l'esprit du Tsar. Mais tant de succès dérange, d'autant qu'il doit hériter d'une fortune. Son demi-frère et le mari d'une de ses demi-sœurs s'arrangent pour le faire passer pour un terroriste cherchant à nuire à la vie du Tsar. En Russie, il n'y a pas de place pour les traîtres.
Stepan doit quitter ses terres d'Ukraine qu'il chérit tant (le sombre domaine de Terre-Noire). Il doit également abandonner sa seule alliée, sa chère demi-soeur Natalia. Très vite, son exil prend la couleur de la haine...
2- Le bras de la vengeance (2009)
« Vous êtes Steppe Tchakarou, je vous reconnais. Mous étions amis.
- Cet homme-là est mort, répond Stepan.
- Revenez à la raison et écoutez-moi. Le Tsar est mourant.
Je retourne en Russie, j'utiliserai mes relations pour votre grâce auprès du Tsar. Il adorait votre musique, souvenez-vous
- Je ne veux pas de pardon. Un innocent n'a pas besoin d'être absous, je veux la justice. Je me vengerai. ! »
3- Les héritiers du secret (2010)
Le danger menace Natalia et sa famille : Volodia s'est échappé de son asile. Sa folie n'a plus de limite, il est prêt à tout pour retrouver sa fortune et, surtout, se venger de son ennemi juré, Stepan. Mais le jeune compositeur est loin. Parti en Amérique, tentant en nain de reconstruire sa vie.
Le destin dirige les pas de l'homme. Ceux de Stepan le guident encore et toujours vers Terre-Noire.
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C'est globalement bien, mais pas exceptionnel. La forme (des correspondances, journaux intimes, etc.) est intéressante, mais pas toujours bien exploitée : on a l'impression que tous les personnages écrivent de la même façon, en plus ça n'aide pas à s'attacher aux héros. L'intrigue s'oublie assez vite (en tout cas, deux ans après, je ne me rappelle que de bribes).
Vous trouverez mes chros complètes sur le site des Chroniques de l'Imaginaire :
T2 T3 _________________ Il s’évanouit tout doucement à commencer par le bout de la queue,
et finissant par sa grimace qui demeura quelque temps après que le reste fut disparu.
Dernière édition par Soleil* le Jeu Oct 27, 2011 12:54 pm; édité 2 fois
Posté le: Mer Sep 28, 2011 2:40 pm Sujet du message:
je suis d'accord avec soleil : le style épistolaire n'apporte rien à l'histoire.
les deux journaux sont identiques, pas moyen de savoir qui écrit sans les indications de l'auteur.
Natalia me semble beaucoup trop révoltée et moderne pour une jeune fille de son rang et de son époque. ce n'est pas crédible, mais c'est nécessaire à l'histoire.
j'attends plus du personnage de Stepan : avec tout ce qu'il s'apprête à vivre, j'espère qu'il va évoluer en conséquence. j'attends aussi de voir comment leur histoire d'amour beaucoup trop vite née va évoluer avec le temps et les aléas de la vie.
je m'attendais à un style et une intrigue plus dense (même pour de la littérature jeunesse), mais je suis tout de même conquise. ce sera seulement plus léger et vite lu que je ne le pensais.
le style historique, l'exotisme russe et la force du sentiment de vengeance sont bien là.
je suis déjà avec plaisir dans le tome 2.
Dernière édition par lily cocci le Sam Nov 12, 2011 10:08 am; édité 2 fois
Posté le: Jeu Nov 24, 2011 7:28 pm Sujet du message:
tome 2 et 3 :
un mois après la fin de ma lecture, il ne me reste que quelques impressions :
c'est une belle histoire de vengeance, Stépan est un beau héros qui vieillit et donc évolue. Natalia vieillit aussi, son émancipation et son combat semblent donc plus réels. quelques personnages secondaires sont intéressants. les méchants ne sont pas en reste. ils sont nombreux et variés (actifs, passifs, naïfs, faibles, fous, calculateurs...)
l'aspect historique (veille de la révolution russe) et le dépaysement avec quelques particularités du peuple russe mis en lumière n'ont pas étés pour me déplaire.
c'est ce que j'en retiendrais : une vegeance dans la vieille russie.
le style épistolaire n'apporte vraiment rien, au contraire, il nous prive du point de vue d'un narrateur qui aurait pu nous en dire parfois plus sur les personnages.
il faut que je lise d'autres romans de cet auteur pour me faire une bonne idée de son travail. pour l'instant je ne suis pas plus emballée que ça par son style et son écriture.
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