[Série] Sianim - Patricia Briggs

[Soleil*]

Chronique réalisée pour les Chroniques de l'Imaginaire

T1 - Masques

La mercenaire Aralorn est une espionne particulièrement douée, un peu indisciplinée mais capable de venir à bout des pires situations. Il faut dire que ses yeux gris-vert trahissent son sang métissé de changeforme et qu'elle maîtrise un peu la magie de la terre. Et son occasionnel compagnon à quatre pattes, le mystérieux Loup, n'est pas non plus dénué de ressources. Pas étonnant donc que son chef lui octroie les missions les plus difficiles.
Mais cette fois, Aralorn a vraiment décroché le pompon, et c'est terrifiée qu'elle va réussir à échapper au redoutable Geoffrey ae'Magi. Le puissant Archimage, en apparence séduisant et chaleureux, est en fait un adepte de la magie noire et ses plans pour s'emparer du pouvoir absolu sont bien avancés. D'ailleurs, il a réussi à ensorceler des populations entières, convaincues qu'il est la vertu incarnée. Pour le contrer, il n'y a plus qu'une poignée de rebelles pathétiques qui ont échappé à ses charmes maléfiques...

Masques était le premier roman de Patricia Briggs, publié initialement en 1993. Devenue une auteure plus accomplie, elle a souhaité réviser cet ouvrage de jeunesse qui s'était très mal vendu pour lui donner une deuxième vie. Sans rien enlever de la première version, elle a ajouté des raccords pour harmoniser l'ensemble et le rendre plus abouti. Dans son introduction, elle s'excuse que son souci de conservation de l'histoire originale ne lui ai pas permis d'effacer "la plupart des clichés et bizarreries que je n'hésiterais pas à gommer si je devais retravailler une oeuvre inédite".
De quoi faire un peu peur au lecteur éventuel. En bonne fan de l'auteure, et appréciant plus ses oeuvres de fantasy pure que celles de fantasy urbaine, je me suis cependant lancée dans l'aventure : je ne regrette rien.

Certes, on a là des éléments très classiques en fantasy : de la magie, de puissants artefacts, un (très) méchant sorcier à combattre, des créatures terrifiantes (comme des zombies, pour ne pas les citer)... et même un dragon, bien qu'il fasse surtout de la figuration ! Beaucoup de rebondissements sont prévisibles et l'auteure s'est accordé pas mal de facilités. Cela manque également de profondeur, de développement des personnages secondaires, de piment dans les batailles et les péripéties en général.

Et pourtant, la sauce ne prend pas trop mal et on arrive à la fin sans s'en rendre compte.
Le duo Aralorn/Loup est attachant, et on apprécie de voir l'évolution de leur relation, au fur et à mesure que la jeune femme découvre les secrets de son ami. Entre eux, il y a la confiance, le respect... et un petit quelque chose en plus qui ne demande qu'à éclore et ravira les lecteurs/lectrices romantiques.
La patte de l'auteure est déjà sensible, avec sa plume dynamique et agréable à lire, ses dialogues entrainants et ses petites touches d'humour. Bref, je ne suis pas déçue et j'attends la suite de pied ferme, d'autant que Patricia Briggs elle-même lui reconnait plus de qualités !
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Il s’évanouit tout doucement à commencer par le bout de la queue,
et finissant par sa grimace qui demeura quelque temps après que le reste fut disparu.

[Laria]

Je note !
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Mille et un mondes

[Crazy]

Je m'aperçois que cette série me plaît plus que "alpha et oméga", par exemple.
Certes, les personnages ne sont pas tous très profonds, mais l'histoire reste prenante, et on passe un bon moment
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Crazy
Modératrice et Dictatrice Adjointe
Il ne faut pas confondre ce qui est personnel et ce qui est important (Terry Pratchett)
J'ai un blog, et maintenant, j'ai publié un roman

[Soleil*]

Chronique réalisée pour les Chroniques de l'Imaginaire

T2 - L'épreuve du loup

Après dix ans d'absence, seule une raison majeure pouvait ramener Aralorn dans le fief de sa famille à Lambshold : le décès de son père. Mais alors qu'elle lui rend un dernier hommage, elle réalise que le Lion de Lambshold n'est pas mort mais emprisonné par un sortilège... qui tente aussitôt de la piéger également. Qui en veut à ce point à son père ? Qui a pu tisser un sort si puissant que Loup, le compagnon mage d'Aralorn, ne puisse le défaire ? A moins qu'il ne s'agisse juste d'un appât pour attirer l'un des deux amants ? En tout cas, il faut faire vite, avant que ce qui reste de vie au Lion ne s'envole définitivement...

Quelques mois après les événements relatés dans Masques, la situation n'a guère évolué pour Aralorn et Loup. Ils s'aiment, mais Loup, torturé par son douloureux passé, prend la poudre d'escampette chaque fois qu'il est débordé par ses sentiments ! Pas facile de bâtir une relation stable sur de telles bases.

D'autant que Loup préfère la plupart du temps se cacher sous sa forme lupine : il est en effet recherché pour l'usage de magie noire et le meurtre de son père (un sorcier maléfique qui l'avait bien mérité, mais qui avait ensorcelé la population qui voit encore en lui un homme admirable). Pour Aralorn, c'est l'inverse : pour une fois, vu qu'elle est dans son pays natal, elle n'a pas besoin de cacher sa nature de métisse changeforme... quoique ça fasse grincer des dents certains membres de sa famille peu tolérants envers la magie. Pfff, que de soucis ! Mais comme le plaisir du lecteur est proportionnel aux soucis des deux compagnons, on n'a guère à s'en plaindre. Dommage cependant que les relations entre Aralorn et Loup soient un peu trop facile, j'aurais apprécié un peu plus de piquant qui n'aurait pas je pense été trop dur à introduire, vu les problèmes de Loup.

Autour des deux héros, les personnages secondaires ont été quasiment entièrement renouvelés. S'ils sont souvent tout d'une pièce (on apprécierait un peu plus de complexité), ils n'en restent pas moins attachants et apportent de la vie au récit.

L'intrigue est intéressante, avec des fausses pistes et une solution pas si évidente au premier abord. Elle traîne malheureusement un peu. C'est toutefois l'occasion pour le lecteur de faire une pause avec des épisodes plus amusants ou qui en révèlent davantage sur le passé des protagonistes, par exemple.

Une fois de plus, Patricia Briggs a su trouver le ton juste pour accrocher le lecteur : c'est facile à lire, avec une bonne dose d'humour ; si ce n'est pas le livre de l'année, ce n'en est pas moins une agréable lecture, pour passer un bon moment sans prise de tête.
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Il s’évanouit tout doucement à commencer par le bout de la queue,
et finissant par sa grimace qui demeura quelque temps après que le reste fut disparu.

[Laria]

Réduite en esclavage alors qu'elle était encore enfant, Rialla a fui son odieux maître et vit désormais à Sianim. Un jour, se présente l'occasion de se venger. Un seigneur cherche à abolir l'esclavage, mais d'autres sont prêts à tout pour l'arrêter. Choisie pour empêcher son assassinat, Rialla se retrouve plongée dans un monde de magie et de dieux cruels, où ses alliés ne sont pas ce qu'ils semblent être... Si l'espionne connaît le danger de sa mission, l'ancienne esclave sait qu'elle n'a pas le choix.

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J'aurais aimé lire "L'épreuve du loup" avant ce tome, mais je l'ai eu en main avant et je n'ai pas eu la patience d'attendre.
Si l'histoire et les personnages n'ont rien d'exceptionnels, cela n'est reste pas moins une lecture très plaisante. La plume de l'auteur est comme d'habitude très alerte, mêlant agréablement action et humour et j'ai refermé la dernière page avec regret.
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Mille et un mondes

[Crazy]

[Soleil*]

J'ai lu "Le voleur de dragon" et il m'a un peu déçu, c'est le livre de l'auteure que j'ai le moins aimé. Sympa sans plus.
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Il s’évanouit tout doucement à commencer par le bout de la queue,
et finissant par sa grimace qui demeura quelque temps après que le reste fut disparu.

[theyoubot]

J'ai lu et oublié le tome 1. Je me souviens vaguement du manque d'originalité, de la structure bancale du récit et du fait que ça se laissait lire gentiment. Si c'était un film, ce serait une petite série B maladroite.
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Tennis de Table Bordeaux

[Soleil*]

T4 - L'empreinte du démon

Présentation éditeur :
Quand un assassin s’attaque à la noblesse des Bois du Sud, lord Kerim recrute Sham, voleuse et sorcière talentueuse, pour le débusquer. En se faisant passer pour sa maîtresse, Sham mène son enquête derrière les murailles du château de Finisterre. Mais son insaisissable adversaire fait preuve d’une habileté démoniaque… Pour vaincre, Sham a besoin d’alliés, mais comment distinguer les faux amis des vrais traîtres, à la cour du bailli comme dans le quartier mal famé du Purgatoire ?

Un roman quasi indépendant de la série, qui ne fait que de très légères références à des choses déjà connues.
Une intrigue classique, des persos attachants, un ton léger : ce n'est pas le meilleur livre de l'auteure, mais c'est une lecture agréable.
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Il s’évanouit tout doucement à commencer par le bout de la queue,
et finissant par sa grimace qui demeura quelque temps après que le reste fut disparu.

[theyoubot]

[Soleil*]

Ses intrigues sont rarement très originales, mais je me fais happer à chaque fois malgré tout par le récit.
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Il s’évanouit tout doucement à commencer par le bout de la queue,
et finissant par sa grimace qui demeura quelque temps après que le reste fut disparu.

[theyoubot]

Idem. J'avais constaté la même chose avec Magicien de Raymond Feist. Peut être que ces bouquins épouvantablement clichés ont la chance de nous croiser dans une période de déprime ou de profond désoeuvrement. Du coup, on les accueille avec une indulgence anormale.
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Tennis de Table Bordeaux

[Laria]

Et je ne ferai pas exception si je le croise celui-là.
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Mille et un mondes

[Akarja]

Je viens de finir Masques ! J'ai beaucoup aimé ce livre malgré les critiques négatives que j'avais vues dessus

Certes c'est très classiques et certains points ne sont pas travaillés comme on aurait pu vouloir qu'ils le soient ! Certaines articulations semblent trop prévisibles - comme la révélation de l'identité de Loup, ou l'issue de certaines péripéties. Mais je trouve que l'oeuvre se suffit à elle-même et est entraînante quoi qu'on en dise ! La plume de l'auteur est bonne, le récit est de qualité au delà de tous les défauts de fond qu'on peut lui trouver.

C'est un très bon divertissement, je trouve que l'héroïne et son compagnon sont très attachants et plaisants à suivre. Et puis c'est peut-être bête de baser un avis sur ça, mais j'aime beaucoup la musique du prénom de l'héroïne : Aralorn. En matière de nom inventé, j'apprécie de croiser un nom qui chante quelque chose pour moi... (Oui c'est bête je l'admets, c'est vraiment subjectif ^^)

Donc voilà, vivement la suite ^^

[Akarja]

J'ai lu L'épreuve du loup. Il est inscrit dans la lignée de son prédécesseur : pas trop compliqué dans la structure, facile à lire et divertissant.

Au fond l'intérêt c'est de continuer à suivre la relation entre Loup et Aralorn. Je dirais même que j'avais parfois l'impression que l'intrigue supposée principale - le coma du Lion - n'est que le prétexte pour nous ramener les deux personnages et continuer à écrire dessus [Question que je me pose d'autant plus en regardant le résumé des tomes suivants, que j'ai bien envie d'essayer ; en effet l'auteure change d'héroïne à chaque fois ensuite, comme si elle en avait fini avec Loup et Aralorn, et puis comme si ces nouveaux personnages n'avaient besoin que d'un seul tome... Bref, je verrai par moi-même en lisant le reste.]

J'ai adoré notre duo Loup-Aralorn, toujours aussi attachant. Les membres de la famille - personnages secondaires - ne sont pas développé plus que nécessaire et je trouve qu'ils se suffisent à eux-mêmes pour laisser notre duo en valeur. Nevyn et Kisrah font objet de plus de détails et ils entrent activement dans le jeu de révélation autour du coma du Lion.

Je trouve que le jeu des révélations, justement, est plutôt bien mené et aboutit à un fait que l'on n'a pas vu venir - en tout cas moi je ne l'ai pas vu venir...
Par contre il y a un passage dans le roman qui m'a perturbée tout au long du récit et dont je ne conçois pas forcément l'utilité - je critique rarement le choix d'un auteur concernant la trame de son récit, mais là je me sens obligée de faire un commentaire - donc je n'en conçois pas forcément l'utilité, même en le relisant. C'est au début - pages 64 et 65 - quand la narration se focalise sur Nevyn et le montre en train de discuter avec l'ancien Ae'Maegi... Au début ça permet de bien asseoir la première hypothèse d'Aralorn et de Loup concernant le revenant marcheur de rêve... Certes, mais en même temps si ça avait été l'utilité du passage, ça grille un effet de surprise... Si le but c'est de nous induire en erreur pour ménage la chute finale et le diagnostic de la skyzophrénie... Alors à ce moment là, c'est le Nevyn sombre qui ensorcelle le Nevyn normal ? La question est peut-être bête mais voilà... ^^

Le retour final sur le Rêveur est intriguant, mais je me demande s'il en sera question dans les tomes suivants... J'ai presque peur qu'il n'en soit pas ainsi en fait et je regrette de l'espérer. C'est ça le problème avec ce genre de livres, de ceux qui plaisent mais qui sont plaisants parce qu'ils sont simples, on en arrive à avoir peur d'exiger quelque chose dans la lecture.

Dans l'ensemble c'est un très bon moment !

[Akarja]

Bon, j'ai terminé Le Voleur de Dragon hier soir...
Mon impression générale : c'était bien... Un bon petit livre... Mais sans le plus qui en fait un coup de coeur !

Encore une fois c'est simple, agréable à lire et divertissant... Le style de l'auteur est fluide, elle pose bien les cadres, les décors et dose subtilement narration, descriptions et dialogues de sorte à ne pas lasser le lecteur...
Mais... C'est toujours les mêmes défauts qui reviennent malgré cette qualité de forme...
Sur le fond je suis déçue par le personnage de Rialla. Je l'ai trouvée plus convaincante qu'Aralorn d'une certaine manière car plus humaine et plus faible... Mais elle manque malgré tout de profondeur. Je ne commenterai même pas Tris... Pâle copie du rôle que jouait Loup auprès d'Aralorn, un peu grossièrement posé et peu convaincant. Sa seule originalité ? Introduire une nouvelle créature surnaturelle dans l'univers de Sianim, le Sylvain.

Par contre je n'ai rien à redire sur les ponts posés entre le diptyque sur Aralorn et ce tome-ci - sachant que j'étais prévenue d'avance qu'il n'y aurait pas de continuité directe, donc pas de mauvaise surprise - : magie verte, magie humaine, empathie (nouveauté agréable à découvrir), l'Archimage, les dégâts causés par Geoffrey Ae'Magi, Daran et Reth, Sianim et le maître espion. Donc malgré un nouveau personnage on trouve son compte en matières de liens et de nouveautés sur le territoire de Sianim... Et que penser de l'élu d'Altis ? Aurons-nous droit à la suite de cette histoire dans le tome suivant ? Comme nous pouvons toujours attendre le sort du Rêveur depuis le tome précédent ?

En somme ces interrogations et ces dernières impressions ne témoignent que d'une chose... Même si je suis déçue par le duo Rialla/Tris, je me suis tout de même divertie en lisant ce tome et j'ai bien envie de continuer histoire de découvrir si on aura enfin ces réponses... ou si on sera face à d'autres énigmes... Imagination tu es reine.

[Akarja]

L'Empreinte du Démon...

Là je n'ai pas de critique sévère à formuler. Il est toujours simple, mais sympa et bien calibré... Il ne porte pas les défauts qui m'ont déçue dans L'Epreuve du Loup et le Voleur de Dragon. J'ai retrouvé un plaisir sans frustration comme dans Masque.
Je me suis très vite attachée à Shamera. Bien que son statut peut sembler classique et irritant, il ne l'est pas. C'est un personnage plein d'humour et de pathétique, de loyauté et de ténèbres. J'aime la manière dont elle se dévoile peu à peu à nous, même si, attention, je ne dis pas que c'est l'oeuvre du siècle. J'ai aimé, apprécié mais je n'ai pas non plus the coup de coeur hein

J'ai bien aimée cette nouvelle contrée, à la fois ancrée dans l'univers de Sianim mais faisant partie des provinces tombées sous la domination des adorateurs d'Altis, loin de tout ce qu'on connaissais jusqu'alors. Si je retrace bien la chronologie, L'Epreuve du Loup se déroulait 10 ans après Masque, le Voleur de dragon 10 ans après l'Epreuve du Loup, et celui-ci 10 ans après le Voleur de dragon - je n'ai plus les passages exacts qui m'ont ancré cette chronologie en tête, excusez moi donc si elle est approximative et fautive, sait-on jamais. C'est intéressant car on a accès indirectement à des faits qui le relie aux oeuvre précédentes : la magie évidemment, magie humaine en l'occurrence puisque Shamera est une sorcière, l'existence de l'Ae'Magi quelque part (dans le sud ?) dans le bloc Sianim, Reth et Darran qui sont signalés comme étant libres du joug des Cybelliens - les enjeux de la quête de Rialla dans le tome précédent ont donc été réalisé... Mais bon, ce ne sont que des détails. Ce qui est vraiment intéressant c'est l'intrigue n'est-ce pas ?

Un démon sévit à Finisterre et Shamera accepte de le traquer pour le compte du Seigneur Kérim à partir du moment où son maître est mort de la main du démon. Pour enquêter à la cour, Shamera se fait passer pour la noble maîtresse du bailli, rôle comique qui devient sérieux au fil des pages. Evolution attendue et classique, mais néanmoins filée en douceur et qui paraît moins artificielle que la formation du couple Rialla/Tris par exemple. Peut-être parce que le bailli a un côté attendrissant et humain au vue de ce qui lui arrive et de l'état auquel il est réduit ? On n'est jamais plus loin du puissant et beau seigneur qui se la pète qu'au point culminant de l'intrigue. Bref. Une petite enquête sympathique teintée de sentimentalisme, d'humour et de noirceur, rythmée 'juste comme il le faut selon mon goût'. Et puis un dénouement haut en couleur qui se fond parfaitement dans le reste de la trame. Voilà.

Je clos donc le cycle de Sianim sur une note de contentement Ce fut un petit voyage plaisant. Ah oui, ai-je besoin de le préciser ? L'auteur a toujours un style particulièrement agréable.
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Humble lectrice qui écrit en son Havre de pensées et de mots

[Laria]

C'est un cycle vraiment sympa à lire.
Pas le coup de cœur non plus, mais c'est le genre de lecture agréable, sans prise de tête quand on a envie de quelque chose de léger et de facile à suivre.
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Mille et un mondes