Posté le: Mer Nov 16, 2011 5:28 pm Sujet du message: Captain Suicide - Serge Brussolo
Résumé:
David travaille pour la Compagnie Intergalactique de Pompes Funèbres, rituels et cérémonies adaptés. Il a été envoyé par sa compagnie sur la planète Almoha et lorsqu'il arrive à l'astroport, il ne trouve qu'un seul avion, un vieux coucou déglingué, pour le transporter à la ville de Shaka-Kandarec où il a rendez-vous avec une représentante d'une filiale de sa compagnie pour résoudre un mystérieux problème de sépultures.
Et ce vieil avion est particulièrement étrange puisqu'on l'apelle le charter du sommeil et qu'il transporte des voyageurs désireux de...dormir!
Interloqué, David observe avec effarement les curieuses coutumes de cette planète où les gens semblent terrorisés à la pensée de ce qui grignote peut-être l'écorce de la planète, où personne n'ose réellement s'endormir, et où on garde les morts dans les appartements.
Ajoutez à cela que les sépultures des morts pieusement ensevelis dans les cimetières sont inexplicablement profanées, que les défunts disparaissent, dévorés, dit la rumeur, par une créature monstrueuse qui est surnommée La Dévoreuse, et vous aurez un de ces romans rocambolesques à la Brussolo.
Ce que j'en ai pensé:
Tout d'abord, je ne partage pas l'avis de certains lecteurs qui, sur le site de la Dame à cheval, ont clamé haut et fort que ce roman était l'un des moins réussis de l'auteur.
Mais je n'irai pas non plus jusqu'à crier au génie tant l'atmosphère morbide du roman m'a désagréablement influencée. Je ne sais pas si vous êtes comme moi, mais quand je lis un roman, je vis dans son atmosphère, je me promène dans ses décors, je ressasse les obsessions de ses personnages, et tout cela peut influencer durablement mon paysage intérieur.
Avec Brussolo, on sait que ses mondes sont toujours abracadabrants. On le sait, mais on ne peut s'empêcher de se demander comment sera le suivant.
Ce monde d'Almoha ne déroge pas à la règle. C'est une planète désolée, aux paysages tristes, gris, venteux, et le climat général est morose tant le roman tourne autour de la mort et des sépultures. C'est en partie ce climat qui m'a dérangée.
Pourtant l'auteur a prouvé qu'il était doté d'un imaginaire débridé lorsqu'il a envisagé ce qui pouvait perturber cette planète et il a joué en virtuose de toute la gamme des hallucinations, obsessions, fantasmes divers.
Si je devais lui mettre une note, je n'irais toutefois pas plus haut que 7/10.
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