Daemone - Thomas Day

[Soleil*]

Présentation de l'éditeur
Mon premier est une ordure de la pire espèce.
Mon second est un gladiateur ne valant guère mieux.
Mon troisième est un homme-chat, gloire et honte de son espèce.
Mon quatrième est un médecin ayant failli à son devoir.
Mon dernier est une dernière.
Et mon tout est ces cinq individus-là que le gladiateur Dæmone Eraser devra exécuter s'il veut retrouver son épouse Susan. Susan, morte en couches, emportant avec elle le fils de Daemone et l'envie de vivre de ce dernier. La retrouver, c'est du moins ce qu'a promis Lhargo, un Guerrier du temps - cette race extraterrestre aux desseins impénétrables -. Peu importe les moyens, que Daemone soit seul ou accompagné de ses gardes, l'homme-chat Gilrein et la guerrière cyborg Kimoko : seule compte la fin. Rien de bien compliqué pour Daemone. A moins que les sentiments viennent compliquer l'affaire...
Space opera débordant d'action, de paysage exotiques et de personnages charismatiques, hommage avoué au Jack Vance de La Geste des Princes-Démons, Daemone est aussi une vraie romance qui mêle les mythes de Faust et d'Orphée. A cette nuance que Faust est ici un guerrier et qu'Orphée ne joue pas de la lyre, mais bien de la tronçonneuse !

Note : Daemone est la réédition augmentée du court roman Les cinq derniers contrats de Daemone Eraser, paru en 2001.

J'ai un peu hésité avant d'emprunter ce livre : du même auteur, j'avais moyennement aimé La voie du sabre, et détesté La cité des crânes. Mais finalement, c'est plutôt bien passé.
Ça ne vole pas très haut (l'auteur reconnait lui-même avoir voulu écrire une série B ), mais ça se lit bien. C'est pas compliqué, cinq contrats à remplir, qu'on prend dans l'ordre. Plutôt classique, et pas désagréable.
On pourra noter au passage les références : celle avouée par l'auteur à la Geste des Prince-Démons (facile, quand on pense aux cinq contrats), mais également des clins d'oeil : le circuit Asimov pour limiter un robot, le Programme Conscience pour une I.A., la boisson "sérum de la déesse bleue"...
Jusqu'à présent, c'est le moins pire des livres que j'ai lus de cet auteur.
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Il s’évanouit tout doucement à commencer par le bout de la queue,
et finissant par sa grimace qui demeura quelque temps après que le reste fut disparu.

[theyoubot]

SF au petit pied, niveau roman de gare. Le récit est bien rythmé, bien structuré. Les personnages sont assez cliché. Dans le décor SF, beaucoup d'éléments qui avaient besoin d'être étoffés sont à peine esquissés. Du coup, l'univers du roman ne fonctionne pas. Il y a quelques idées sympathiques, l'arbre géant de Meadow, le Guatemala libanisé, la pêche au Kaïlinh, mais on est loin du compte.
Ceci dit, ça se laisse lire agréablement, grâce à ces fameuses qualités de rythme.

Mon conseil : uniquement pour accros à la SF
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Tennis de Table Bordeaux

[Hoël]

Pareil , Thomas Day a fait bien meilleur depuis .

Je le préfère en format nouvelles et il a publié quelques bijoux dans ce domaine , à commencer par les deux recueils édités au Bélial : Stairway to Hell et Sypathies for the devil .

Cela dit , j'aime beaucoup L'instinct de l'équarisseur , un crossover plutôt steampunk chez Mnémos , les deux volumes de La voie du sabre , une relecture de l'histoire de Miyamoto Musashi (le héros de La pierre et le sabre et La parfaite lumière , personnage historique ayant existé et ayant donné lieu à moultes interprétations littéraires et cinématographiques) qui est en cours d'adaptation en B.D. , et son travail d'éditeur pour Lune d'encre sous son vrai nom est remarquable .
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"Tout est dans tout et réciproquement ."

[Lisbeï]

+1 pour son travail d'éditeur.
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Même le soleil se couche.