Manipulé - Laurent Terry

[Marquise]

Chronique écrite pour les Chroniques de l'Imaginaire :
John est un américain comme les autres. Un soir, seul devant la télé, il regarde une émission qui permet de calculer son QI. Le résultat l'étonne, il obtient un QI avoisinant les 150. Le lendemain il décide d'en parler à son médecin, et l'engrenage se met en place.
Petit à petit il va découvrir son vrai passé, va comprendre l'origine de ses cauchemars atroces. Sa vie est en danger, les hommes ayant monté toute cette machination veulent le faire disparaitre. Aidé d'une jeune agente du FBI, il réussira à déjouer leurs plans, mais au prix de douloureux sacrifices.

Rien d'original dans ce roman aux nombreux clichés : rien que le nom de code de l'opération (Genesis) a été utilisé tant de fois dans tant de romans que cela en devient lassant. Les manipulations génétiques, les trahisons des parents proches qui ne sont pas ceux que l'on pense, les relations ambigues entre le héros et la "fliquette", on a l'impression de lire un condensé de différents romans...
Malgré tous ces défauts, ce roman se laisse lire avec facilité, voire plaisir, même si l'écriture manque parfois un peu de dynamisme. Les chapitres, courts, s'enchainent facilement,l'action est rapide, bien menée. C'est un bon petit roman qui se lit vite (mais qui s'oublie aussi vite).

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Quel dommage, tous ces clichés ! Et dommage également que le QI extraordinaire du héros ne soit qu'un point de départ. Après, plus rien.

Et que dire de

Spoiler: la relation qui se noue entre le héros et la fliquette ! Vraiment téléphoné !! Au début du roman, il est marié et très amoureux de sa femme. Les circonstances lui font rencontrer la fliquette, qu'il trouve séduisante mais comme il est marié...Et là, on comprend très vite que sa femme va vite être "éliminée" de l'histoire pour que les deux puissent passer à l'action. Et quelques pages plus loin : bingo ! J'avais même deviné comment l'épouse allait être éjectée. Et pourtant je ne suis pas une bonne "devinatrice !"

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On ne sait jamais ce que notre malchance nous a évité de pire. Cormac McCarthy