Posté le: Dim Déc 11, 2011 10:05 pm Sujet du message: Zazie dans le Métro - Clément Oubrerie
D'après l'œuvre de Raymond Queneau
L'Histoire: Zazie, jeune fille effrontée et ordurière est confiée par sa mère à son oncle Gabriel pour le week-end. La suite est absolument indescriptible, certains trouveront cela charmant et original, d'autres n'y verront qu'un fouillis de personnages et de situations sans réels liens entre eux.
Mon avis:
J'ai dû m'accrocher pour parvenir à la fin de cette lecture. Une multitude de personnages parfois caricaturaux, parfois aux multiples facettes, mais souvent de passage... Zazie traverse Paris comme j'ai traversé l'album, elle est un peu trimballée par son oncle dans un Paris qu'il connaît mal, croise des gens sans se soucier de savoir qui ils sont vraiment, vit des mésaventures parfois rocambolesques, parfois terre à terre, les unes après les autres, comme des saynètes...sans trame.
Si les dessins d'Oubrerie n'ont pas la couleur ( je sais "couleur" et "dessin" sépapareil !) de ceux d'Aya de Yopougon ( du même dessinateur, donc), ils nous livrent une joli cadre parisien, de jour comme de nuit, je me suis surpris rêvant à me retrouver dans un taxi parisien (si, si ) qui me dépose à la terrasse d'un café, pour pouvoir avoir juste le plaisir de reluquer les parisiens...juste les voir vivre, les observer, rien de plus... c'est cette idée qui m'a fait tenir jusqu'au bout. Raymond Queneau multiplie des personnages, des histoires qui, en fin de compte, dispersent l'attention du lecteur, et mènent rapidement au constat qu'il n'y en a pas d'histoire.
Une visite tout de même un peu trop décalée de Paris...
Posté le: Mer Déc 14, 2011 10:38 am Sujet du message:
avais-tu lu le roman avant ? je n'en ai pas l'impression.
j'ai eu les mêmes impressions que toi à la lecture du roman (en juin dernier)
je me suis dit qu'en film c'était sûrement plus drôle, avec les accents, les allures des personnages...
donc, moi aussi, je suis passée à côté de ce grand classique. si j'avais su à quel point c'était décousu et sans histoire, j'aurais été sûrement plus apte à apprécier.
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) qui me dépose à la terrasse d'un café, pour pouvoir avoir juste le plaisir de reluquer les parisiens...juste les voir vivre, les observer, rien de plus... c'est cette idée qui m'a fait tenir jusqu'au bout. Raymond Queneau multiplie des personnages, des histoires qui, en fin de compte, dispersent l'attention du lecteur, et mènent rapidement au constat qu'il n'y en a pas d'histoire.
