lily cocci
Chanteuse livresque
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 Posté le: Sam Avr 20, 2013 12:35 pm Sujet du message: [Trilogie] Méto - Yves Grevet |
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Méto. Yves Grevet.
Édition Syros. 2008-2010
Tome 1 : la maison
Tome 2 : l’île
Tome 3 : le monde
| Citation: |
Soixante-quatre enfants vivent coupés du monde, dans une grande maison. Chacun d'eux sait qu'il devra en partir lorsqu'il aura trop grandi. Mais qu'y a t il après la Maison ?... |
Une dystopie tout à fait plaisante.
des garçons vivent sur une île en totale autarcie encadrés par des « césars » adultes et commandés par un mystérieux Jove.
On ne fait pas long feu dans cette maison. Lorsque les enfants grandissent, ils disparaissent. Pas de limite d’âge mais des repères implacables : Un cordon serré autour de la poitrine pendant les cours de chant qui casse, un sommier en maigres planches de bois qui cède lors d’un sommeil agité.
Méto fait partie des plus grands de la maison. il est arrivé petit comme tous les autres, ne se souvient plus de sa vie d’avant, ne sait pas ce qu’il adviendra de lui après.
un jour, sa vie bascule. Alors qu’il est formellement interdit de lever les yeux sur les gardes lors de leur passage, Méto brave l’interdit.
Maintenant, il sait. Il sait qu’il ne sait rien, que tout reste à découvrir…
La maison n’a rien d’une colonie de vacances. Rigueur, ordre, obéissance, brimades, punitions, jeux violents entre les garçons… il sera pourtant difficile pour les plus jeunes de suivre la rébellion des grands.
Dans cette trilogie, Méto avance doucement dans sa recherche de la vérité. Sortir de la maison, pour découvrir l’île, puis partir de l’île pour découvrir le monde.
Le pourquoi du comment de cette maison est intéressant et complexe, bien amené, doucement au fil du récit. Le personnage de Méto évolue beaucoup au fur et à mesure des découvertes et des difficultés qu’il rencontre. Ce n’est pas seulement un gentil héros au grand cœur qui n’a qu’une seule parole.
Je n’ai pas « adoré » cette histoire, mais je l’ai lu avec plaisir. Je me suis un peu perdue dans les nombreux personnages secondaires qui ont tous des noms romains qui finissent en « us ».
c'est bien construit, intelligent. On aurait pu se perdre dans les nombreux événements qui se succèdent, mais non.
une histoire qui fait réfléchir sur la folie des hommes, sur notre société, sur ce qu’elle pourrait devenir si on n'y prend pas garde. (comme tout bon roman SF) |
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