Sisters Red - Jackson Pearce

[Poniel]

Présentation de l'éditeur :
Scarlett March ne vit que pour chasser les Fenris, les loup-garous sanguinaires qui ont attaqué sa famille sept ans plus tôt, et marqué à jamais son visage. Ce jour-là, Scarlett a sauvé sa soeur Rosie, qu'elle protège depuis. Mais si Scarlett est une guerrière, Rosie rêve d'une existence plus facile, où les loups ne rôderaient pas dans le noir et où elle serait libre. Jusqu'au jour où Rosie tombe amoureuse de Silas, le seul à connaître le secret des soeurs March. Silas voudrait offrir à Rosie la vie normale qu'elle désire. Mais peut-elle abandonner Scarlett et la traque des Fenris ?

Age : A partir de 13 ans (et je ne le conseille pas aux adultes...)

Mon avis : Une fois n'est pas coutume, je présente un livre que je n'ai pas du tout aimé ! Je viens juste de le finir, et honnêtement, j'étais heureuse que ce soit la fin !
J'ai trouvé les personnages inintéressants au possible :
- Scarlett : la nouvelle Buffy, que l'on fait passer pour une sans cœur.
- Rosie : la petite sœur nunuche, a qui l'on donne tout de même quelques scènes d'action courageuse à la fin, parce que sinon elle n'aurait vraiment rien fait pendant tout le livre à part faire la cuisine et soupirer (d'amuuur bien sûr).
- Silas : le garçon beau, cool et fort, mais pendant tout le livre, à part être un peu un boulet, il ne sert pas trop à grand chose. Il me fait penser à Alex dans Buffy.

L'histoire ne relève même pas le niveau. Tout est super prévisible, on devine la fin dès le début. Les personnages découvrent des informations utiles suite à de gros coups de chance. Ils arrivent à des conclusions qui ne mènent à rien. Et alors la scène d'action finale... la cerise sur le gâteau de la déception.

Le livre reprend clairement l'histoire du petit chaperon rouge, en le passant dans un univers plus gore, pour les adolescents. Mais franchement, ces derniers temps, d'autres adaptations des contes classiques ont été faites pour les ado / adultes, et de façon beaucoup plus intéressante et moins maladroite.

L'auteur se permet également une critique de la société très maladroite. "Les libellules", ces jeunes filles qui sont très maquillées, habillées avec des vêtements courts et à paillettes, et qui vont s'amuser en boîte par bande de cinq ou six représentent les jeunes qui sortent le soir. Elles passent vraiment pour des filles sans cervelles, qui aguichent les Fenris (les loup-garous). On sent poindre l'idée dans les propos de Scarlett "les filles qui sortent le soir ne doivent pas s'étonner de se faire attaquer par des hommes, elles le cherchent c'est de leur faute". Même si c'est l'opinion de l'auteur, il aurait pu essayer de le faire passer avec un peu plus de subtilité (de quoi ?????).

La traduction française est super bancale. On se demande si le livre a été relu par quelqu'un : il manque des mots, ce qui fait que certaines phrases n'ont aucun sens.
Je ne juge donc pas le style de l'auteur, car j'ai lu la traduction, mais en tout cas la version française n'est pas un exemple de littérature de haut niveau pour les adolescents.

Ce n'est pas mon genre de ne donner que des points négatifs à un livre, j'essaye toujours de voir des points positifs, mais là... ils ont tous été démolis au fur et à mesure de l'histoire.
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Mon blog sur le livre jeunesse : http://lepetitmondedulivrejeunesse.over-blog.fr/

[Soleil*]

Aïe !
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Il s’évanouit tout doucement à commencer par le bout de la queue,
et finissant par sa grimace qui demeura quelque temps après que le reste fut disparu.

[lily cocci]

[Poniel]

Je vois effectivement le lien avec Perrault, mais je sens quand même une nuance, on est plus dans l'idée "elles devraient plus se méfier des loups".

Je ne juge pas les "libellules", cela ne me regarde pas, mais je trouve vraiment que dans ce livre, l'auteur enfonce vraiment le clou (les libellules reviennent trèèèès souvent), et ne le fait pas de façon aussi "élégante" que Perrault. On est vraiment dans l'idée qu'elles ne peuvent s'en prendre qu'à elles-mêmes s'il leur arrive quelque chose, si les loups les attaquent, et non pas dans l'idée "les loups sont des créatures dangereuses, elles ne s'en rendent pas compte et n'agissent pas en conséquence".

L'auteur pense ce qu'il veut, comme tu dis on est d'accord avec lui ou pas, mais franchement il aurait pu faire passer l'idée un peu mieux que cela...
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