[Trilogie] Graal noir - Christian de Montella

[lily cocci]

Graal Noir de Christian de Montella. (2010-11)
T1 : le fils du diable
T2 : l'enfant prodige
T3 : le lys de la vengeance.

éditions Flammarion.
à partir de 12-13 ans.

après Graal, la tétralogie de Montella sur les chevaliers de la Table Ronde qui reprennait les aventures de Lancelot jusqu'à la découverte du Graal, voici Graal noir, l'histoire de Merlin de sa jeunesse à sa capture par Viviane.

j'avais déjà beaucoup aimé le 1er cycle, mais celui-là est au-dessus.
il s'adresse à des lecteurs un poil plus âgés : les histoires sont beaucoup plus sombres, tout le monde couche avec tout le monde de gré ou de force, ou tout le monde tue tout le monde de façon assez violente.
et oui, de toutes façons ces légendes n'ont pas été écrites pour les enfants.

j'avais pris quelques notes sur cette lecture, mais j'ai perdu mon petit papier. zut.

j'ai aimé l'humanité de Merlin, sa relation avec son père adoptif, les femmes, son père le diable.
connaître l'avenir et œuvrer pour le bien de l'humanité oblige souvent à prendre de vilaines décisions.

j'ai redécouvert le personnage de Morgane. je croyais qu'elle était devenue méchante après avoir été trahie en amour. il n'en est rien ici, c'est beaucoup plus... freudien.

j'ai découvert le personnage de la fée Viviane. très intéressant, complexe. son histoire se dessine sur les trois tomes. nous avons vraiment ici toute la genèse de la quête du graal.

l'histoire est présentée comme celle de Merlin. c'est aussi et peut-être surtout celle des fées qui ont été créées par les hommes se sentant seuls. au temps du paganisme, le féminin dominait le monde (les fées, la lune, la nuit). puis, UN dieu est arrivé et la quête du graal est confiée aux hommes (Merlin et Arthur). beaucoup de fées ne l'accepteront pas.

un vrai plaisir à lire. Montella est doué. j'aimerai beaucoup lire un texte entièrement de lui, pas inspiré d'une légende, pour mieux "juger" son talent.

[Soleil*]

Je note.
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Il s’évanouit tout doucement à commencer par le bout de la queue,
et finissant par sa grimace qui demeura quelque temps après que le reste fut disparu.