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La dame aux camélias - Alexandre Dumas fils

 
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Auteur Message
Cuné



Inscrit le: 15 Sep 2004
Messages: 218

MessagePosté le: Ven Mai 27, 2005 8:39 am    Sujet du message: La dame aux camélias - Alexandre Dumas fils Répondre en citant

Voici donc la si fameuse histoire de Marguerite Gauthier, courtisane dont la beauté et la personnalité étaient si remarquables que personne n'y pouvait résister, et d'Armand Duval. Leur amour fût profond, et pur, et à un moment ils crurent pouvoir le vivre. Mais le poids des convenances, les sacrifices "au nom du bien", les quiproquos, la maladie, la haine, puis la mort étaient sur leurs chemins.
Bien sûr tout le monde connaît La dame aux camélias, que ce soit par les adaptations théâtrales, cinématographiques, télévisuelles, l'opéra de Verdi.... Mais la base de cette histoire d'amour romantique, déchirée et profonde, c'est tout de même ce roman, largement autobiographique, écrit par Alexandre Dumas fils d'une traite, en un mois, en 1848.
Alors on dit que son style n'était pas encore défini, que ses célèbres petites phrases ne s'y révèlent pas encore, soit. Il n'empêche que les lecteurs ne s'y sont jamais trompés, tout comme moi sensibles à l'amour vrai qui y est détaillé...
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CeNedra
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Inscrit le: 08 Mai 2003
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MessagePosté le: Dim Juil 03, 2005 9:17 am    Sujet du message: Répondre en citant

Fan de Dumas Père et Fils j'avais beaucoup aimé ce livre. Il m'est cependant difficile d'être plus précise car cette lecture de date de ... longtemps.
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Griffe d’Encre
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menolly
Refuge pour équidés, félins et bouquins


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MessagePosté le: Lun Mai 01, 2006 6:26 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Je viens de lire ce livre (retrouvé dans une vieille bibliothèque), et franchement j'ai beaucoup aimé.
J'ai même failli pleurer, en fait... *Crying or Very sad*
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Twiggy



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MessagePosté le: Jeu Mai 04, 2006 11:56 am    Sujet du message: Répondre en citant

Moi j'ai pas que failli lol!
Bon je suis un peu praline mais la détresse d'Armand et cet amour intemporrel m'ont trés emu.
Et puis la noblesse d'âme de Marguerite est comme dans toutes ces romances étonnante.
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whiterose



Inscrit le: 20 Juil 2006
Messages: 29
Localisation: seine et marne

MessagePosté le: Mar Juil 03, 2007 2:33 pm    Sujet du message: Répondre en citant

J'ai lu ce roman il y a quelques années, il m'avait moi aussi ému, c'est une belle histoire, la fin est tout de même triste
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Vassia



Inscrit le: 11 Mai 2018
Messages: 446

MessagePosté le: Ven Juil 23, 2021 10:05 pm    Sujet du message: Répondre en citant

C'est vrai que c'est une bien triste histoire.

Je me suis noté quelques tournures qui m'ont bien plu :

La Dame aux camélias (Alexandre Dumas fils) 1848
[...] on ne peut créer des personnages que lorsque l’on a beaucoup étudié les hommes, comme on ne peut parler une langue qu’à la condition de l’avoir sérieusement apprise.
La mort avait purifié l’air de ce cloaque splendide, [...]
[...] les mystères étaient morts avec la déesse, [...]
[...] Dieu avait été clément pour elle, puisqu’il n’avait pas permis qu’elle en arrivât au châtiment ordinaire, et qu’il l’avait laissée mourir dans son luxe et sa beauté, avant la vieillesse, cette première mort des courtisanes.
[...], quoi de plus triste à voir que la vieillesse du vice, surtout chez la femme ? Elle ne renferme aucune dignité et n’inspire aucun intérêt.
L’âme a d’étranges refuges.
Ce sont de ces soleils qui se couchent comme ils se sont levés, sans éclat.
Aujourd’hui, quand on a vingt-cinq ans, les larmes deviennent une chose si rare qu’on ne peut les donner à la première venue. C’est tout au plus si les parents qui paient pour être pleurés le sont en raison du prix qu’ils y mettent.
[...] ces vieilles élégantes dont rien ne motive l’élégance, [...]
[...] je regrettais la mort de cette fille comme on regrette la destruction totale d’une belle œuvre.
Grande et mince jusqu’à l’exagération, [...]
[...] libertinage, fréquent chez les vieillards riches, [...]
On supposa tout, excepté ce qui était.
[...], une supériorité de débauche ou de cœur [...]
Pour la femme à qui l’éducation n’a pas enseigné le bien, Dieu ouvre presque toujours deux sentiers qui l’y ramènent ; ces sentiers sont la douleur et l’amour.
Pourquoi nous ferions-nous plus rigides que le Christ ?
Les efforts de tous les hommes intelligents tendent au même but, et toutes les grandes volontés s’attellent au même principe : soyons bons, soyons jeunes, soyons vrais !
Le mal n’est qu’une vanité, ayons l’orgueil du bien, et surtout ne désespérons pas.
[...] au milieu de ce désert du cœur, bien plus aride, bien plus vaste, bien plus impitoyable [...]
Triste vie que celle que je quitte !
Il est toujours difficile de consoler une douleur que l’on ne connaît pas, [...]
[...], la douleur exagère les sensations.
On se console, en racontant ce qu’on souffre.
[...] accompagnés de sourires incapables de laisser aucun doute sur leur signification.
Elle l’aimait beaucoup aussi, [...], mais comme ces filles-là aiment. Il ne faut pas leur demander plus qu’elles ne peuvent donner.
Peut-être dans cet intérêt y avait-il de l’égoïsme ; [...]
Avril avait reparu, le temps était beau, [...], il faisait déjà assez chaud pour que les vivants se souvinssent des morts et les visitassent.
[...] ceux qui viennent voir la pauvre fille n’encombrent pas le cimetière.
[...] pour les morts on a des idées.
[...] il y avait eu dans le désespoir d’Armand des accents sincères, [...]
[...] cette résolution dont l’accomplissement est devenu un besoin de ma douleur.
C’était terrible à voir, c’est horrible à raconter.
Heureusement la maladie physique tuera la maladie morale, et dans un mois il sera sauvé de l’une et de l’autre peut-être.
Les maladies comme celle dont Armand avait été atteint ont cela d’agréable qu’elles tuent sur le coup ou se laissent vaincre très vite.
Le printemps avait semé à profusion ses fleurs, ses feuilles, ses oiseaux, ses chansons, [...]
Une sorte de consolation était résultée de la certitude acquise, [...]
[...], écoutant ses propres pensées et non ce que je lui disais.
Je tremblais d’acquérir la certitude que Marguerite ne méritait pas ce que j’éprouvais pour elle.
[...], et moi qui aurais voulu souffrir pour cette femme, je craignais qu’elle ne m’acceptât trop vite et ne me donnât trop promptement un amour que j’eusse voulu payer d’une longue attente ou d’un grand sacrifice.
Quel sublime enfantillage que l’amour ! Quand j’entrai dans la loge, Marguerite riait aux éclats. J’aurais voulu qu’elle fût triste.
[...] j’avais pour maîtresse une petite bourgeoise fort tendre et fort sentimentale, dont le sentiment et les lettres mélancoliques me faisaient rire.
Je compris le mal que j’avais dû lui faire par celui que j’éprouvais, [...]
[...] ne faites pas à ces filles l’honneur de les prendre au sérieux.
[...], il n’y aurait pas eu de mérite à triompher de ce souvenir, [...]
Que de routes prend et que de raisons se donne le cœur pour en arriver à ce qu’il veut !Je la regardais si obstinément que mon regard attira le sien.
[...],un sourire, ce charmant salut des femmes, erra sur ses lèvres, [...]
Figurez-vous que j’ai la mauvaise habitude de vouloir embarrasser les gens que je vois pour la première fois.
[...] un geste qui voulait dire : « Oh ! il y a longtemps que j’en ai fini, moi, avec la chasteté.>>, [...]
Prudence ne vit que le cadeau et non la manière dont il était fait.
On rit, on but et l’on mangea beaucoup à ce souper. Au bout de quelques instants, la gaieté était descendue aux dernières limites, et ces mots qu’un certain monde trouve plaisants et qui salissent toujours la bouche qui les dit éclataient de temps à autre,[...]
[...] des filles comme moi, une de plus ou de moins, qu’est-ce que cela fait ?
Si je me soignais, je mourrais. Ce qui me soutient, c’est la vie fiévreuse que je mène.
[...], dit-elle avec le sourire que prennent les jeunes mères pour écouter une folie de leur enfant.
J’étais trop avancé pour reculer, et d’ailleurs cette fille me bouleversait.
Les hommes ont la rage de vouloir apprendre ce qui doit leur faire de la peine.
[...] on ne peut pas toujours exécuter les traités le jour où on les signe.
[...],devant vivre moins longtemps que les autres, je me suis promis de vivre plus vite.
[...] il y a des incidents d’une minute qui font plus qu’une cour d’une année.
Ma chambre me semblait trop petite pour contenir mon bonheur ; j’avais besoin de la nature entière pour m’épancher.
Comme l’amour rend bon !
[...], je me mis à réfléchir sur la vie de cette fille, et mon amour s’augmenta de pitié.
S’emparer d’un cœur qui n’a pas l’habitude des attaques, c’est entrer dans une ville ouverte et sans garnison.
[...] il n’y a sentinelles si vigilantes que ne trompe une fille de seize ans, [...]
Il n’y a pas d’absolution sans pénitence.
[...], j’étais content de la vie, fier de moi, et j’aimais Dieu qui permettait tout cela.
[...] les femmes ont deux façons d’aimer qui peuvent résulter l’une de l’autre : elles aiment avec le cœur ou avec les sens.
On a toujours eu une enfance, quoi que l’on soit devenue.
D’où venait donc l’empire que cette femme prenait sur ma vie ?
Seul, un homme qui n’aime décidément plus sa maîtresse la quitte sans lui écrire.
[...], je l’avais beaucoup trop poétisée, elle m’avait traité en écolier, [...]
[...] mon domestique s’appelait Joseph, comme tous les domestiques [...]
Pauvres et faibles que nous sommes !
[...], avec cette superstition des gens qui attendent, [...]
[...], avec la hideuse franchise de certaines femmes, [...]
[...] on pense ces lettres-là, mais on ne les écrit pas.
Je fus cruellement humilié dans la vanité de mon amour.
[...] l’on blesse toujours l’amour-propre d’une femme quand, deux jours après qu’on est son amant, on la quitte, [...]
Nous ne nous appartenons plus. Nous ne sommes plus des êtres, mais des choses.
[...] la vieillesse ne protège ni ne console.
O vanité de l’homme ! tu te représentes sous toutes les formes.
[...], je regardai autour de moi, tout étonné de voir la vie des autres se continuer sans s’arrêter à mon malheur.
C’était déjà quelque chose, mais ce n’était pas assez.
[...] je suis, encore trop jeune et trop belle pour accepter le rôle que vous me proposez.
[...], avec cette persistante lâcheté de la femme autorisée par un homme.
Il ne dépendait que de vous de n’être jamais malheureuse, si toutefois vous l’êtes comme vous le dites.
Je ne pouvais assister à cette muette et expressive douleur sans en être ému, [...]
Quand elle fut partie, je fus épouvanté de la solitude dans laquelle elle me laissait.
Les hommes seuls ont la force de ne pas pardonner.
Que d’heureux qui ne savent pas qu’ils le sont !
A quoi bon guérir ?
[...] les vieillards ne sont pas patients, sans doute parce qu’ils s’aperçoivent qu’ils ne sont pas éternels.
[...] ce vieillard oublié par la mort [...]
Elle a vécu comme une pécheresse, mais elle mourra comme une chrétienne.
[...] cette transparence des yeux et du regard, cette sérénité de la bouche qui prouvent que l’âme ne conçoit que de saintes pensées et que les lèvres ne disent que de pieuses paroles.
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Hoël
Pygmalion


Inscrit le: 27 Juin 2011
Messages: 3305
Localisation: Great North

MessagePosté le: Ven Juil 23, 2021 11:32 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Inspiré de ce qui, pour ma Pomme, est la plus belle des histoires d'amour, Manon Lescaut.
_________________
"Tout est dans tout et réciproquement ."
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