L'Homme qui voulait tuer l'Empereur - Thomas Day

[Mycroft]

En refusant de faire don à l'Empereur de sa concubine, la sublime Shirôzaemon Reiko, le seigneur Ichimonji Daigoro a signé l'arrêt de mort de son clan. Unique survivant de la terrible bataille qui a vu son nom définitivement rayé de la surface de Kyûshû, Daigoro ne soit sa vie qu'à l'intervention d'un démon : le feu primordial, désormais incarné dans celle qui fut son amour. Et maintenant il ne souhaite plus qu'une chose, tuer l'Empereur-Dragon à l'origine de toute cette tragédie.
Mais on n'arpente pas impunément la Voie de la Vengeance. Accompagné de son étrange allié et d'un infréquentable bretteur gaijin, Daigoro découvrira dans les entrailles du Mont Fuji le prix de ses funestes desseins.
Quarante ans après La Voie du Sabre, dans un Japon du XVIIe siècle où la magie et les dragons existent, voici l'histoire édifiante d'Ichimonji Daigoro, l'homme qui voulait mettre l'Empire à feu et à sang. Ce roman, est sous titré la Voie du Sabre II, ce qui laisserait entendre qu'il s'agit d'une suite. En fait, plus qu'une suite il s'agit d'une histoire placée dans le même univers que le roman initial, et donc reprenant quelques références, mais très distincte quand au reste.Le résumé faisant bien son office je n'ai que peu de choses a ajouter. Tout d'abord le texte est relativement court (il a été prépublié en magazine puis complété) et se lit vite et bien. Pour le reste, c'est un récit assez cru : sexe, morts, un peu de cannibalisme aussi, mais écrit de façon à ne pas choquer, même si le sexe est assez envahissant. Et l'auteur nous offre quand même une morale Bouddhiste et conclu sur une fin ouverte qui laisse de la place pour une suite et déçoit un peu. L'itinéraire du personnage principal est intéressant, mais on a un peu de mal à s'identifier à lui et à ses choix et les situations semblent toutes trop faciles pour que l'on tremble ou s'emporte.Enfin il prend la peine d'ajouter un lexique et une bibliographie, qui sont peu ou prou les mêmes que pour le précédent.Bref, ce n'est pas détestable, ce n'est pas excellent, ça se laisse lire sans plus, pour ceux qui aiment les contes asiatiques et que sang et sexe ne dérangent pas.Mieux vaut sans doute aller lire L'Instinct de l'équarisseur du même auteur.Et pour ceux que ça intéresseraient, une interview de l'auteur, réalisée avant la publication du roman en poche ICI.
_________________
« Et aussi, je me rappelle,
D’un ange, les ailes. »
Caleb SHOLMES, L dans Le Traducteur Hellène.

[theyoubot]

Le "tome 1" - qui en fait n'a rien à voir ni dans le ton ni dans l'intrigue - était agréable sans plus. La description du talent d'escrimeur de Musashi était réussie et soutenait à elle seule un récit par ailleurs mécanique et sans intérêt.
_________________
Tennis de Table Bordeaux