Posté le: Lun Sep 29, 2003 8:14 am Sujet du message: Wonderland Avenue - Michael Connelly
Alors que Los Angeles fête joyeusement le premier de l'an 2002, Harry Bosch est confronté à deux suicides. Les choses ne vont guère en s'arrangeant car dans la même journée le policier doit rallier Wonderland Avenue où, sur la butte proche, un chien vient de déterrer un os humain. Son examen par le service compétent indique qu'il appartenait à un gamin mort depuis vingt ou vingt-cinq ans. Chargé de l'affaire, Bosch fait fouiller les environs où d'autres débris humains et des restes de vêtements sont retrouvés. L'examen du crâne et des os des bras et jambes, porteurs de multiples lésions, permettent aux enquêteurs de savoir que la victime était battue régulièrement. Elle avait même subi une trépanation à la suite d'une fracture du crâne et il semble évident qu'il y a eu assassinat. Grâce à ces détails, Bosch fait passer une annonce dans la presse pour tenter d'identifier qui était ce gamin. Une femme lui répond en affirmant qu'il s'agit de son petit frère disparu en 1980. Encore une réussite pour Connelly. Encore un livre qui vous transporte. Qui vous faire vibrer, frissonner voir même peut être pleurer ou à tout le moins éprouver beaucoup de sympatie pour certains personnages.Une enquête comme sait si bien les écrire Connelly, passionnante. Des suprises, des rebondissements, des morts.. Tout y est. Mais j'ai une question cependant : Que va devenir Harry Bosch ?ValWONDERLAND AVENUE chez amazon.fr
Inscrit le: 14 Mai 2003 Messages: 207 Localisation: Purgatoire
Posté le: Ven Oct 01, 2004 11:07 am Sujet du message:
C'est le premier roman policier que je lis de cet auteur. Et je peux dire que je suis réellement séduite.J'ai beaucoup aimé Wonderland Avenue... Connelly semble vraiment avoir une plume particulière, en tout cas à toute épreuve (je ne me prononcerai définitivement que quand j'aurais lu deux ou trois autres de ses romans ) et j'aime vraiment la construction de son énigme.
Je ne me suis pas ennuyée ! Au contraire : l'enchaînement des événements conduit le lecteur sur les mêmes "pistes" que notre inspecteur et par conséquent se sent investi de la même façon que Bosh dans cette quête de la vérite "vraie"...
Une chose que j'aime particulièrement dans l'écriture de Connelly, c'est que chaque détail a son importance, rien n'est là par hasard et le lecteur ne se sent pas floué par une invasion inutile d'informations superflues.
C'est simple, c'est clair, c'est net, EFFICACE. Rien à dire de plus... Si : un petit regret :
Je ne suis pas certaine que le titre en français soit capable de traduire l'étendue du sens du titre en anglais "City of Bones" ...
City of Bones c'est le fil rouge du roman, on découvre au fil du roman plusieurs interprétations de cette "City" et le roman est finalement basé sur cette multiplicité de sens... Je pense qu'on aurait du trouver un terme tellement plus pertinent que "Wonderland Avenue".
J'ai regretté de ne pas l'avoir lu dans sa langue d'origine, parce qu'il y a certaines subtilités qui ont du être éludées. Bref, à lire ...
Et si possible en anglais! _________________ "Pourquoi devons-nous souffrir ainsi ? D'autres se sont conduits plus mal que moi, et s'en sont sortis sans payer pour autant. J'ai l'impression d'avoir tout le cerveau meurtri, j'ai reçu une terrible rossée de la vérité et je me sens soumis, plein de sagesse et de désespoir, comme si j'avais pris un raccourci menant à la sagesse au travers d'un miroir et que je m'étais vilainement coupé au passage "- Staniland dans "Il est mort les yeux ouvert" Robin COOK
Posté le: Mar Aoû 23, 2005 3:53 pm Sujet du message:
Pas mal, mais je ne dirais pas que j'ai été "emportée" par ce roman.L'ayant lu en VO, je suis d'accord avec Griotte sur le fait que le titre américain "City of Bones" caractérise bien l'esprit du roman (comme souvent chez Connelly le titre fait partie intégrante de l'atmosphère et de la thématique du livre au delà de l'accroche au lecteur).C'est justement l'atmosphère opressante, froide et dure que j'ai trouvé un peu trop marquée. L'intrigue avance également trop lentement.Mon impression est que la noirceur du thème reflète le mal être du héro, Harry Bosch. Après plus de 25 ans dans la police, il est épuisé par le boulot et désabusé; l'atmosphère et la froideur des décors et des personnages renvoient à l'état d'esprit d'Harry. Malgré cela, il s'accroche et mets tout en oeuvre pour résoudre l'enquête.A lire donc, mais avec le coeur accroché.
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